Qu'est-ce que c'est ? Le syndrome de la vessie hyperactive se définit par des envies d'uriner impérieuses et qui reviennent...
Qu'est-ce que c'est ?
Le syndrome de la vessie hyperactive se définit par des envies d'uriner impérieuses et qui reviennent très souvent, plus de 8 fois par 24 heures. Cette maladie touche 22 millions d'Européens. Hommes et femmes sont concernés à tout âge, même si ces dernières sont plus souvent touchées. Plus de la moitié des personnes touchées n'auraient pas de traitement car elles n'oseraient pas en parler avec leur médecin.
Quelles sont les causes ?
La cause est clairement identifiée : le muscle pelvien, qui se situe au niveau inférieur de la vessie, se contracte trop souvent, intempestivement, ce qui provoque l'envie d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Quels sont les symptômes ?
- Le symptôme le plus fréquente est l'envie d'uriner très fréquente et souvent très urgente. Parfois, cela va même jusqu'à organiser sa vie en fonction de la proximité ou non de toilettes.
- Ces envies pressantes peuvent être accompagnées de petites fuites, mais ce n'est pas toujours le cas.
- Des besoins fréquents de se relever la nuit.
La plupart des malades souffrent heureusement d'une forme bénigne de la maladie et ne sont dont que légèrement handicapés au quotidien.
Comment fait-on le diagnostic ?
Le diagnostic s'établit essentiellement suite à un questionnaire détaillé durant lequel le médecin évalue l'ampleur de la gêne occasionnée. Cette maladie est largement sous-diagnostiquée car les patients osent peu en parler et les médecins ne pensent pas forcément à poser la question.
Un examen physique peut être pratiqué, ainsi qu'une analyse d'urine. Le médecin peut également demander au patient de tenir un "calendrier mictionnel" pendant quelques jours, visant à répertorier le nombre de fois où il a uriné dans la journée, à quelle heure, etc.
Quelle est l'évolution ?
Le syndrome de la vessie hyperactive n'est pas forcément évolutif, il est bénin mais peut poser problème au quotidien : besoin d'avoir des toilettes à proximité en permanence, fuites urinaires… Cela peut créer un handicap aussi bien au niveau personnel que professionnel.
Quels sont les traitements ?
Il existe de nombreux traitements efficaces contre la vessie hyperactive.
- Une hygiène de vie adaptée peut permettre de réduire la gêne : limiter les aliments ou les boissons diurétiques tels que le café et le thé, ne pas se priver de boire de l'eau mais éviter d'en absorber en trop grand quantité avant d'aller se coucher. Pratiquer des sports comme le cyclisme ou la natation, moins traumatisants pour les muscles concernés que le jogging ou la gymnastique. Ne pas se précipiter aux toilettes dès que l'envie se fait sentir.
- Les anti-cholinergiques permettent d'agir sur les nerfs qui contrôlent les muscles de la vessie.
- La rééducation, guidée par un kinésithérapeute ou une sage-femme, permet d'apprendre à mieux maîtriser ces muscles.
- La chirurgie est utilisée en ultime recours.Elle agit elle aussi sur les nerfs responsables des mouvements des muscles de la vessie.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste.
Avertissement : les fiches Maladies sont desfiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui enconséquence doivent faire l'objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L'InternauteMagazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies.
Lu sur sante.journaldesfemmes.com
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le syndrome de la vessie hyperactive se définit par des envies d'uriner impérieuses et qui reviennent très souvent, plus de 8 fois par 24 heures. Cette maladie touche 22 millions d'Européens. Hommes et femmes sont concernés à tout âge, même si ces dernières sont plus souvent touchées. Plus de la moitié des personnes touchées n'auraient pas de traitement car elles n'oseraient pas en parler avec leur médecin.
Quelles sont les causes ?
La cause est clairement identifiée : le muscle pelvien, qui se situe au niveau inférieur de la vessie, se contracte trop souvent, intempestivement, ce qui provoque l'envie d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Quels sont les symptômes ?
- Le symptôme le plus fréquente est l'envie d'uriner très fréquente et souvent très urgente. Parfois, cela va même jusqu'à organiser sa vie en fonction de la proximité ou non de toilettes.
- Ces envies pressantes peuvent être accompagnées de petites fuites, mais ce n'est pas toujours le cas.
- Des besoins fréquents de se relever la nuit.
La plupart des malades souffrent heureusement d'une forme bénigne de la maladie et ne sont dont que légèrement handicapés au quotidien.
Comment fait-on le diagnostic ?
Le diagnostic s'établit essentiellement suite à un questionnaire détaillé durant lequel le médecin évalue l'ampleur de la gêne occasionnée. Cette maladie est largement sous-diagnostiquée car les patients osent peu en parler et les médecins ne pensent pas forcément à poser la question.
Un examen physique peut être pratiqué, ainsi qu'une analyse d'urine. Le médecin peut également demander au patient de tenir un "calendrier mictionnel" pendant quelques jours, visant à répertorier le nombre de fois où il a uriné dans la journée, à quelle heure, etc.
Quelle est l'évolution ?
Le syndrome de la vessie hyperactive n'est pas forcément évolutif, il est bénin mais peut poser problème au quotidien : besoin d'avoir des toilettes à proximité en permanence, fuites urinaires… Cela peut créer un handicap aussi bien au niveau personnel que professionnel.
Quels sont les traitements ?
Il existe de nombreux traitements efficaces contre la vessie hyperactive.
- Une hygiène de vie adaptée peut permettre de réduire la gêne : limiter les aliments ou les boissons diurétiques tels que le café et le thé, ne pas se priver de boire de l'eau mais éviter d'en absorber en trop grand quantité avant d'aller se coucher. Pratiquer des sports comme le cyclisme ou la natation, moins traumatisants pour les muscles concernés que le jogging ou la gymnastique. Ne pas se précipiter aux toilettes dès que l'envie se fait sentir.
- Les anti-cholinergiques permettent d'agir sur les nerfs qui contrôlent les muscles de la vessie.
- La rééducation, guidée par un kinésithérapeute ou une sage-femme, permet d'apprendre à mieux maîtriser ces muscles.
- La chirurgie est utilisée en ultime recours.Elle agit elle aussi sur les nerfs responsables des mouvements des muscles de la vessie.
Qui consulter ?
Le médecin généraliste.
Avertissement : les fiches Maladies sont desfiches informatives qui ne peuvent être considérées comme exhaustives et qui enconséquence doivent faire l'objet de vérifications. En aucun cas, ces informations ne peuvent se substituer à un avis médical. Pour diagnostiquer ou soigner une maladie, il est indispensable de consulter un médecin. L'InternauteMagazine ne pourra être tenu responsable des conséquences résultant de la consultation des fiches Maladies.
Lu sur sante.journaldesfemmes.com
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le journal de la diaspora comorienne en France et dans le monde : Information et actualité en temps réel 24h/24 et 7j/7.