A Madagascar, le président de la transition Andry Rajoelina sort de sa réserve dans la campagne électorale. Le second tour de l’élection pré...
A Madagascar, le président de la transition Andry Rajoelina sort de sa réserve dans la campagne électorale. Le second tour de l’élection présidentielle, jumelé aux législatives, a lieu ce vendredi 20 décembre 2013. Et dans une interview accordée, dimanche soir, à une radio privée nationale à Tuléar, Andry Rajoelina défend son bilan et attaque le camp de son adversaire, le président en exil Marc Ravalomanana. Les deux hommes s’affrontent par candidats interposés pendant ce scrutin.
Après avoir passé le premier tour dans les coulisses, Andry Rajoelina monte sur la scène. Au sens propre comme au figuré, car quelques minutes avant la longue interview accordée à TVPlus, le président de la transition assistait à un meeting électoral aux côtés de ses candidats aux législatives et à la présidentielle. « Les gens veulent que je parle, ils me réclament, ils veulent m’entendre, raconte-t-il, souriant, sûr de lui. Mais je ne prends pas le micro, je respecte la loi malgache ».
Un décret l’autorise en effet à assister aux meetings sans prendre la parole, mais ce décret contraire à la loi, suscite une vive polémique depuis plusieurs jours. « Il a été adopté au gouvernement par la majorité, il faut l’accepter », ajoute Andry Rajoelina pour clore le débat.
Puis sans jamais le mentionner, il attaque Marc Ravalomanana, son adversaire exilé : « C’est lui le faiseur de coups d’Etat » - il le tient pour responsable des mutineries et des affaires de bombes artisanales… Et c’est encore lui qui, selon Andry Rajoelina, a demandé à la communauté internationale de supprimer les aides.
Quant au scrutin de vendredi, il affirme qu’il rejettera tout trucage des voix. « S’il n’y a pas de fraudes, je ferai une passation démocratique », affirme-t-il.Par RFI
Après avoir passé le premier tour dans les coulisses, Andry Rajoelina monte sur la scène. Au sens propre comme au figuré, car quelques minutes avant la longue interview accordée à TVPlus, le président de la transition assistait à un meeting électoral aux côtés de ses candidats aux législatives et à la présidentielle. « Les gens veulent que je parle, ils me réclament, ils veulent m’entendre, raconte-t-il, souriant, sûr de lui. Mais je ne prends pas le micro, je respecte la loi malgache ».
Un décret l’autorise en effet à assister aux meetings sans prendre la parole, mais ce décret contraire à la loi, suscite une vive polémique depuis plusieurs jours. « Il a été adopté au gouvernement par la majorité, il faut l’accepter », ajoute Andry Rajoelina pour clore le débat.
Puis sans jamais le mentionner, il attaque Marc Ravalomanana, son adversaire exilé : « C’est lui le faiseur de coups d’Etat » - il le tient pour responsable des mutineries et des affaires de bombes artisanales… Et c’est encore lui qui, selon Andry Rajoelina, a demandé à la communauté internationale de supprimer les aides.
Quant au scrutin de vendredi, il affirme qu’il rejettera tout trucage des voix. « S’il n’y a pas de fraudes, je ferai une passation démocratique », affirme-t-il.Par RFI