La cérémonie solennelle marquant la reformation à Bangui des Forces armées centrafricaines (FACA) s’est achevée dans la violence mercredi av...
La cérémonie solennelle marquant la reformation à Bangui des Forces armées centrafricaines (FACA) s’est achevée dans la violence mercredi avec la mort d’un homme, lynché par des soldats qui l’accusaient d’être un ancien rebelle, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Quelques minutes après le départ des officiels, notamment de la présidente Catherine Samba Panza qui venait de s’adresser aux soldats réunis dans l’enceinte de l’école nationale de la magistrature, des éléments des FACA s’en sont pris à un jeune homme en civil, l’accusant d’être un membre de la Séléka (ex-rébellion), le frappant à coup de bottes, de pierre et de couteau avant de le déshabiller, de le trainer sur la rue et de s’acharner sur son cadavre.
Ce lynchage, auquel s’est rapidement jointe une foule ivre de colère, s’est déroulé sous les yeux de soldats de la force africaine (Misca), qui assuraient la sécurité de la cérémonie, a constaté l’AFP.
Selon des témoins, le corps a ensuite été démembré puis incendié, avant que la Misca intervienne en tirant des gaz larymogènes et des coups de feu en l’air pour disperser la foule.
Juste auparavant, la présidente de transition avait dit sa «fierté de voir autant d’éléments des FACA réunis» lors de cette cérémonie, censée marquer la reformation des FACA, dispersées depuis le coup d’État de mars 2013 qui a vu l’arrivée au pouvoir de la Séléka et de son chef Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier.
Mme Samba Panza avait notamment assuré aux militaires être en «pourparlers» avec les partenaires de la Centrafrique pour pouvoir assurer le règlement des soldes, impayées depuis cinq mois, et équiper les FACA «pour qu’elles puissent assumer leur mission de sécurisation de Bangui et du territoire national».
Les plus hautes autorités du gouvernement de transition et des Forces armées assistaient à la cérémonie, de même que le général Francisco Soriano, commandant la force française Sangaris, ainsi que le général Atanase Kararuza, commandant-adjoint de la Force africaine (Misca).
Les violences ont éclaté sitôt le cortège officiel parti, au moment de la dispersion des quelque 4.000 soldats centrafricains présents à la cérémonie. Aucune réaction n’a pu être immédiatement obtenue auprès des autorités de transition, de la Misca ou de la force Sangaris. AFP
Quelques minutes après le départ des officiels, notamment de la présidente Catherine Samba Panza qui venait de s’adresser aux soldats réunis dans l’enceinte de l’école nationale de la magistrature, des éléments des FACA s’en sont pris à un jeune homme en civil, l’accusant d’être un membre de la Séléka (ex-rébellion), le frappant à coup de bottes, de pierre et de couteau avant de le déshabiller, de le trainer sur la rue et de s’acharner sur son cadavre.
Ce lynchage, auquel s’est rapidement jointe une foule ivre de colère, s’est déroulé sous les yeux de soldats de la force africaine (Misca), qui assuraient la sécurité de la cérémonie, a constaté l’AFP.
Selon des témoins, le corps a ensuite été démembré puis incendié, avant que la Misca intervienne en tirant des gaz larymogènes et des coups de feu en l’air pour disperser la foule.
Juste auparavant, la présidente de transition avait dit sa «fierté de voir autant d’éléments des FACA réunis» lors de cette cérémonie, censée marquer la reformation des FACA, dispersées depuis le coup d’État de mars 2013 qui a vu l’arrivée au pouvoir de la Séléka et de son chef Michel Djotodia, contraint à la démission le 10 janvier.
Mme Samba Panza avait notamment assuré aux militaires être en «pourparlers» avec les partenaires de la Centrafrique pour pouvoir assurer le règlement des soldes, impayées depuis cinq mois, et équiper les FACA «pour qu’elles puissent assumer leur mission de sécurisation de Bangui et du territoire national».
Les plus hautes autorités du gouvernement de transition et des Forces armées assistaient à la cérémonie, de même que le général Francisco Soriano, commandant la force française Sangaris, ainsi que le général Atanase Kararuza, commandant-adjoint de la Force africaine (Misca).
Les violences ont éclaté sitôt le cortège officiel parti, au moment de la dispersion des quelque 4.000 soldats centrafricains présents à la cérémonie. Aucune réaction n’a pu être immédiatement obtenue auprès des autorités de transition, de la Misca ou de la force Sangaris. AFP
Central Africa soldiers lynch ex-rebel at military ceremony : http://t.co/dsTYD50nP0 #AFP pic.twitter.com/SfL4WvPOqA
— AFP Photo Department (@AFPphoto) 5 Février 2014