Pour les Comores et leurs autorités nationales, Mayotte lave plus blanc. La belle hypocrisie! Les hypocrites et scélérats! Impayables au...
Pour les Comores et leurs autorités nationales, Mayotte lave plus blanc.
La belle hypocrisie! Les hypocrites et scélérats! Impayables autorités comoriennes! Elles crient sur tous les toits: «Mayotte est comorienne et le restera!», «Il faut supprimer le visa Balladur, ce visa de la mort!», «Les Comores ne cesseront de revendiquer l’île comorienne de Mayotte», etc. Les mêmes autorités gesticulent, crachent par terre, pleurent en parlant de «l’île comorienne de Mayotte», font de la surenchère dramatique et scélérate, montrent leurs muscles gonflés aux hormones de la viande qu’elles consomment en excès, mais tout ça pour tromper le peuple comorien.
En effet, les autorités comoriennes sont les premières à se réjouir du statut juridique, institutionnel, administratif et politique français de Mayotte, une île supposément revendiquée par les Comores, mais qui sert désormais de grande lessiveuse pour les autorités comoriennes, qui y déposent les milliards de francs comoriens qu’elles volent quotidiennement au peuple comorien. Même les autorités supérieures d’origine mohélienne sont emportées par les effluves de l’argent sale volé aux Comoriens qu’on lave plus blanc à Mayotte. Le filon est d’autant plus juteux que les autorités supérieures d’origine mohélienne l’exploitent avec une faim et une soif qui les font remarquer même des têtes de cochons que les profanateurs jettent dans les mosquées de l’Île au Lagon.
Les autorités supérieures mohéliennes impliquées dans la grande lessive à Mayotte en font tellement de tonnes qu’elles font penser à ces conquérants musulmans qui ont porté un coup très dur à l’avancée de l’Islam parce que, selon René Kalisky, leur volonté suprême se limitait à ramasser et «s’emparer des richesses», qu’ils «convoitent avec la voracité insatiable des peuples jeunes» (René Kalisky: L’Islam. Origine et essor du monde arabe, Éditions Marabout, Alleur, Belgique, 1987, p. 108).
La République des Comores a toujours été dirigée par des voleurs au petit pied, des voleurs sans vergogne, mais cette fois, les choses sont allées beaucoup trop loin. Le vol d’argent public aux Comores et le recel de ce dernier à Mayotte sont devenus les deux mamelles de l’Union des Comores. Ce qui se passe actuellement aux Comores fait des anciens chefs d’État comoriens de gais lurons, de loustics qui s’amusaient avec des pétards mouillés. Maintenant, les Comoriens sont confrontés aux manières les plus violentes de la grande aristocratie du vol de l’argent public et du crime économique.
Les initiés se souviennent de l’épisode tragicomique du Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli voulant acheter un terrain de grandes dimensions à Mayotte, mais qui tenait à payer en liquide pour ne pas laisser derrière lui des traces compromettantes de chèque, virement ou mandat. Par les temps qui courent, on se montre prudent, n’est-ce pas? Les embêtements que subissent, en France, certains Présidents africains, vivants ou morts, et leur progéniture pour «biens mal acquis» ont laissé des bleus sur le cœur de plus d’un dictateur kleptocrate africain. Ça incite donc à une certaine peur. Mais, sans pousser les dirigeants comoriens à l’honnêteté.
Aujourd’hui, Mayotte est devenue ce que le journaliste Stephen Smith avait appelé dans un autre contexte national «la Sécurité sociale des dignitaires du régime» politique en place. Au surplus, il est significatif que le 27 avril 1983, lors des assises de son parti politique (unique), le PDCI-RDA, le Président Félix Houphouët-Boigny de Côte-d’Ivoire avait eu ces mots qu’on peut appliquer au cas des Comores depuis la présidence d’Ahmed Sambi, sans états d’âme: «Vous qui n’aviez rien, mais que ma politique a permis de sortir du trou, c’est vous qui allez maintenant me traiter de voleur?[…]. Avec des imbéciles comme les grévistes parmi nos compatriotes, ce serait insensé de ne pas garder de l’argent à l’étranger. […]. Quel est l’homme sérieux dans le monde qui ne place pas une partie de ses biens en Suisse?». Les autorités suisses n’avaient pas aimé cette sortie tonitruante, mais qui reflète parfaitement une réalité mondiale connue.
Dans le contexte comorien, la question est désormais: «Quel est l’homme “sérieux” aux Comores qui ne place pas une partie de ses biens à Mayotte, dont nous demandons en silence et en secret le maintien dans le giron bénéfique et paradisiaque de la France?». C’est la pure réalité. Au départ, il y avait l’argent volé dans la «filière riz» aux Comores et qui atterrissait à Mayotte dans de grosses enveloppes en kraft. Comme l’idée a séduit même les autres autorités supérieures, celles-ci pompent et siphonnent littéralement les Finances publiques comoriennes et placent le magot à Mayotte. Bien évidemment, les autorités françaises ne sont pas tombées de la dernière pluie et pourraient se rendre facilement compte des avoirs de certains Comoriens installés à Mayotte qui ont un salaire mensuel de 1.200 euros, mais dont les comptes bancaires dépassent les 200.000 euros. C’est la raison pour laquelle tous les œufs n’ont pas été placés dans un même panier, mais ont été répartis entre plusieurs cabas, sacs et corbeilles. Les voleurs de la République investissent, mais en ayant recours à des prête-noms. À Mayotte, on ne retrouvera aucun compte portant le nom d’une autorité comorienne; pourtant ces gens-là y amassent une bonne partie de ce qu’ils volent aux Comoriens, en toute impunité. L’argent est placé et investi au nom d’autrui, dans le pur style de la mafia.
De toute façon, à Mohéli, le narcissisme arrogant pousse les gens du pouvoir à afficher l’argent qu’ils volent de manière à ne même pas se poser des questions sur le regard que Dieu et les hommes posent sur eux. Sur l’île, on ne parle pas seulement de la voiture Hummer de 200 millions de francs comoriens sur laquelle parade Faïz Tamadoune, mais également des congélateurs neufs de 200.000 francs comoriens l’unité que l’ami personnel du Président de la République écoulait à 75.000 francs à Fomboni. Quand on lui demandait la raison d’un tel bradage, il répondait, imperturbable: «Bof! Les congélateurs ne m’intéressent pas, mais plutôt leur contenu. C’est du matériel arrivé aux Comores sous couvert de Comores Télécom. Alors, même si je devais les vendre à un franc comorien, je m’en fous car ils n’ont pas été achetés avec mon argent, mais avec celui de Comores Télécom». Un jour, il faudra s’interroger sur la possibilité qu’a un fonctionnaire qui gagne officiellement 100.000 francs comoriens par mois pour se payer une voiture Hummer de la GMC à 200 millions de francs comoriens.
Les Mohéliens savent tout ça car tout se sait à Mohéli. Après, tel membre du sérail pourra se donner bonne conscience en disant qu’Ikililou Dhoinine est un Président de la République qui fait des choses merveilleuses, qui plaisent aux Comores, en dehors d’une petite minorité d’aigris, grincheux et jaloux. Pour eux, nous espérons que ce petit discours tiendra demain, à l’heure des règlements des comptes. Car certains comptes finiront par être réglés.
En tout cas, tant que les choses restent en l’état, il faudra cent millénaires avant de voir «l’île comorienne de Mayotte» redevenir comorienne. En attendant cette perspective, chaque matin, les dirigeants comoriens bénissent les Mahoraises et les Mahorais pour le choix qu’ils ont fait en laissant leur île sous le giron de la France. Ce qui leur permet d’aller cacher sur l’île le magot qu’ils volent chaque jour aux Comoriens. Hier, lors de la Révolution d’Ali Soilihi, les dirigeants mahorais disaient perfidement aux Grands-Comoriens, Anjouanais et Mohéliens: «Heureusement, nous avons choisi un autre statut, qui a permis aux habitants des autres îles de venir se réfugier chez nous, quand la violation des droits de l’Homme avait atteint un niveau insupportable aux Comores. Et si nous vivions tous sous le même giron, les Comoriens persécutés n’auraient trouvé aucune terre d’asile quand la situation est intenable chez eux».
Aujourd’hui, malgré tout ce qu’on peut dire sur la situation des droits de l’Homme aux Comores, l’urgence des urgences reste la nécessité pour les autorités supérieures comoriennes, mohéliennes en particulier, de trouver un débouché pour l’argent qu’elles volent impunément au peuple comorien. C’est pour cela que les «vrais et bons Comoriens» vivent en scandant: «Mayotte est et reste comorienne». Belle profession de foi. Comment Mayotte ne resterait-elle pas «comorienne», alors qu’une bonne partie de l’argent volé aux Comores y est envoyée à la grande «lessive»? Mayotte a donc une singulière façon d’être et de rester comorienne. Tant que le cœur y sera, on n’aura pas besoin de chipoter et de faire des chichis.
Par ARM
© lemohelien – Jeudi 3 avril 2014.
En effet, les autorités comoriennes sont les premières à se réjouir du statut juridique, institutionnel, administratif et politique français de Mayotte, une île supposément revendiquée par les Comores, mais qui sert désormais de grande lessiveuse pour les autorités comoriennes, qui y déposent les milliards de francs comoriens qu’elles volent quotidiennement au peuple comorien. Même les autorités supérieures d’origine mohélienne sont emportées par les effluves de l’argent sale volé aux Comoriens qu’on lave plus blanc à Mayotte. Le filon est d’autant plus juteux que les autorités supérieures d’origine mohélienne l’exploitent avec une faim et une soif qui les font remarquer même des têtes de cochons que les profanateurs jettent dans les mosquées de l’Île au Lagon.
Les autorités supérieures mohéliennes impliquées dans la grande lessive à Mayotte en font tellement de tonnes qu’elles font penser à ces conquérants musulmans qui ont porté un coup très dur à l’avancée de l’Islam parce que, selon René Kalisky, leur volonté suprême se limitait à ramasser et «s’emparer des richesses», qu’ils «convoitent avec la voracité insatiable des peuples jeunes» (René Kalisky: L’Islam. Origine et essor du monde arabe, Éditions Marabout, Alleur, Belgique, 1987, p. 108).
La République des Comores a toujours été dirigée par des voleurs au petit pied, des voleurs sans vergogne, mais cette fois, les choses sont allées beaucoup trop loin. Le vol d’argent public aux Comores et le recel de ce dernier à Mayotte sont devenus les deux mamelles de l’Union des Comores. Ce qui se passe actuellement aux Comores fait des anciens chefs d’État comoriens de gais lurons, de loustics qui s’amusaient avec des pétards mouillés. Maintenant, les Comoriens sont confrontés aux manières les plus violentes de la grande aristocratie du vol de l’argent public et du crime économique.
Les initiés se souviennent de l’épisode tragicomique du Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli voulant acheter un terrain de grandes dimensions à Mayotte, mais qui tenait à payer en liquide pour ne pas laisser derrière lui des traces compromettantes de chèque, virement ou mandat. Par les temps qui courent, on se montre prudent, n’est-ce pas? Les embêtements que subissent, en France, certains Présidents africains, vivants ou morts, et leur progéniture pour «biens mal acquis» ont laissé des bleus sur le cœur de plus d’un dictateur kleptocrate africain. Ça incite donc à une certaine peur. Mais, sans pousser les dirigeants comoriens à l’honnêteté.
Aujourd’hui, Mayotte est devenue ce que le journaliste Stephen Smith avait appelé dans un autre contexte national «la Sécurité sociale des dignitaires du régime» politique en place. Au surplus, il est significatif que le 27 avril 1983, lors des assises de son parti politique (unique), le PDCI-RDA, le Président Félix Houphouët-Boigny de Côte-d’Ivoire avait eu ces mots qu’on peut appliquer au cas des Comores depuis la présidence d’Ahmed Sambi, sans états d’âme: «Vous qui n’aviez rien, mais que ma politique a permis de sortir du trou, c’est vous qui allez maintenant me traiter de voleur?[…]. Avec des imbéciles comme les grévistes parmi nos compatriotes, ce serait insensé de ne pas garder de l’argent à l’étranger. […]. Quel est l’homme sérieux dans le monde qui ne place pas une partie de ses biens en Suisse?». Les autorités suisses n’avaient pas aimé cette sortie tonitruante, mais qui reflète parfaitement une réalité mondiale connue.
Dans le contexte comorien, la question est désormais: «Quel est l’homme “sérieux” aux Comores qui ne place pas une partie de ses biens à Mayotte, dont nous demandons en silence et en secret le maintien dans le giron bénéfique et paradisiaque de la France?». C’est la pure réalité. Au départ, il y avait l’argent volé dans la «filière riz» aux Comores et qui atterrissait à Mayotte dans de grosses enveloppes en kraft. Comme l’idée a séduit même les autres autorités supérieures, celles-ci pompent et siphonnent littéralement les Finances publiques comoriennes et placent le magot à Mayotte. Bien évidemment, les autorités françaises ne sont pas tombées de la dernière pluie et pourraient se rendre facilement compte des avoirs de certains Comoriens installés à Mayotte qui ont un salaire mensuel de 1.200 euros, mais dont les comptes bancaires dépassent les 200.000 euros. C’est la raison pour laquelle tous les œufs n’ont pas été placés dans un même panier, mais ont été répartis entre plusieurs cabas, sacs et corbeilles. Les voleurs de la République investissent, mais en ayant recours à des prête-noms. À Mayotte, on ne retrouvera aucun compte portant le nom d’une autorité comorienne; pourtant ces gens-là y amassent une bonne partie de ce qu’ils volent aux Comoriens, en toute impunité. L’argent est placé et investi au nom d’autrui, dans le pur style de la mafia.
De toute façon, à Mohéli, le narcissisme arrogant pousse les gens du pouvoir à afficher l’argent qu’ils volent de manière à ne même pas se poser des questions sur le regard que Dieu et les hommes posent sur eux. Sur l’île, on ne parle pas seulement de la voiture Hummer de 200 millions de francs comoriens sur laquelle parade Faïz Tamadoune, mais également des congélateurs neufs de 200.000 francs comoriens l’unité que l’ami personnel du Président de la République écoulait à 75.000 francs à Fomboni. Quand on lui demandait la raison d’un tel bradage, il répondait, imperturbable: «Bof! Les congélateurs ne m’intéressent pas, mais plutôt leur contenu. C’est du matériel arrivé aux Comores sous couvert de Comores Télécom. Alors, même si je devais les vendre à un franc comorien, je m’en fous car ils n’ont pas été achetés avec mon argent, mais avec celui de Comores Télécom». Un jour, il faudra s’interroger sur la possibilité qu’a un fonctionnaire qui gagne officiellement 100.000 francs comoriens par mois pour se payer une voiture Hummer de la GMC à 200 millions de francs comoriens.
Les Mohéliens savent tout ça car tout se sait à Mohéli. Après, tel membre du sérail pourra se donner bonne conscience en disant qu’Ikililou Dhoinine est un Président de la République qui fait des choses merveilleuses, qui plaisent aux Comores, en dehors d’une petite minorité d’aigris, grincheux et jaloux. Pour eux, nous espérons que ce petit discours tiendra demain, à l’heure des règlements des comptes. Car certains comptes finiront par être réglés.
En tout cas, tant que les choses restent en l’état, il faudra cent millénaires avant de voir «l’île comorienne de Mayotte» redevenir comorienne. En attendant cette perspective, chaque matin, les dirigeants comoriens bénissent les Mahoraises et les Mahorais pour le choix qu’ils ont fait en laissant leur île sous le giron de la France. Ce qui leur permet d’aller cacher sur l’île le magot qu’ils volent chaque jour aux Comoriens. Hier, lors de la Révolution d’Ali Soilihi, les dirigeants mahorais disaient perfidement aux Grands-Comoriens, Anjouanais et Mohéliens: «Heureusement, nous avons choisi un autre statut, qui a permis aux habitants des autres îles de venir se réfugier chez nous, quand la violation des droits de l’Homme avait atteint un niveau insupportable aux Comores. Et si nous vivions tous sous le même giron, les Comoriens persécutés n’auraient trouvé aucune terre d’asile quand la situation est intenable chez eux».
Aujourd’hui, malgré tout ce qu’on peut dire sur la situation des droits de l’Homme aux Comores, l’urgence des urgences reste la nécessité pour les autorités supérieures comoriennes, mohéliennes en particulier, de trouver un débouché pour l’argent qu’elles volent impunément au peuple comorien. C’est pour cela que les «vrais et bons Comoriens» vivent en scandant: «Mayotte est et reste comorienne». Belle profession de foi. Comment Mayotte ne resterait-elle pas «comorienne», alors qu’une bonne partie de l’argent volé aux Comores y est envoyée à la grande «lessive»? Mayotte a donc une singulière façon d’être et de rester comorienne. Tant que le cœur y sera, on n’aura pas besoin de chipoter et de faire des chichis.
Par ARM
© lemohelien – Jeudi 3 avril 2014.