Revoilà le docteur Firoze Koytcha en tête d’une mission humanitaire. Cette fois, l’association qu’il préside, met le cap sur Anjouan pour u...
Revoilà le docteur Firoze Koytcha en tête d’une mission humanitaire.
Cette fois, l’association qu’il préside, met le cap sur Anjouan pour une
dizaine de jours (24 mars-3 avril).
Les chiffres ne sont pas négligeables : 36 médecins (généralistes, pédiatres, dentistes), 5 tonnes de matériel et 3 objectifs en ligne de mire : médecine préventive, médecine curative et enseignement post-universitaire. Chirurgie, gastro-entérologie, cardiologie, ophtalmologie, optique, échographie : cette noble mission déploie un large faisceau de compétences. "Le volet curatif assure la prise en charge, gratuite, de quelque 8 000 patients, toutes disciplines confondues," explique Firoze Koytcha. La médecine préventive met l’accent sur l’hygiène bucco-dentaire et sera développée auprès des enfants des écoles primaires de Domoni mais aussi auprès de ceux des quartiers et bourgades de la zone (Bambao, Koni-Djodjo, Miremani). Quant à l’enseignement, il est destiné aux équipes médicales autochtones.
L’association, coutumière des missions humanitaires dans cette région
sud de l’océan Indien, œuvre, surtout du côté de Madagascar, mais
l’archipel des "Sultans Batailleurs" fait également partie de son
programme d’action. "En 25 ans, nous en sommes à notre 66e mission, dont
la 8e aux Comores."
Pourquoi avoir choisi Domoni, comme point d’ancrage ? D’abord, cette ville abrite une plate-forme médicale de haut niveau entièrement financée par la France, ensuite, ce choix répond à une urgence majeure. "C’est de là que partent les kwasa-kwasa en direction de Mayotte. Souvent à bord, il y a des personnes qui désirent aller se faire soigner dans la collectivité française. Malheureusement, les embarcations n’arrivent pas toujours à destination." Ainsi, en agissant en amont, bien des vies sont préservées.
"Cette mission est financée par nos partenaires habituels, notamment le Conseil Général, pour moitié." Il s’agit de la première de l’année. En juillet, Firoze Koytcha et ses collègues seront à Madagascar où, depuis des années, se poursuit un travail sans précédent, toujours renouvelé.
A. J. clicanoo.re
Les chiffres ne sont pas négligeables : 36 médecins (généralistes, pédiatres, dentistes), 5 tonnes de matériel et 3 objectifs en ligne de mire : médecine préventive, médecine curative et enseignement post-universitaire. Chirurgie, gastro-entérologie, cardiologie, ophtalmologie, optique, échographie : cette noble mission déploie un large faisceau de compétences. "Le volet curatif assure la prise en charge, gratuite, de quelque 8 000 patients, toutes disciplines confondues," explique Firoze Koytcha. La médecine préventive met l’accent sur l’hygiène bucco-dentaire et sera développée auprès des enfants des écoles primaires de Domoni mais aussi auprès de ceux des quartiers et bourgades de la zone (Bambao, Koni-Djodjo, Miremani). Quant à l’enseignement, il est destiné aux équipes médicales autochtones.
Pourquoi avoir choisi Domoni, comme point d’ancrage ? D’abord, cette ville abrite une plate-forme médicale de haut niveau entièrement financée par la France, ensuite, ce choix répond à une urgence majeure. "C’est de là que partent les kwasa-kwasa en direction de Mayotte. Souvent à bord, il y a des personnes qui désirent aller se faire soigner dans la collectivité française. Malheureusement, les embarcations n’arrivent pas toujours à destination." Ainsi, en agissant en amont, bien des vies sont préservées.
"Cette mission est financée par nos partenaires habituels, notamment le Conseil Général, pour moitié." Il s’agit de la première de l’année. En juillet, Firoze Koytcha et ses collègues seront à Madagascar où, depuis des années, se poursuit un travail sans précédent, toujours renouvelé.
A. J. clicanoo.re
