Les Comores dans l'infernal système du Tiens et fermes ta gueule ! sans une classe moyenne aux Comores « Aucune révolution n'est po...
Les Comores dans l'infernal système du Tiens et fermes ta gueule ! sans une classe moyenne aux Comores « Aucune révolution n'est possible »...
Aux Comores, nous avons hélas, des juges pauvres, des journalistes pauvres, des professeurs pauvres, des médecins pauvres..., ce marketing assassin des autorités, a comme finalité : dévaloriser les cadres, pour pouvoir leur donner le statut d'enfants soumis : « Tiens et fermes ta gueule ». Alors oui, ayons le courage de le dire : le président Ikililou Dhoinine, contribue considérablement au rétablissement de la classe moyenne Comorienne, en versant les salaires des fonctionnaires à chaque fin de mois. Le combat continu certes...
Les Comores dans l'infernal système du « Tiens et fermes ta gueule »,
Une société sans colonne vertébrale, gage maléfique, signe visible qu'aucune révolution n'est hélas possible avant le rétablissement d'une classe moyenne aux Comores.
L'absence d'une classe moyenne aux Comores, est le chaînon manquant responsable des déséquilibres dans la nation Comores. L'inexistence de cette classe est la cause certaine d'une grande partie des injustices, Il faut donc la rétablir pour redonner force et équilibre au pays. C'est une question de vie ou de mort .Pour y arriver nous avons le devoir de réveiller les couches sociales pour enfin partir à la reconquête de notre statut asphyxié volontairement par les politiques.
Aucun enfant ne peut être parent sans avoir préalablement été adulte, comme aucun pauvre ne sera riche sans avoir préalablement passé par la classe moyenne. Aucune société ne peut être prospère sans Classe Moyenne.
J'adresse ce message à ma génération et à celle à venir, car sans une classe moyenne aux Comores « Aucune révolution n'est possible ».
Aux Comores, il existe seulement deux classes sociales bien distinctes : les très riches et les très pauvres. C'est la classe moyenne qui devrait assurer la liaison entre le désir quotidien et les valeurs sociales. C'est cette classe moyenne qui devrait être le médiateur entre la soumission des plus pauvres et la mauvaise foi de ceux qui nous gouvernent, qui pillent sans foi ni loi les deniers publics. Mais lorsque nous avons hélas, des juges pauvres, des journalistes pauvres, des professeurs pauvres, des médecins pauvres..., cela je l'appelle ''le marketing assassin des autorités ayant comme finalité dévaloriser les cadres, pour pouvoir leur donner le statut d'enfants soumis''. « Tiens et fermes ta gueule ».
La classe moyenne doit se rendre compte elle-même, pour conquérir ou reconquérir son statut. C'est mon combat citoyen, que j'invite « le bataillon citoyen » à réclamer l'existence d'une classe moyenne aux Comores, avant une révolution sans armes, pour faire des Comores « Comm-Or ».
Quels sont la place et le rôle de la classe moyenne ? [Ce qui suit c'est un extrait d'une partie de mon livre « Comores, le symptôme du chaos » cela dit il y a droits d'auteur à respecter].
La société comorienne manque d'équilibre social, elle est frustrée par les désordres politiques, économiques et sociaux. A partir du constat que des inégalités existent entre les différentes îles, plusieurs questions se posent : pourquoi ces injustices perdurent-elles aux Comores ? Et quels en sont les acteurs ? De quoi notre société a-t-elle besoin ?
Aux Comores, seulement 2 à 7 % des habitants sont épargnés de la misère. Tous les autres en sont frappés à des degrés divers. On comprend alors sans effort de l'existence aux Comores des deux seules classes sociales bien distinctes : les très riches et les très pauvres. Entre ces deux extrêmes, il manque la classe sociale qui devrait constituer la plus grande partie du peuple : « la classe moyenne ».
Si on prend l'exemple de l'évolution humaine en général, il y a trois grandes étapes à franchir, qu'on appelle aussi la loi de la nature humaine. Pour les spécialistes de la programmation neurolinguistique (PNL) c'est le triple moi. Je vais utiliser le triple moi de la PNL pour tenter d'expliquer clairement quels sont la place et le rôle de la classe moyenne dans la Société comorienne. Pour la PNL, chaque individu possède en lui trois états : Le Parent, l'Adulte et l'Enfant.
• Le rôle du parent est de nourrir, et de défendre les valeurs sociales.
• L'Adulte est là pour programmer, auditionner, s'étonner et se passionner, pour réfléchir sur ce qui est bon et ce qui est mauvais. Il a surtout un rôle de liaison entre le parent et l'enfant. Il est le juste milieu entre les plus âgés et les plus jeunes. L'adulte est égale distance entre le parent et l'enfant, d'où son rôle de médiateur.
• L'Enfant, a plutôt des ressentis, des besoins à satisfaire. Quand ces besoins ne sont pas satisfaits, les conséquences sont immédiates : ou bien l'enfant se révolte (exemple Anjouan en 1997) et on parle d'un enfant rebelle ; ou bien il se laisse faire, et c'est un enfant soumis.
Quelles interactions entre parents, adultes et enfants sur nos préoccupations de la classe moyenne ?
La classe moyenne est dans le stade Adulte. Elle est un facteur d'équilibre et c'est elle qui assure l'avenir de la société. Si l'adulte n'existe pas (classe moyenne) dans une société : la liaison entre riches et pauvres (enfants-parents) est rompue
Lorsque dans une société, certaines personnes se refusent à voir émerger une classe moyenne, c'est qu'ils se refusent aussi à voir se développer une jeunesse responsable et capable de constituer l'élite de demain, destinée à remplacer la classe dirigeante actuelle.
La classe moyenne, c'est la classe de l'équilibre, celle des journalistes, des juges, des intellectuelles, des travailleurs, des médecins, des artistes..., ce sont ces cadres qui se retrouvent au bas de l'échelle aux Comores. C'est un véritable bouleversement des identités sociales, étant donné que l'écart se creuse vertigineusement entre riches et pauvres.
Ces intellectuels ne mangent pas à leur faim, ils ne sont plus en mesure d'éduquer leurs enfants, ils ne sont plus capables de réfléchir, alors qu'ils devraient être un des rouages essentiels de l'Etat.
La marginalisation ou même la suppression pure et simple de la classe moyenne, « rend IMPOSSIBLE l'idée d'une révolution Comorienne ». Hélas cela ne profite sans doute qu'aux politiques et aux grands patrons.
Ont-ils conscience d'agir ainsi ? Probablement oui, car c'est la classe moyenne qui devrait assurer la liaison entre le désir quotidien et les valeurs sociales. Elle devrait être le médiateur entre la soumission des plus jeunes et la mauvaise foi d'un parent critique et passif. Le tort des politiques par contre, ils devaient savoir aussi, que c'est la classe moyenne qui peut jouer le rôle d'un fusible, entre la révolte d'un peuple qui saigne et la bonne foi d'un gouvernement réformiste nourricier et actif, même si les résultats ne sont pas encore visible.
Celui qui ne veut pas favoriser le développement de la classe moyenne dans un pays est un ennemi de ce peuple !
Par Mrimdu
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