Je le dis encore sans voile ! Nos médiats sociaux doivent rester des instances de vérité et non un lieu de démagogie et des polémiques sans...
Je le dis encore sans voile ! Nos médiats sociaux doivent rester des instances de vérité et non un lieu de démagogie et des polémiques sans sources… alors oui, je le dis à visage découvert : les propos de l’ancien Ministre Fahami Said Ibrahim, n’est autre qu’une pure démagogie…
Après qu’ils ont entraîné tout monde dans le gouffre en couvrant les mensonges d’Ahmed Sambi, encore eux, ils sont là pour tromper encore le peuple ; cette fois-ci en excitant leurs passions sans souci aucune de l’intérêt suprême de la nation, mais au contraire en s’occupant de leurs intérêts personnels : Nulle raison ne pourrait justifier le mensonge. Vous responsables politiques, évitez s’il vous plait les propos à connotations raciste, c’est grave, intolérable et inacceptables...
Dans un entretient accordé à La Gazette des Comores, l’ancien ministre Fahmi, Saïd Ibrahim étonne tout le monde ! Il souffle le chaud et le froid tellement qu’il a tout oublié, ou alors il veut nous faire oublié qu’il fut Ministre des Affaires Etrangères pendant que Mayotte devenait Région Ultrapériphérique de l’Union Européenne après sa départementalisation ! Il oublie qu’il fut Sambiste de deuxième heure alors l’homme vendait notre nationalité !
L’ancien ministre Fahmi, oublie qu’il fut Ministre de Sambi tandis que ce dernier violait notre constitution pour rester au pouvoir ! Notre ancien Ministre n’arrête pas d’étonner et impressionner ! « Écoutez bien ! »Il a osé dire que certains comoriens seraient de second rang tandis que d’autres auraient le droit de discuter avec la France sur Mayotte ! Voilà sa seule raison d’insulter tout le monde ! Il voudrait tout simplement que ça soit les « Dinos ! » Oui, Maître ! Mais ça fait peur quand même car pour une cause nationale, apparemment Vous ne connaissez que les « Dinos » de Ngazidja ? Les Comoriens croyaient que le séparatisme était derrière eux. Mais voilà ! Une vérité qui fait mal, si ces propos venaient d’un Anjouanais tout le monde lui aurait taxé d’un « Sacré séparatiste ! » n’est ce pas ? Vous ne pensez pas qu’il fallait citer aussi Hassanaly de Mohéli c’est un « Dinos » qui est d’ailleurs en France ou encore un « Dinos » d’Anjouan au moins ?
« Vive Ngazidja et les Wangazidja, oui! » Et vous croyez que les Comores se résumeraient aux seuls Wangazidjas, même lorsque le Président est de Mohéli ? Je veux bien étant Mgazidja comme vous, mais nous devons faire preuve de prudence, surtout vous ancien ministre.
Vous parlez du séparatiste Abdallah Mohame ! D’accord avec vous ! Mais que je sache, lui au moins a accepté de discuter avec l’Etat comorien pour qu’Anjouan réintègre son Ensemble Naturel et pourtant Vous, vous ne voulez pas que nous discutions avec Mayotte ! C’est de la pure démagogie !
Aux Comores, on domine plus facilement le peuple en excitant sa passion qu’en s’occupant de nos intérêts...
Mrimdu
Entretien exclusif de Fahmi Said Ibrahim à La Gazette des Comores. Fahmi S. Ibrahim : « Le président a montré son mépris vis-à-vis du peuple comorien »
Quelques jours après la tenue de la première rencontre du Haut Conseil Paritaire, l'ancien ministre des affaires étrangères Fahmi Said Ibrahim dans un entretien exclusif à La Gazette des Comores/HZK livre ses impressions sur l'institution du HCP, mais aussi sur le fond des discussions.
Fahmi Said Ibrahim
Question : quelle est votre réaction vis à vis de la première réunion du haut conseil paritaire franco-comorien ?
Fahmi Said Ibrahim : Je dénonce tout d'abord l'opacité qui a entouré le choix des membres composant cette délégation. Je regrette aussi que le président Ikililou se soit enfermé avec son directeur de cabinet pour faire le choix des délégués, alors que c'est une affaire d'enjeu national, il y va de l'intégrité territoriale des Comores, c'est l'affaire de tous. Je pense qu'il aurait fallu informer la nation, s'adresser à elle, informer l'Assemblée Nationale par respect des institutions avant de désigner des membres en concertation avec cette même Assemblée. Face à de pareils enjeux, la Nation et ses représentants doivent être informés du projet. Le président a montré son mépris vis-à-vis du peuple comorien, de ses institutions, au premier rang duquel l'Assemblée Nationale. Je comprends maintenant pourquoi le séparatiste Abdallah Mohamed fait partie de cette délégation. Je pense que le chef de l'État aurait dû faire appel à des personnalités plus expérimentées et dont le patriotisme n'a jamais été sujet à caution, ce qui est manifestement le cas de Abdallah Mohamed. Des personnalités telles que Ali Mlahaili, Ali Mroudjaé, Said Hassan Said Hachim, Mouhtar Charif et Abdourazak Abdoulhamid, ou encore un membre du Comité Maoré auraient été plus appropriés si au moins l'un d'eux avait fait partie de cette délégation. Je regrette tout autant que dans cette délégation, il n'y ait pas eu un seul membre élu par le peuple comorien, donc détenteur de la légitimité populaire, mais des membres désignés dans l'opacité totale. Dans ce genre d'affaire d'État où il est question d'intégrité territoriale, le chef de l'État n'a, semble-t-il, pas mesuré la portée, encore moins les conséquences qui en découleront.
Question : Quelles peuvent être les conséquences selon vous ?
F.S.I. : Ce qui est encore plus grave, c'est qu'en acceptant de parapher un document qui fixe les conditions de facilitation de l'octroi de visa aux Comoriens désirant se rendre dans une partie du territoire tel que défini par notre constitution et les résolutions des Nations Unies, nous ne faisons rien d'autre que reconnaître de par cet écrit que Mayotte est française ! Cette renonciation est une violation flagrante et inacceptable de la constitution comorienne et de l'intégrité de notre pays. Sans risque de me tromper, depuis l'accession de notre pays à l'indépendance, il n'y a pas eu un acte aussi grave qui porte atteinte à notre souveraineté et à notre intégrité que ces accords. J'en appelle aux patriotes députés, à prendre sans délai, une résolution qui condamne ces accords et à refuser de les entériner par la suite. Ils appartiennent maintenant aux détenteurs de la légitimité populaire de prendre leurs responsabilités et jouer leur rôle de contre-pouvoir puisque manifestement le gouvernement sert des intérêts autres que ceux du peuple Comorien.
Question : Le document cadre souligne également la nécessité de mettre fin au drame humain, qu'en pensez-vous ?
F.S.I : La seule manière de mettre fin à ce drame humain, c'est la suppression du Visa Balladur car il en est la principale cause. Avant l'instauration de celui-ci, jamais nous n'avons eu à déplorer des morts dans le bras de mer séparant Anjouan et Mayotte. Penser que ces accords mettront fin au drame humain est une faute politique. Les catégories professionnelles citées par les "Accords Bolero" ont toujours obtenu, en tout cas pour la plupart, leurs visas d'entrée à Mayotte. La seule catégorie professionnelle qui n'a pas été citée sont les journalistes. Ils risquent donc avec leurs compatriotes qui ne sont pas cités dans ces accords, d'aller se frotter aux requins. Que va-t-il changer en réalité ? Rien, sinon à reconnaître que Mayotte est Française.
Lire la suite sur la Gzette des Comores