En remplaçant Omar Mgomri par Ibrahim Mzé Abdallah à la tête de la Mamwe, une société d'Etat en pleine crise depuis plusieurs années, le...
En remplaçant Omar Mgomri par Ibrahim Mzé Abdallah à la tête de la Mamwe, une société d'Etat en pleine crise depuis plusieurs années, le gouvernement et le chef de l'Etat semblent ignorer l'ampleur de cette crise. Mamwe est une société gravement malade, car rongée jusqu'à la moelle épinière par la corruption, la mauvaise gestion et les trafics de tout genre.
Omar Mgomri, avec sa réputation d'homme de rigueur et intelligent, a été jugé capable de redresser la société. Mais après avoir réussi à mettre tout le personnel à son dos, il vient d'échouer cette mission et se faire sortir par la petite porte, même si par manque d'humilité, il continue de croire son dur comme fer que son bilan est positif.
Pour le remplacer et éviter des manifestations en ce début d'année électorale, le gouvernement fait un choix très discutable. Ibrahim Mzé Abdallah, ancien directeur général de l'ANRTIC après avoir été directeur des Nouvelles technologies à Comores Télécom.
A l'ANRTIC, Ibrahim Mzé n'a fait que deux ans et demi au lieu des quatre ans prévus par les statuts de la société. Et c'est l'actuel chef de l'Etat qui l'a fait remplacé par Mohamed Said Alfeine. Et pour cause, Ibrahim Mze Abdallah a été soupçonné de malversation liées à la vente des numéros de téléphones comoriens, et de faire de l'ANRTIC un réseau de trafics de visas vers l'Europe. C'est aussi l'homme de l'affaire Vocalpad sous la présidence Sambi. Il est vrai qu'aucune action judiciaire n'a été engagée à son encontre pour élucider ces dossiers, mais le gouvernement qui l'a mis à la porte de l'ANRTIC devait comprendre que le remettre à la tête d'une autre société aussi ébranlée que la Mamwe, ce n'est pas rassurant aux yeux de la population. Et puis c'est un risque énorme de tirer encore la société vers le bas.
Omar Mgomri, avec sa réputation d'homme de rigueur et intelligent, a été jugé capable de redresser la société. Mais après avoir réussi à mettre tout le personnel à son dos, il vient d'échouer cette mission et se faire sortir par la petite porte, même si par manque d'humilité, il continue de croire son dur comme fer que son bilan est positif.
Pour le remplacer et éviter des manifestations en ce début d'année électorale, le gouvernement fait un choix très discutable. Ibrahim Mzé Abdallah, ancien directeur général de l'ANRTIC après avoir été directeur des Nouvelles technologies à Comores Télécom.
A l'ANRTIC, Ibrahim Mzé n'a fait que deux ans et demi au lieu des quatre ans prévus par les statuts de la société. Et c'est l'actuel chef de l'Etat qui l'a fait remplacé par Mohamed Said Alfeine. Et pour cause, Ibrahim Mze Abdallah a été soupçonné de malversation liées à la vente des numéros de téléphones comoriens, et de faire de l'ANRTIC un réseau de trafics de visas vers l'Europe. C'est aussi l'homme de l'affaire Vocalpad sous la présidence Sambi. Il est vrai qu'aucune action judiciaire n'a été engagée à son encontre pour élucider ces dossiers, mais le gouvernement qui l'a mis à la porte de l'ANRTIC devait comprendre que le remettre à la tête d'une autre société aussi ébranlée que la Mamwe, ce n'est pas rassurant aux yeux de la population. Et puis c'est un risque énorme de tirer encore la société vers le bas.