C’est clair, c’est net et sans fioriture. L’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Christopher Ross aurait pris la s...
C’est clair, c’est net et
sans fioriture.
L’Envoyé Personnel du
Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Christopher Ross aurait pris la seule
décision qui s’imposait face aux turpidudes des autorités algériennes sur le
dossier du Sahara marocain.
En effet, dès la conclusion
de son périple dans la région pour débloquer le dossier du Sahara marocain, des
rumeurs de plus en plus persistantes dans les couloirs onusiens de Manhatan,
indiquent que Monsieur Ross aurait décidé de geler ce dossier juqu’au mois de
juin 2014.
Cette décision aurait été
prise après qu’il eut constaté des incapacités de l’Algérie, qui se trouve
dirigé par un Président paralysé et malade, mais aussi du polisario, en proie à
des insurrections incessantes des séquestrés sahraouis des camps de la honte de
Tindouf.
De plus, Monsieur
Christopher est convaincu que le pouvoir algérien et le polisario sont
totalement inaptes à fournir le moindre effort pour l’avancée du dossier.
L’Envoyé Personnel du
Secrétaire Général pour le Sahara aurait décidé de réactiver le dossier du
Sahara marocain vers l’été 2014 en attendant que la situation intérieure
algérienne se clarifie, car une éventuellecandidature du président Abdelaziz Bouteflika pourrait embraser le
pays en entier, alors que les premières prémices d’une implosion du pouvoir ont
commencé à la ville de Ghardaïa où un conflit ethnique et confessionnel efface
de ce territoire toute autorité du pouvoir algérien.
Sur ce dernier point, il est
à signaler que de nombreuses associations Amazighs ont adressé une lettre au Secrétaire
Général de l’ONU lui demandant de dépêcher des casques bleus dans la région de
Ghardaia pour protéger la population Mozabite.
Une demande qui s’appuie sur
des informations avérées d’une récente arrivée de 3000 soldats algériens dans
la région avec pour mission de mettre un terme à ce mouvement de révolte et de préparer
des actes de vengeance contre les Amazighs de la région pour les punir d'avoir
notamment ébruité les crimes dont ils sont victimes.
Il en est de même pour les
responsables polisariens dépassés par le ras le bol manifesté par les tribus
sahraouies des camps des séquestrés de Tindouf et qui pourraient être balayés vu
l’ampleur des insurrections qui s’y déroulent quotidiennement.
Au final les autorités
algériennes et les responsables polisariens viennent d’apporter la preuve au
monde entier qu’ils sont décidés à faire perdurer ce conflit artificiel du
Sahara marocain pour des raisons bassement mercantiles et de politique
intérieure.
Farid Mnebhi.