Un temps de réaction lent ou variable pourrait être un moyen de déterminer son espérance de vie, d'après les recherches d'une équ...
Un temps de réaction lent ou variable pourrait être un moyen de déterminer son espérance de vie, d'après les recherches d'une équipe britannique. Les personnes le plus lentes augmenteraient de 25% les risques de mourir jeune par rapport aux personnes plus rapides.
Chez les animaux, un manque de réactivité augmente les risques de mort précoce. Selon une étude menée par des chercheurs britannique de l'University college London et de l'université d'Edinbourg, la lenteur chez les hommes serait également synonyme d'une vie courte. Dans la revue scientifique PlosOne, les scientifiques expliquent avoir soumis 5 134 personnes, âgées de 20 à 59 ans, à un test de réactivité très simple. Les participants à l'étude devaient presser un bouton lorsqu'une image apparaissait sur leur ordinateur, à cinquante reprises, sans avoir été entrainés. En évitant tout choix, ce test ne pénalise ni les indécis, ni les incultes, selon les chercheurs.
Chez les animaux, un manque de réactivité augmente les risques de mort précoce. Selon une étude menée par des chercheurs britannique de l'University college London et de l'université d'Edinbourg, la lenteur chez les hommes serait également synonyme d'une vie courte. Dans la revue scientifique PlosOne, les scientifiques expliquent avoir soumis 5 134 personnes, âgées de 20 à 59 ans, à un test de réactivité très simple. Les participants à l'étude devaient presser un bouton lorsqu'une image apparaissait sur leur ordinateur, à cinquante reprises, sans avoir été entrainés. En évitant tout choix, ce test ne pénalise ni les indécis, ni les incultes, selon les chercheurs.
Un système nerveux central détérioré
Au bout de quinze années de suivi, 378 personnes faisant partie du groupe, soit 7,4%, sont décédés. Les auteurs de l'étude ont constaté que les personnes ayant répondu plus lentement au test de réactivité étaient susceptibles de mourir plus jeunes (25% de risques en plus), tout comme celles qui ont eu un temps de réaction variable d'un test à l'autre (36%). "Le statut socio-économique, l'hygiène de vie et les facteurs de risques cardio-vasculaires avérés expliquent partiellement, mais pas complètement, ces associations", indiquent les chercheurs.
Selon le docteur Gareth Hagger-Johnson, auteur principal de l'étude, le temps de réaction lent ou variable serait la manifestation d'un système nerveux central qui se dégrade aussi vite que le reste du corps. Un simple test de réactivité pourrait ainsi révéler son espérance de vie.
Lu sur topsante.com
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