La présence envahissante des hommes à Mharuma dans tous les domaines, politiques, sociale, économique etc.. commence à poser de sérieux pro...
La présence envahissante des hommes à Mharuma dans tous les domaines, politiques, sociale, économique etc.. commence à poser de sérieux problèmes à la gouvernance étatique. Ce phénomène limité à une seule île, l'île de Ngazidja et qui avant, était cantonné au domaine de la gestion traditionnelle des villages a pris de l'ampleur depuis le retour d'Ahmed Abdallah Abdérémane en 978 qui en fin stratège a su utiliser les frustrations de ce groupe humain harcelé par le régime pseudo révolutionnaire d'Ali Soilihi pour en faire son cheval de Troie dans la reconquête de la Gde Comore. On se rappelle leur présence tous les après midi sous le fameux manguier au domicile du président Ahmed Abdallah et le conseil insistant de ce dernier donné à ses proches Wangazidja pour faire le Anda quitte à ce qu'il mette la main dans la poche ou plutôt dans son fonds noir pour les aider.
Depuis lors le phénomène notables a effectivement envahi l'Etat se mêlant de ce qui les regarde par extension à savoir la réconciliation entre communautés et de ce qui ne les regarde pas à savoir la privatisation des société d'état.
L'apogée de cet envahissement fut le bannissement du Gouvernement Ikililou pour crime de lèse -notables. Le gouvernement était obligé de débourser 2 000 000 kmf (deux millions) pour calmer leur colère.
Ayant compris que le rôle qu'ils se sont attribué en étant des soutiens politiques de tel ou tel leader pouvait être plus rentable que les enveloppes des Mawu et autres tahalil , les notables se sont organisés mettant en place des structures organisationnel les , des bureaux avec des fonctions définies de président, Secrétaire général etc. .Avec l'avènement de l'Union des Comores et la délocalisation du pouvoir politique vers les îles les notables ce sont alors divisés en notables Mdjidjengo et notables Union , soutenant le président ou le gouverneur de l'île de Ngazidja contre le président de l'Union . Ce phénomène a atteint son paroxysme du temps d' Azali et Elbak qui avaient tous les deux le titre de président.
Aujourd'hui face aux exigence de la BM et du FMI, de la privatiser certaines société d'Etat, les Directeurs Généraux de ces sociétés moyennant sans doute de grosses enveloppes « nde ze kaboi » ou « karoi » les chaussures pour leur déplacement, ou le coussinet pour aider à porter la mission , les notables qui sont capables d'obtenir un rendez vous avec le président de la République et tous les présidents des autres institutions quand ils veulent , ont pu donc rencontrer le Président Bourhane Hamidou pour plaider la cause de la non privatisation et la non ouverture du capital de Comores Télécoms Exactement comme l'ont fait les cadres de Comores Télécoms.
A l'approche des élections législatives les politiciens qui n'ont rien d'autre à proposer que des promesses intenables vont certainement réfléchir à deux fois avant de décevoir les notables véritables roitelets des villages et des régions à Ngazidja .
Une des solutions à cette situation ubuesque d'une institution non constitutionnel le limitée à seule île et qui a plus de pouvoir que les institutions de l'Etat réunies, une des solutions serait donc de compléter la constitution en adoptant la loi organique qui devrait définir le siège des institutions et déplacer ainsi dans les autres îles la Présidence de l'Union et l'Assemblée. Cela renforcerait aussi la solidarité entre les îles et briserait l'hégémonie des notables qui ne sévissent qu'à Ngazidja ! Une autre solution serait de les insérer dans une structure officielle du genre Conseil Consultatif du Peuple où les notables limités à un certain nombre et âgés de plus de 40 ans seraient élus par leurs paires et seraient renouvelés par 1/3 tous les 5 ans, ceci au niveau du Gouvernorat de Ngazidja bien sûr. Le gouvernorat assurerait leurs jetons de présence à chaque fois qu'ils siégeraient pour une consultation.
Dans tous les cas, au 21ème siècle le phénomène « notables » ne peut pas continuer à exister tel qu'il est et à sévir contre la gouvernance de l'Etat sans aucun contrôle.
Ah ! j'allais oublier de dire que l'intérêt des notables pour les sociétés d'Etat vient aussi du fait que certains d'entre eux sont des fournisseurs clandestins de ces sociétés , ce qui ne marchera plus avec la privatisation où un regard extérieur sur la gestion financière de ces sociétés.
Pour la raison avancée de na pas mettre au chômage des employés, c'est bien beau que ces mêmes notables fassent pression pour embaucher des proches souvent sans qualifications dans les sociétés d'Etat pour ensuite dire qu'on ne peut pas les enlever parce qu'ils seront au chômage !
Depuis lors le phénomène notables a effectivement envahi l'Etat se mêlant de ce qui les regarde par extension à savoir la réconciliation entre communautés et de ce qui ne les regarde pas à savoir la privatisation des société d'état.
L'apogée de cet envahissement fut le bannissement du Gouvernement Ikililou pour crime de lèse -notables. Le gouvernement était obligé de débourser 2 000 000 kmf (deux millions) pour calmer leur colère.
Ayant compris que le rôle qu'ils se sont attribué en étant des soutiens politiques de tel ou tel leader pouvait être plus rentable que les enveloppes des Mawu et autres tahalil , les notables se sont organisés mettant en place des structures organisationnel
Aujourd'hui face aux exigence de la BM et du FMI, de la privatiser certaines société d'Etat, les Directeurs Généraux de ces sociétés moyennant sans doute de grosses enveloppes « nde ze kaboi » ou « karoi » les chaussures pour leur déplacement, ou le coussinet pour aider à porter la mission , les notables qui sont capables d'obtenir un rendez vous avec le président de la République et tous les présidents des autres institutions quand ils veulent , ont pu donc rencontrer le Président Bourhane Hamidou pour plaider la cause de la non privatisation et la non ouverture du capital de Comores Télécoms Exactement comme l'ont fait les cadres de Comores Télécoms.
A l'approche des élections législatives les politiciens qui n'ont rien d'autre à proposer que des promesses intenables vont certainement réfléchir à deux fois avant de décevoir les notables véritables roitelets des villages et des régions à Ngazidja .
Une des solutions à cette situation ubuesque d'une institution non constitutionnel
Dans tous les cas, au 21ème siècle le phénomène « notables » ne peut pas continuer à exister tel qu'il est et à sévir contre la gouvernance de l'Etat sans aucun contrôle.
Ah ! j'allais oublier de dire que l'intérêt des notables pour les sociétés d'Etat vient aussi du fait que certains d'entre eux sont des fournisseurs clandestins de ces sociétés , ce qui ne marchera plus avec la privatisation où un regard extérieur sur la gestion financière de ces sociétés.
Pour la raison avancée de na pas mettre au chômage des employés, c'est bien beau que ces mêmes notables fassent pression pour embaucher des proches souvent sans qualifications dans les sociétés d'Etat pour ensuite dire qu'on ne peut pas les enlever parce qu'ils seront au chômage !
C'est un peu le serpent qui se mord la queue ne trouvez vous pas ?
Aboubacar Ben Said Salim
Aboubacar Ben Said Salim