Les fonctionnaires en grève contre la fiscalisation des indemnités d’éloignement ont repris mardi leur mouvement de grève après la trêve ...
Les fonctionnaires en grève contre la fiscalisation des indemnités d’éloignement ont repris mardi leur mouvement de grève après la trêve du week-end prolongé du 11 novembre, dans un climat de plus en plus tendu.
Très tôt mardi matin, les enseignants grévistes ont procédé au blocage des collèges et lycées de l’ensemble de l’île, en fermant les grilles d’entrée avec des cadenas. Ils ont aussi renvoyé les élèves à la maison.
Des échauffourées se sont produites à l’entrée du lycée Younoussa Bamana de Mamoudzou, chef lieu du département, selon le témoignage d’un des porte-parole de l’intersyndicale de la fonction publique de Mayotte.
"L’incident s’est produit quand les agents de police ont baissé de force la grille du lycée. Un professeur en grève a été bousculé devant les lycéens ulcérés et scandalisés. Malgré l’ouverture manu militari de la grille, les élèves ont refusé d’entrer en applaudissant leurs enseignants en grève", a raconté à l’AFP, Thierry Wuillez, co-secrétaire du SNES-FSU Mayotte.
Des grévistes, valises en mains, portant des t-shirts sur lesquels on pouvait lire "L’Etat m’a trahi, je m’en vais", ont symboliquement marché à partir de 10H00 (08H00 à Paris) de Dzaoudzi à l’aéroport de Pamandzi, sur la Petite Terre, pour illustrer leur menace de revenir massivement en métropole si l’Etat ne tient pas compte de leurs revendications.
A la fin de la manifestation, ils ont indiqué à l’AFP avoir croisé le préfet de Mayotte en tenue décontracté, muni de son matériel de pêche. "C’est un manque de considération de l’Etat en la personne du préfet à notre égard. Alors que les fonctionnaires sont dans la rue et qu’aucun service public n’est assuré, le représentant de l’Etat va à la pêche. C’est du mépris total", a dénoncé M. Wuillez.
Le syndicaliste a indiqué que la grève se poursuivrait tant que les négociations ne seront pas ouvertes.
Mercredi, un rassemblement des grévistes est prévu devant la prison de Majicavo au nord de l’île, en soutien au personnel pénitentiaire en grève. Jeudi, une délégation remettra aux autorités préfectorales une lettre demandant un retour anticipé en métropole.
Sollicités à plusieurs reprises par l’AFP, ni la préfecture, ni le vice-rectorat n’ont souhaité s’exprimer.
Très tôt mardi matin, les enseignants grévistes ont procédé au blocage des collèges et lycées de l’ensemble de l’île, en fermant les grilles d’entrée avec des cadenas. Ils ont aussi renvoyé les élèves à la maison.
Des échauffourées se sont produites à l’entrée du lycée Younoussa Bamana de Mamoudzou, chef lieu du département, selon le témoignage d’un des porte-parole de l’intersyndicale de la fonction publique de Mayotte.
"L’incident s’est produit quand les agents de police ont baissé de force la grille du lycée. Un professeur en grève a été bousculé devant les lycéens ulcérés et scandalisés. Malgré l’ouverture manu militari de la grille, les élèves ont refusé d’entrer en applaudissant leurs enseignants en grève", a raconté à l’AFP, Thierry Wuillez, co-secrétaire du SNES-FSU Mayotte.
Des grévistes, valises en mains, portant des t-shirts sur lesquels on pouvait lire "L’Etat m’a trahi, je m’en vais", ont symboliquement marché à partir de 10H00 (08H00 à Paris) de Dzaoudzi à l’aéroport de Pamandzi, sur la Petite Terre, pour illustrer leur menace de revenir massivement en métropole si l’Etat ne tient pas compte de leurs revendications.
A la fin de la manifestation, ils ont indiqué à l’AFP avoir croisé le préfet de Mayotte en tenue décontracté, muni de son matériel de pêche. "C’est un manque de considération de l’Etat en la personne du préfet à notre égard. Alors que les fonctionnaires sont dans la rue et qu’aucun service public n’est assuré, le représentant de l’Etat va à la pêche. C’est du mépris total", a dénoncé M. Wuillez.
Le syndicaliste a indiqué que la grève se poursuivrait tant que les négociations ne seront pas ouvertes.
Mercredi, un rassemblement des grévistes est prévu devant la prison de Majicavo au nord de l’île, en soutien au personnel pénitentiaire en grève. Jeudi, une délégation remettra aux autorités préfectorales une lettre demandant un retour anticipé en métropole.
Sollicités à plusieurs reprises par l’AFP, ni la préfecture, ni le vice-rectorat n’ont souhaité s’exprimer.
Lu sur Clicanoo.re