(Agence Ecofin) - Après 3 ans à Madagascar, Haleh Bridi, quitte l’île avec la conscience de son échec dans sa lutte contre le trafic de b...
(Agence Ecofin) - Après 3 ans à Madagascar, Haleh Bridi, quitte l’île avec la conscience de son échec dans sa lutte contre le trafic de bois de rose. «Nous avons vraiment souhaité de résultats plus concrets dans le cadre de la lutte contre ce fléau. Mais malheureusement, nous ne pouvons pas actuellement dire que c’est le cas. Nous n’avons pas pu travailler de manière concrète avec l’État» déclare-t-elle.
Selon celle qui fut Country manager de la Banque mondiale sur la Grande île, l’absence d’une juridiction particulièrement répressive a permis au fléau de prospérer : «Il aurait fallu un système judiciaire pour suivre les arrestations des présumés coupables qui ont eu lieu lors des saisies. Les lois n’ont pu être suivies et respectées. Nous n’avons pas pu avoir un interlocuteur qui ait montré du sérieux».
Certes, tout n’est pas sombre pour la filière du bois de rose, explique le quotidien l’Express de Madagascar qui précise que : « L’intégration de la ressource dans l’annexe III de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) figure parmi les réalisations significatives enregistrées par la lutte contre le trafic du bois de rose». Cependant, des mesures comme l’instauration d’un tribunal vert auraient pu constituer des facteurs décisifs dans ce combat.
S’exprimant sur les perspectives de la filière du bois de rose et de la lutte contre son trafic sur l’île, Haleh Bridi estime que : «Les exportations n’ont bénéficié qu’à quelques individus. Maintenant, il faut trouver les moyens légaux pour vendre les stocks saisis et s’assurer que l’argent de la vente soit utilisé au profit des populations des régions où l’exploitation a eu lieu mais aussi pour l’ensemble de la population malgache. Au bout du compte, l’objectif est de créer une industrie de bois de manière à ce que le bois se régénère».
Selon celle qui fut Country manager de la Banque mondiale sur la Grande île, l’absence d’une juridiction particulièrement répressive a permis au fléau de prospérer : «Il aurait fallu un système judiciaire pour suivre les arrestations des présumés coupables qui ont eu lieu lors des saisies. Les lois n’ont pu être suivies et respectées. Nous n’avons pas pu avoir un interlocuteur qui ait montré du sérieux».
Certes, tout n’est pas sombre pour la filière du bois de rose, explique le quotidien l’Express de Madagascar qui précise que : « L’intégration de la ressource dans l’annexe III de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) figure parmi les réalisations significatives enregistrées par la lutte contre le trafic du bois de rose». Cependant, des mesures comme l’instauration d’un tribunal vert auraient pu constituer des facteurs décisifs dans ce combat.
S’exprimant sur les perspectives de la filière du bois de rose et de la lutte contre son trafic sur l’île, Haleh Bridi estime que : «Les exportations n’ont bénéficié qu’à quelques individus. Maintenant, il faut trouver les moyens légaux pour vendre les stocks saisis et s’assurer que l’argent de la vente soit utilisé au profit des populations des régions où l’exploitation a eu lieu mais aussi pour l’ensemble de la population malgache. Au bout du compte, l’objectif est de créer une industrie de bois de manière à ce que le bois se régénère».