Le Ministre de l’intérieur de l’Union des Comores, après les informations inquiétantes recueillies par-ci et par-là concernant le fonctio...
Le Ministre de l’intérieur de
l’Union des Comores, après les informations inquiétantes recueillies par-ci et par-là concernant le fonctionnement de ses services, a voulu se rapprocher de ses troupes pour s’enquérir de ce qui se trame. Il tomba sur un grand os de travers : Une affaire tentaculaire de corruption, d’insécurité et d’immigration secoue les services
internes depuis une semaine à son insu. Et quand le Ministre a voulu en
savoir plus pour prendre les mesures qui s’imposent ; surprise, le DG
de la DNST s’interpose.
Tout commence quand trois passagers en provenance de Moroni, munis de cartes de séjours maorais sont arrêtées à Paris Charles De Gaulle la semaine dernière et reconduits à Moroni par le même avion. Les
intéressés qui ont déboursé la somme de 4 000 euros chacun, n’ont rien
compris dans la combine. Pour eux tout le problème se situerait à Moroni
mais en France sauf délation, ils ne devraient pas avoir d’inquiétudes.
Les pièces d’identité étaient correctes et valides. Ces candidats malheureux continuent à demander qui
les a balancés et la restitution de leur argent, puisqu’ils ont été
informés que toute la cellule de passade à Moroni - Hahaya avait donné
sa bénédiction.
A la Direction Générale, le
Commissaire Madi Hamada qui continue à remplir illégalement les
fonctions de Directeur général Adjoint de la DNST à la place
d'Abdillah Mohamed Soilih nommé depuis un moment, coiffait l’opération clandestine de passage. A la PAF de Hahaya, l’adjoint au Chef de ce service servait
de relais sur place. Le Commissaire Ibrahim l’homme à tout faire et le
tout puissant Paul Mlanao jouaient le rôle d’effaceurs de traces dans
les commérages de l’intérieur et de l’extérieur.
Qui a pu donc balancer cette affaire jusqu’à ce que ces faussaires soient renvoyés de Paris et jusqu'à ce que le Ministre
de l’intérieur soit informé de la forfaiture?
Le Ministre de l’intérieur, comme toute personne qui se respecte voudrait remettre ce dossier puant
à la Justice, mais sans compter sur le refus catégorique du Directeur
Général de la DNST qui veut vaille que vaille protéger ces agents qui le
protègent dans d'autres situations.
Dans cette
affaire, il n’y a que le maillon faible qui a subi les sanctions préliminaires ;
il s’agit de l’Adjoint de la PAF qui est suspendu de ses fonctions. Le
reste des membres du réseau est libre de mouvements et de fonction.
Attendons
jusqu’à la fin de la semaine pour savoir qui va l’emporter entre le
Directeur National de la Sûreté du Territoire qui est d’origine
mohélienne et son Ministre de tutelle.
Quand la Commission Anticorruption a obtenu les pleins pouvoirs de police et de justice, ce sera sûrement pour inquiéter des brebis galeuses, mais les enfants chéris du pouvoir resteront toujours des intouchables de la république.
Un Officier mécontent