L’état des routes aux Comores
L’état de nos routes
Quand les économistes de la Banque mondiale, du fonds monétaire international (Fmi) nous disent urbi orbi que l’Afrique noire se réveille, cela pourrait être vrai. Mais cette vérité ne rassure pas et ne concerne surtout pas tous les pays du continent car quelques uns affichent une lenteur majestueuse pendant que d’autres présentent une santé économique très prometteuse.
Quand ces mêmes analystes des chiffres et données statistiques nous apprennent que la maîtrise énergétique, la relance des gros chantiers d’infrastructures routières et portuaires ainsi que l’avancée des nouvelles technologies de l’information et des télécommunications caractérisent sinon annoncent le décollage économique du continent noir, cela pourrait être encore vrai.
Mais dans notre contré, aux Comores plus précisément, une autre réalité est là et cela depuis des décennies. C’est la politique de la traîne. Je pourrais même dire qu’on a mis le chariot devant le bœuf et nous attendront le bœuf nous tirer vers le devant. Nous avons adopté une politique économique spécifique et bien adaptée à notre insularité qui fonctionne au gré des maffiosi, et caractérisée par le mouvement de caméléon c’est-à-dire un pas en avant puis deux pas en arrière. Nos politiciens aussi se métamorphosent par mimétisme tout en faisant semblant de travailler dur au profit de cette nation appauvrit par leurs maladresses à répétitions.
Mais, plus grave est l’état de nos routes qui sont à la fois alarmantes et très dangereuses du fait de son état dégradable (voir photo, la route de Ndrouani dans la région de Bambao, situé à quelques 7 kilomètres de la capitale Moroni). Cette région jadis considérée par les spécialistes du tourisme comme la région des épices de l’archipel est devenue ces derniers temps méconnaissable à cause de dernières inondations qui ont secoué la région et l’état chaotique de la route qui sillonnent le Bambao yamboini. Dans cette même région, peu de taxi accepte de s’y rendre et la vie des habitants de ces bourgades de (Ndrouani, Moindzaza Mboini, Serehini et Mbachilé) semble arrêter.
Élèves, étudiants, fonctionnaires et entrepreneurs doivent se lever tôt et attendre des heures durant surtout pendant les heures de pointe pour qu’apparaisse le taximan qui sacrifie sa voiture en s’aventurant dans cette zone que les taximan appellent la route de Viêt-Nam à cause de sa dangerosité. Pourtant les politiciens qui sillonnent l’ensemble du pays pour faire leur propagande, disent que le chantier des routes avance à merveille. Pourtant, entre les discours et la réalité sur le terrain rien ne colle.
Mais habitué à ces genres de bobards propagandistes, une frange de la population de cette région se demande pourquoi et comment se mêler dans ces histoires de vote des communales et des législatives qui se tiendront dans les prochains mois puis les élections présidentielles dans moins de deux sans routes ni électricité ni au courante ?
Gens de Bambao ya mboini, Je me souviens de la pensée de Martin Luther King quand il disait un jour je cite : « quand vous ne pourrez pas voler, vous courez. Quand vous ne pouvez pas courir vous marchez. Et s’il arrive que vous ne pouvez pas marchez, alors ramper. Quoi qu’il vous arrive vous devez avancez. A quoi bon se rendre dans les urnes sans route goudronnée, ni eau courante, ni électricité, ni hôpital ?
SOILIHI Ahamada Mlatamou
Quand les économistes de la Banque mondiale, du fonds monétaire international (Fmi) nous disent urbi orbi que l’Afrique noire se réveille, cela pourrait être vrai. Mais cette vérité ne rassure pas et ne concerne surtout pas tous les pays du continent car quelques uns affichent une lenteur majestueuse pendant que d’autres présentent une santé économique très prometteuse.
Quand ces mêmes analystes des chiffres et données statistiques nous apprennent que la maîtrise énergétique, la relance des gros chantiers d’infrastructures routières et portuaires ainsi que l’avancée des nouvelles technologies de l’information et des télécommunications caractérisent sinon annoncent le décollage économique du continent noir, cela pourrait être encore vrai.
Mais dans notre contré, aux Comores plus précisément, une autre réalité est là et cela depuis des décennies. C’est la politique de la traîne. Je pourrais même dire qu’on a mis le chariot devant le bœuf et nous attendront le bœuf nous tirer vers le devant. Nous avons adopté une politique économique spécifique et bien adaptée à notre insularité qui fonctionne au gré des maffiosi, et caractérisée par le mouvement de caméléon c’est-à-dire un pas en avant puis deux pas en arrière. Nos politiciens aussi se métamorphosent par mimétisme tout en faisant semblant de travailler dur au profit de cette nation appauvrit par leurs maladresses à répétitions.
Mais, plus grave est l’état de nos routes qui sont à la fois alarmantes et très dangereuses du fait de son état dégradable (voir photo, la route de Ndrouani dans la région de Bambao, situé à quelques 7 kilomètres de la capitale Moroni). Cette région jadis considérée par les spécialistes du tourisme comme la région des épices de l’archipel est devenue ces derniers temps méconnaissable à cause de dernières inondations qui ont secoué la région et l’état chaotique de la route qui sillonnent le Bambao yamboini. Dans cette même région, peu de taxi accepte de s’y rendre et la vie des habitants de ces bourgades de (Ndrouani, Moindzaza Mboini, Serehini et Mbachilé) semble arrêter.
Élèves, étudiants, fonctionnaires et entrepreneurs doivent se lever tôt et attendre des heures durant surtout pendant les heures de pointe pour qu’apparaisse le taximan qui sacrifie sa voiture en s’aventurant dans cette zone que les taximan appellent la route de Viêt-Nam à cause de sa dangerosité. Pourtant les politiciens qui sillonnent l’ensemble du pays pour faire leur propagande, disent que le chantier des routes avance à merveille. Pourtant, entre les discours et la réalité sur le terrain rien ne colle.
Mais habitué à ces genres de bobards propagandistes, une frange de la population de cette région se demande pourquoi et comment se mêler dans ces histoires de vote des communales et des législatives qui se tiendront dans les prochains mois puis les élections présidentielles dans moins de deux sans routes ni électricité ni au courante ?
Gens de Bambao ya mboini, Je me souviens de la pensée de Martin Luther King quand il disait un jour je cite : « quand vous ne pourrez pas voler, vous courez. Quand vous ne pouvez pas courir vous marchez. Et s’il arrive que vous ne pouvez pas marchez, alors ramper. Quoi qu’il vous arrive vous devez avancez. A quoi bon se rendre dans les urnes sans route goudronnée, ni eau courante, ni électricité, ni hôpital ?
SOILIHI Ahamada Mlatamou