Un responsable du ministère angolais de la Culture a démenti mardi que l’islam ait été interdit dans le pays, une mise au point à l’encon...
Un responsable du ministère angolais de la Culture a démenti mardi que l’islam ait été interdit dans le pays, une mise au point à l’encontre d’informations de presse et à des fermetures de mosquées. «Il n’y a pas en Angola une guerre contre la religion musulmane ni contre aucune autre religion», a déclaré Manuel Fernando, directeur de l’Institut national sur les affaires religieuses, une institution du ministère de la Culture.« Il n’y a aucune orientation officielle visant à détruire ou à fermer des lieux de culte, quels qu’ils soient », a ajouté Fernando, répondant aux réactions de la colère enregistrées dans le monde musulman après le compte-rendu fait dans la presse de récentes déclarations de sa ministre Rosa Cruz e Silva laissant croire à une interdiction de l’islam.
En Angola, 83 églises, toutes chrétiennes, sont officiellement reconnues. Mais le ministère de la culture estime que près de 1 200 autres organisations religieuses y existent, qu’elles aient fait ou non leur demande de légalisation.
Fin octobre le ministère de la Justice a rejeté des demandes déposées par 194 organisations religieuses, églises, sectes et autres congrégations, dont celle de la communauté islamique d’Angola, l’un des groupes musulmans actifs dans le pays.
En théorie, cette décision oblige les églises à cesser leurs activités et à fermer mais, dans la pratique, peu d’entre elles s’y sont conformées, la majorité, dont la communauté musulmane, mettant en avant la liberté de religion garantie par la Constitution.
En parallèle, le représentant des musulmans en Angola, David Ja, dénonce depuis septembre les fermetures et certaines destructions de mosquées dans l’ensemble du pays, parlant de «persécution politique» et d'«intolérance religieuse.»«Une mosquée a été fermée la semaine dernière à Huambo (sud) et nous avons subi des pressions cette semaine concernant une mosquée de Luanda», a déclaré par téléphone l’imam angolais qui préside la communauté depuis 2005.
Selon le ministère de la Culture, ces fermetures ou destructions sont légales car motivées par l’absence de titre de propriété, d’autorisation de construction ou de documents officiels permettant d’ériger un édifice religieux.
Les musulmans, originaires d’Afrique de l’Ouest ou Angolais convertis, seraient plusieurs centaines de milliers en Angola sur une population de quelque 18 millions d’habitants, selon le représentant de la communauté, un chiffre non confirmé par les autorités angolaises.
En Angola, 83 églises, toutes chrétiennes, sont officiellement reconnues. Mais le ministère de la culture estime que près de 1 200 autres organisations religieuses y existent, qu’elles aient fait ou non leur demande de légalisation.
Fin octobre le ministère de la Justice a rejeté des demandes déposées par 194 organisations religieuses, églises, sectes et autres congrégations, dont celle de la communauté islamique d’Angola, l’un des groupes musulmans actifs dans le pays.
En théorie, cette décision oblige les églises à cesser leurs activités et à fermer mais, dans la pratique, peu d’entre elles s’y sont conformées, la majorité, dont la communauté musulmane, mettant en avant la liberté de religion garantie par la Constitution.
En parallèle, le représentant des musulmans en Angola, David Ja, dénonce depuis septembre les fermetures et certaines destructions de mosquées dans l’ensemble du pays, parlant de «persécution politique» et d'«intolérance religieuse.»«Une mosquée a été fermée la semaine dernière à Huambo (sud) et nous avons subi des pressions cette semaine concernant une mosquée de Luanda», a déclaré par téléphone l’imam angolais qui préside la communauté depuis 2005.
Selon le ministère de la Culture, ces fermetures ou destructions sont légales car motivées par l’absence de titre de propriété, d’autorisation de construction ou de documents officiels permettant d’ériger un édifice religieux.
Les musulmans, originaires d’Afrique de l’Ouest ou Angolais convertis, seraient plusieurs centaines de milliers en Angola sur une population de quelque 18 millions d’habitants, selon le représentant de la communauté, un chiffre non confirmé par les autorités angolaises.