Les habitants des Comores et de Madagascar ne croient guère à l'honnêteté et l'intégrité du secteur public, à en juger par l' I...
Les habitants des Comores et de Madagascar ne croient guère à l'honnêteté et l'intégrité du secteur public, à en juger par l'Index de perception de la corruption (IPC) du secteur public, établi chaque année par Transparency International.
Le rapport mesure les niveaux perçus de corruption du secteur public et "sert de rappel que l'abus de pouvoir, les marchés opaques et les pots-de-vins continuent à faire des ravages dans les sociétés du monde entier," est-il écrit sur le site [anglais]. Sur une échelle de 0 (fortement corrompu) à 100 (très propre), plus des deux tiers des pays de l'index se situaient en-dessous de 50.
Les Comores et Madagascar étaient ex-aequo 127èmes sur 177 pays, avec une note de 28. Le Cameroun a fait pire, sortant 144ème avec une note de 25.
Etat des lieux dans ces trois pays francophones d'Afrique.
Comores
Etat de la corruption
Toyb Ahmed à Moroni pour AlWatan Info résume la situation en matière de corruption aux Comores :
Les Comores sont placées au 127ème rang sur 177 pays évalués, avec la note de vingt-huit points sur cent. L'archipel grignote encore six places en comparaison au classement de 2012. l'installation de la Commission nationale de prévention et lutte contre la corruption (Cnplc) par le président Ikililou Dhoinine avait posé la première pierre. Dans la foulée, le chef de l'Etat avait concrétisé sa volonté de transparence dans la chose publique par la signature du décret d'application instituant l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp). La Justice comorienne est régulièrement pointée du doigt, accusée de laxisme dans la répression des actes de corruption.
Solutions
Al-hamdi Abdillah Hamdi, un journaliste-citoyen de Moroni, a proposé les mesures suivantes pour faire baisser le niveau de corruption aux Comores :
On peut noter la mise en place de la Commission anti corruption et l'organe de contrôle des passations des marchés publics.
L'avocat franco-comorien Me Ben Ali Ahmed avait récemment dressé un constat d'échec dans la lutte contre la corruption en indiquant que les mauvais comportements n'ont pas changé d'un iota. En plus des pratiques peu musulmanes dans les administrations publiques et leurs incapacités à rendre des comptes aux citoyens, les forces vives de la nation regrettent régulièrement l'impunité dont bénéficient certaines autorités.