Le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Jean Claude de l’Estrac, a annoncé la tenue du 4ème Sommet de chefs d’Eta...
Le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI), Jean Claude de l’Estrac, a annoncé la tenue du 4ème Sommet de chefs d’Etat et de gouvernement prévu pour en juillet aux Comores. Le dernier sommet date de 2005 et s’était réuni à Antananarivo.
C’est lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de la COI, aux Seychelles, à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de l’Accord de Victoria, que la décision a été prise. Le Sommet sera précédé d’une réunion du Conseil des ministres.
Le président des Comores, Ikililou Dhoinine, recevra ses homologues, le président français François Hollande qui a confirmé sa participation, le nouveau président malgache, Hery Rajaonarimampianina, dont l’investiture est prévue pour le 25 janvier, ainsi que le président des Seychelles, James Michel et le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam.
Le Secrétaire général a souligné que l’agenda de la conférence n’a pas encore été validé par le Conseil des ministres mais il estime qu’il ne manquera pas de poser quelques-unes des questions clés pour l’avenir de l’organisation qui font l’objet de débats au sein de l’organisation.
Lors de son discours à la cérémonie officielle marquant le 30e anniversaire de l’Accord de Victoria, en présence du président James Michel et des ministres des Affaires étrangères des pays membres et de l’Ambassadrice Claudine Ledoux, représentante du ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, le Secrétaire général a proposé notamment de changer l’appellation de l’organisation.
« En cette année du 30e anniversaire de l’Accord de Victoria, je ne vois pas de plus beau cadeau que nous pourrions faire à nous-mêmes que de passer l’idée technique de Commission à l’ardente ambition de Communauté. »
La question de d’élargissement et ou de l’approfondissement de la COI pourrait également être débattue. L’organisation est aujourd’hui en présence d’une demande du Sri Lanka. Les Maldives ont exprimé un intérêt… Cette question est complexe et la COI a demandé à ce sujet l’étude d’un expert.
L’autonomie financière de l’organisation régionale sera également abordée. La COI est financée par les Etats membres pour son administration et par des bailleurs pour ses projets (à 70% par l’Union européenne). Jean Claude de l’Estrac estime que la COI doit pouvoir compter sur une implication plus forte de ses pays membres, d’autant plus que le principal bailleur, l’Union européenne lie une part de son financement au poids de la contribution financière des Etats membres.
La connectivité, aérienne, maritime, numérique, audiovisuelle, constituera certainement un des thèmes prioritaires du Sommet, car elle est une préoccupation majeure de nos Etats, a souligné le Secrétaire général. Pour n’évoquer que l’aspect aérien, un plaidoyer pour une stratégie régionale du transport aérien, « Les Ailes de l’Indianocéanie », a été publié et transmis aux autorités gouvernementales. Ses conclusions feront l’objet de discussions lors d’une conférence des ministres de l’Aviation civile et des Transports. La réunion des ministres des Affaires étrangères aux Seychelles a demandé la convocation urgente de cette conférence.
« Il en va de la compétitivité de notre région. Je rappelle que les liaisons inter-îles sont 185% plus chers que les vols intra-Caraïbes par exemple sur des distances équivalentes », souligne le Secrétaire général.
Dans ce contexte les Seychelles ont proposé l’établissement d’un marché unique du transport aérien dans l’Indianocéanie.
Par ailleurs, le 29ème Conseil des ministres de la COI se tiendra à Moroni en mars-avril. A cette occasion, l’Union des Comores cèdera la présidence du Conseil de la COI à Madagascar, la Grande Île n’ayant pu, à deux reprises, assumer ce mandat.
Lu sur clicanoo.re
C’est lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de la COI, aux Seychelles, à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de l’Accord de Victoria, que la décision a été prise. Le Sommet sera précédé d’une réunion du Conseil des ministres.
Le président des Comores, Ikililou Dhoinine, recevra ses homologues, le président français François Hollande qui a confirmé sa participation, le nouveau président malgache, Hery Rajaonarimampianina, dont l’investiture est prévue pour le 25 janvier, ainsi que le président des Seychelles, James Michel et le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam.
Le Secrétaire général a souligné que l’agenda de la conférence n’a pas encore été validé par le Conseil des ministres mais il estime qu’il ne manquera pas de poser quelques-unes des questions clés pour l’avenir de l’organisation qui font l’objet de débats au sein de l’organisation.
Lors de son discours à la cérémonie officielle marquant le 30e anniversaire de l’Accord de Victoria, en présence du président James Michel et des ministres des Affaires étrangères des pays membres et de l’Ambassadrice Claudine Ledoux, représentante du ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, le Secrétaire général a proposé notamment de changer l’appellation de l’organisation.
« En cette année du 30e anniversaire de l’Accord de Victoria, je ne vois pas de plus beau cadeau que nous pourrions faire à nous-mêmes que de passer l’idée technique de Commission à l’ardente ambition de Communauté. »
La question de d’élargissement et ou de l’approfondissement de la COI pourrait également être débattue. L’organisation est aujourd’hui en présence d’une demande du Sri Lanka. Les Maldives ont exprimé un intérêt… Cette question est complexe et la COI a demandé à ce sujet l’étude d’un expert.
L’autonomie financière de l’organisation régionale sera également abordée. La COI est financée par les Etats membres pour son administration et par des bailleurs pour ses projets (à 70% par l’Union européenne). Jean Claude de l’Estrac estime que la COI doit pouvoir compter sur une implication plus forte de ses pays membres, d’autant plus que le principal bailleur, l’Union européenne lie une part de son financement au poids de la contribution financière des Etats membres.
La connectivité, aérienne, maritime, numérique, audiovisuelle, constituera certainement un des thèmes prioritaires du Sommet, car elle est une préoccupation majeure de nos Etats, a souligné le Secrétaire général. Pour n’évoquer que l’aspect aérien, un plaidoyer pour une stratégie régionale du transport aérien, « Les Ailes de l’Indianocéanie », a été publié et transmis aux autorités gouvernementales. Ses conclusions feront l’objet de discussions lors d’une conférence des ministres de l’Aviation civile et des Transports. La réunion des ministres des Affaires étrangères aux Seychelles a demandé la convocation urgente de cette conférence.
« Il en va de la compétitivité de notre région. Je rappelle que les liaisons inter-îles sont 185% plus chers que les vols intra-Caraïbes par exemple sur des distances équivalentes », souligne le Secrétaire général.
Dans ce contexte les Seychelles ont proposé l’établissement d’un marché unique du transport aérien dans l’Indianocéanie.
Par ailleurs, le 29ème Conseil des ministres de la COI se tiendra à Moroni en mars-avril. A cette occasion, l’Union des Comores cèdera la présidence du Conseil de la COI à Madagascar, la Grande Île n’ayant pu, à deux reprises, assumer ce mandat.
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