Alors qu’on pensait que les femmes enceintes entraient dans une zone à risque aux alentours de 35 ans, une étude suédo-norvégienne indique ...
Alors qu’on pensait que les femmes enceintes entraient dans une zone à
risque aux alentours de 35 ans, une étude suédo-norvégienne indique que
le risque de donner naissance à un bébé prématuré augmente dès 30 ans.
Les femmes qui retardent la venue de leur première grossesse et attendent leur premier enfant après 30 ans ont beaucoup plus de risques de souffrir de complications au cours de leur grossesse ou de donner naissance à un bébé prématuré qu’en étant enceinte entre 25 et 29 ans. Ce sont les conclusions d’une vaste étude menée par le Pr Ulla Waldenström et les équipes des Universités de Bergen (Norvège) et de Stockholm (Suède) auprès d’un million de femmes enceintes des deux pays.
Pour la première fois, les chercheurs ont comparé les grossesses de femmes enceintes de leur premier enfant à 30 ans avec celles de femmes âgées de 25 à 29 ans. Les résultats ont montré que les femmes ayant plus de 30 ans avaient cinq fois plus de risques de donner naissance à un bébé grand prématuré entre la 22e et le 31e semaine de grossesse, ou d’accoucher d’un enfant mort-né.
Selon cette étude, publiée dans la revue Obstetrics and Gynecology, les futures mères de 30 ans qui, en outre, sont en surpoids ou fument, ont autant de risques de fausse couche ou de mortalité néonatale que les femmes âgées de 35 à 39 ans. C’est la première fois que les mères de ce groupe d’âge sont considérées comme « à risque » alors qu’auparavant, les médecins alertaient surtout leurs patientes en attente d’un premier enfant après 35 ans.
« Biologiquement, l’âge idéal pour avoir un premier enfant est entre 20 et 29 ans en raison de l’effet physiologique du vieillissement sur l’utérus et le placenta. L’âge du premier enfant est d’autant plus important que de nombreuses femmes n’envisagent pas de s’arrêter à une première grossesse » insiste le Pr Waldenström.
En France, selon les derniers chiffres de l’Insee, les femmes ont en moyenne leur premier enfant à 28 ans, soit quatre ans plus tard qu’à la fin des années 1960. Plus le diplôme de la femme est élevé, plus le premier enfant arrive tard. Cela explique en partie que les femmes deviennent mères plus tard dans le sud de la France ainsi qu’en Île-de-France, où les parts des diplômées sont les plus élevées.
Les femmes qui retardent la venue de leur première grossesse et attendent leur premier enfant après 30 ans ont beaucoup plus de risques de souffrir de complications au cours de leur grossesse ou de donner naissance à un bébé prématuré qu’en étant enceinte entre 25 et 29 ans. Ce sont les conclusions d’une vaste étude menée par le Pr Ulla Waldenström et les équipes des Universités de Bergen (Norvège) et de Stockholm (Suède) auprès d’un million de femmes enceintes des deux pays.
Pour la première fois, les chercheurs ont comparé les grossesses de femmes enceintes de leur premier enfant à 30 ans avec celles de femmes âgées de 25 à 29 ans. Les résultats ont montré que les femmes ayant plus de 30 ans avaient cinq fois plus de risques de donner naissance à un bébé grand prématuré entre la 22e et le 31e semaine de grossesse, ou d’accoucher d’un enfant mort-né.
Selon cette étude, publiée dans la revue Obstetrics and Gynecology, les futures mères de 30 ans qui, en outre, sont en surpoids ou fument, ont autant de risques de fausse couche ou de mortalité néonatale que les femmes âgées de 35 à 39 ans. C’est la première fois que les mères de ce groupe d’âge sont considérées comme « à risque » alors qu’auparavant, les médecins alertaient surtout leurs patientes en attente d’un premier enfant après 35 ans.
« Biologiquement, l’âge idéal pour avoir un premier enfant est entre 20 et 29 ans en raison de l’effet physiologique du vieillissement sur l’utérus et le placenta. L’âge du premier enfant est d’autant plus important que de nombreuses femmes n’envisagent pas de s’arrêter à une première grossesse » insiste le Pr Waldenström.
En France, selon les derniers chiffres de l’Insee, les femmes ont en moyenne leur premier enfant à 28 ans, soit quatre ans plus tard qu’à la fin des années 1960. Plus le diplôme de la femme est élevé, plus le premier enfant arrive tard. Cela explique en partie que les femmes deviennent mères plus tard dans le sud de la France ainsi qu’en Île-de-France, où les parts des diplômées sont les plus élevées.
Par Catherine Cordonnier| topsante.com