Le gouvernement angolais a décidé d’interdire l’islam et de démolir les mosquées : une violation des droits de l'homme pour l'ON...
Le gouvernement angolais a décidé d’interdire l’islam et de démolir les
mosquées : une violation des droits de l'homme pour l'ONU.
L’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’est déclarée mardi «choquée et consternée» par les informations faisant état de la décision du gouvernement angolais d’interdire l’islam et de démolir les mosquées dans ce pays de l’Afrique australe. Dans un communiqué, un porte-parole de l’organisation pan-islamique, qui compte 57 membres, a ajouté que cette décision du gouvernement de Luanda «est scandaleuse et doit être dénoncée dans les termes les plus vifs.»
Il a appelé l’ONU et l’Union Africaine à agir «avec fermeté» face à cette décision qui constitue «une violation flagrante des droits de l’Homme et des libertés fondamentales telles que définies par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la convention internationale sur les droits civiques et politiques.» «L’OCI attend des autorités angolaises qu’elles prennent des mesures immédiates pour revenir sur cette décision et prouver ainsi leur respect des principes de paix et de tolérance, y compris la tolérance religieuse», a conclu le porte-parole.
A Luanda, le représentant de la communauté musulmane en Angola avait dénoncé en septembre les persécutions menées par le pouvoir contre les pratiquants de l’islam avec la multiplication des fermetures et des destructions de mosquées. «Nous sommes victimes de persécutions, nous ne pouvons pas pratiquer librement notre religion, ni prier, ni construire de lieux de prière, alors que c’est un droit garanti par la constitution et la loi angolaises», avait déclaré David Ja, imam angolais à la tête de la communauté musulmane d’Angola.
Selon cet ancien catholique converti à l’islam, la religion musulmane s’est implantée en Angola en 1967 et a connu une croissance rapide ces dernières années, revendiquant aujourd’hui 900 000 fidèles dans le pays.
AFP L’Organisation de la conférence islamique (OCI) s’est déclarée mardi «choquée et consternée» par les informations faisant état de la décision du gouvernement angolais d’interdire l’islam et de démolir les mosquées dans ce pays de l’Afrique australe. Dans un communiqué, un porte-parole de l’organisation pan-islamique, qui compte 57 membres, a ajouté que cette décision du gouvernement de Luanda «est scandaleuse et doit être dénoncée dans les termes les plus vifs.»
Il a appelé l’ONU et l’Union Africaine à agir «avec fermeté» face à cette décision qui constitue «une violation flagrante des droits de l’Homme et des libertés fondamentales telles que définies par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la convention internationale sur les droits civiques et politiques.» «L’OCI attend des autorités angolaises qu’elles prennent des mesures immédiates pour revenir sur cette décision et prouver ainsi leur respect des principes de paix et de tolérance, y compris la tolérance religieuse», a conclu le porte-parole.
A Luanda, le représentant de la communauté musulmane en Angola avait dénoncé en septembre les persécutions menées par le pouvoir contre les pratiquants de l’islam avec la multiplication des fermetures et des destructions de mosquées. «Nous sommes victimes de persécutions, nous ne pouvons pas pratiquer librement notre religion, ni prier, ni construire de lieux de prière, alors que c’est un droit garanti par la constitution et la loi angolaises», avait déclaré David Ja, imam angolais à la tête de la communauté musulmane d’Angola.
Selon cet ancien catholique converti à l’islam, la religion musulmane s’est implantée en Angola en 1967 et a connu une croissance rapide ces dernières années, revendiquant aujourd’hui 900 000 fidèles dans le pays.