L'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma et la «représentation nouvelle». Quand l'Ambassadeur-Dieu innove en matière de représentation d...
L'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma et la «représentation nouvelle».
Quand l'Ambassadeur-Dieu innove en matière de représentation diplomatique.
L'Archipel de Vanuatu (83 îles) tenait absolument à avoir des relations diplomatiques au niveau d'Ambassadeurs avec la France, mais pour d'évidentes raisons économiques et financières, au lieu d'avoir son Ambassade en France à Paris, capitale de la France, il l'a ouverte à Port-Vila, capitale du Vanuatu. C'est comme si l'Ambassade des Comores en France était à Moroni. Pour parler du cas sui generis de l'Ambassade du Vanuatu dans sa propre capitale, le regretté Professeur Claude-Albert Colliard a joliment signalé, en 1988, un cas de «représentation nouvelle» en matière de diplomatie. Aujourd'hui, les Comores ont l'honneur de faire office de pionnières en matière de «représentation diplomatique nouvelle», et cela, «grâce» au génie national qu'est l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma.
En effet, si la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les Relations diplomatiques permet l'accréditation d'un seul Ambassadeur auprès de plusieurs États accréditaires, et la représentation de plusieurs États accréditants par un seul Ambassadeur dans une capitale, jamais et au grand jamais, un État, même les États-Unis, n'a jamais eu deux Ambassadeurs dans une même capitale. Or, alors qu'il est Ambassadeur en Belgique, aux Pays-Bas et auprès de l'Union européenne, il a fallu que l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma s'érige en Consul général à but personnel à Bagnolet et Montreuil (Région parisienne) et en Ambassadeur en chef à Paris, où il étouffe l'autre chef de la mission diplomatique, qui n'a pas l'honneur, comme lui, d'être le «cousin maternel» du chef de l'État. Qu'est-ce qu'il faut qu'on lui dise pour qu'il comprenne qu'il dérange mortellement à la chancellerie parisienne et qu'on n'aime pas les discours stupides qu'il y tient? Il est tout à fait normal que les Comoriens des autres îles parlent de «Coran de Mohéli». «La tarte à la crème», «la tarte à la crème», «la tarte à la crème». Même Gaboi aurait compris qu'il n'est pas la bienvenue à la mission diplomatique des Comores à Paris et qu'on parle beaucoup sur son dos. Beaucoup.
De source bien informée, on apprend qu'à la chancellerie de Bruxelles, en Belgique, c'est tellement la joie que le fonctionnaire du ministère des Finances qui y travaille depuis 12 ans a demandé à être muté aux Comores dans les meilleurs délais, pour ne pas mourir de dépit et d'étouffement. Comment fait l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma pour pomper tout l'air pour ses seuls poumons au détriment de ceux des autres? Le personnel n'en peut plus de l'entendre dire qu'il est le cousin du chef de l'État. Ça se sait, Monsieur l'Ambassadeur-Dieu. Et si le fonctionnaire du ministère des Finances cherchait du répit auprès du Premier Conseiller de l'Ambassade, il en est à ses frais. C'est le calvaire de ce fonctionnaire affecté dans cette Ambassade depuis 12 ans et qui voit arriver en 2012 deux «Mohéliens» occuper les deux postes les plus élevés alors qu'ils n'ont jamais étudié la diplomatie à l'École et n'ont jamais travaillé au ministère des Affaires étrangères. Et si, en plus, ils pouvaient se montrer respectueux envers les autres! Et si, en plus, ils pouvaient se tenir à leurs places!
Quand le Président de la République était à Paris après son pèlerinage aux Nations-Unies en septembre 2013, l'Ambassadeur-Dieu en a profité encore pour revigorer ses «copinages» à Montreuil et à Bagnolet, au prétexte qu'il était là pour accueillir le chef de l'État. Qui est ce chef d'État qui a besoin de deux Ambassadeur pour son accueil, alors que les structures d'accueil sont nombreuses et à couteaux tirés: l'Ambassade des Comores, la Porte-parole officielle du chef de l'État en France et auprès de laquelle il y a eu beaucoup de prosternations lors du passage du Président en France en septembre 2013, les Amis, aujourd'hui regroupés au sein de la section parisienne du Parti présidentiel, le SHIMÉ-MRADC, les pique-assiettes institutionnels, etc. Hou!
Mais, comme font certains dont il ne faut pas citer le nom ça n'en vaut pas la peine il a trouvé une nouvelle parade: «Son Excellence Monsieur le Président de la République m'appelle souvent et me consulte sur le traitement de nombreux dossiers diplomatiques du plus grand intérêt et de la plus haute importance. Ça va très bien entre nous, et il me confie des missions dont il ne parle à personne d'autre». Les femmes comoriennes doivent pousser des youyous pour cette performance diplomatique mondiale qui honore les Comores pour l'éternité.
Notre monument national d'élégance en tenue traditionnelle de couleur verte ne devait pas pourtant manquer de travail à Bruxelles, où l'Union européenne a fait de Mayotte un territoire de la périphérie de l'Europe. On imagine aisément que quand l'affaire a été rondement menée par la diplomatie française, notre homme faisait la sieste à Montreuil et Bagnolet, où il devait copiner. Ceci est d'autant plus vrai qu'on ne retrouve aucune trace de sa présence à Bruxelles quand tout a été décidé. Il faudra qu'il explique aux Comoriens ce qu'il a fait au cours de cette période charnière pour défendre les intérêts nationaux des Comores, parce qu'il ne suffit pas de faire du vagabondage entre Bruxelles et Bagnolet-Montreuil.
Malheureusement pour les Comores et leur diplomatie, l'insulteur vindicatif de Bruxelles n'a rien d'autre à faire dans la capitale de la Belgique et de l'Union européenne en dehors de la chasse aux autographes. C'est son nouveau dada. Dès qu'il voit une personnalité, il tient les deux pans de son boubou vert par la main gauche il est gaucher et court pour aller réclamer une autographe, à la manière des groupies les plus fanatisées. Des fois, il demande aux diplomates qu'il souhaite se faire photographier à leurs côtés. Dès qu'il a une de ses photos, il contacte les autres diplomates de la «République de Kalakuta bis» et crie sur eux: «Vous ne travaillez pas car je ne vois jamais vos photographies avec les autorités étrangères. Sur Internet, on ne voit que moi». Une fois, ses célèbres pleurnicheries ont tellement exaspéré un autre diplomate djoiezien que ce dernier lui a sèchement rétorqué: «Quand je me fais photographier dans l'intimité du chef de l'État accréditaire, ce dernier est parfois en short. Tu veux que je mette sur Internet des photos montrant un chef d'État étranger en short et en famille? Si tu veux voir mes photos avec les autorités locales, contacte mon fils à Djoiezi».
Décidément, Mohéli est une île qui a de la chance. Après la demande faite par le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» à un notable de Djoiezi, ancien employé de la Préfecture de Fomboni, pour un concours de dictée, il ne manquait plus qu'un concours d'étalage de photos entre diplomates. La nation comorienne doit une reconnaissance éternelle à son Président bien-aimé le Docteur El-Hadj Ikililou Dhoinine pour avoir mis à la disposition de la diplomatie comorienne cette brillante lumière auprès de laquelle le soleil est une ampoule sans éclat. Un cadre mohélien se demandait s'il y avait une École de Diplomatie à Djoiezi. On n'en a pas besoin, et cela, parce que l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma à lui seul est une École de Diplomatie, la meilleure des Écoles de Diplomatie.
Mais, pour tout comprendre sur le personnage, il faut prendre connaissance de l'avis du meilleur spécialiste du monde sur la biographie de l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma. Ce spécialiste connaît d'autant plus la sommité diplomatique mondiale qu'est l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma que dans une autre vie, il a souvent mangé avec lui dans la même gamelle. Notre expert s'appelle Mohamed Ali Ridhoi, et résume tout ce qu'il connaît sur notre personnage par une phrase lapidaire: «Mon cousin Ali Saïd Mdahoma, qui exige maintenant qu'on l'appelle Excellence, n'aime que deux types de personnes, les personnes qui ont pitiés de lui, et celles qui le traitent de Dieu ». N'est - ce pas pour cette raison qu'il est devenu ce qu'il est devenu: l'Ambassadeur -Dieu.
Par ARM
www.lemohelien.com - Mardi 8 Octobre 2013
Quand l'Ambassadeur-Dieu innove en matière de représentation diplomatique.
L'Archipel de Vanuatu (83 îles) tenait absolument à avoir des relations diplomatiques au niveau d'Ambassadeurs avec la France, mais pour d'évidentes raisons économiques et financières, au lieu d'avoir son Ambassade en France à Paris, capitale de la France, il l'a ouverte à Port-Vila, capitale du Vanuatu. C'est comme si l'Ambassade des Comores en France était à Moroni. Pour parler du cas sui generis de l'Ambassade du Vanuatu dans sa propre capitale, le regretté Professeur Claude-Albert Colliard a joliment signalé, en 1988, un cas de «représentation nouvelle» en matière de diplomatie. Aujourd'hui, les Comores ont l'honneur de faire office de pionnières en matière de «représentation diplomatique nouvelle», et cela, «grâce» au génie national qu'est l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma.
En effet, si la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les Relations diplomatiques permet l'accréditation d'un seul Ambassadeur auprès de plusieurs États accréditaires, et la représentation de plusieurs États accréditants par un seul Ambassadeur dans une capitale, jamais et au grand jamais, un État, même les États-Unis, n'a jamais eu deux Ambassadeurs dans une même capitale. Or, alors qu'il est Ambassadeur en Belgique, aux Pays-Bas et auprès de l'Union européenne, il a fallu que l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma s'érige en Consul général à but personnel à Bagnolet et Montreuil (Région parisienne) et en Ambassadeur en chef à Paris, où il étouffe l'autre chef de la mission diplomatique, qui n'a pas l'honneur, comme lui, d'être le «cousin maternel» du chef de l'État. Qu'est-ce qu'il faut qu'on lui dise pour qu'il comprenne qu'il dérange mortellement à la chancellerie parisienne et qu'on n'aime pas les discours stupides qu'il y tient? Il est tout à fait normal que les Comoriens des autres îles parlent de «Coran de Mohéli». «La tarte à la crème», «la tarte à la crème», «la tarte à la crème». Même Gaboi aurait compris qu'il n'est pas la bienvenue à la mission diplomatique des Comores à Paris et qu'on parle beaucoup sur son dos. Beaucoup.
De source bien informée, on apprend qu'à la chancellerie de Bruxelles, en Belgique, c'est tellement la joie que le fonctionnaire du ministère des Finances qui y travaille depuis 12 ans a demandé à être muté aux Comores dans les meilleurs délais, pour ne pas mourir de dépit et d'étouffement. Comment fait l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma pour pomper tout l'air pour ses seuls poumons au détriment de ceux des autres? Le personnel n'en peut plus de l'entendre dire qu'il est le cousin du chef de l'État. Ça se sait, Monsieur l'Ambassadeur-Dieu. Et si le fonctionnaire du ministère des Finances cherchait du répit auprès du Premier Conseiller de l'Ambassade, il en est à ses frais. C'est le calvaire de ce fonctionnaire affecté dans cette Ambassade depuis 12 ans et qui voit arriver en 2012 deux «Mohéliens» occuper les deux postes les plus élevés alors qu'ils n'ont jamais étudié la diplomatie à l'École et n'ont jamais travaillé au ministère des Affaires étrangères. Et si, en plus, ils pouvaient se montrer respectueux envers les autres! Et si, en plus, ils pouvaient se tenir à leurs places!
Quand le Président de la République était à Paris après son pèlerinage aux Nations-Unies en septembre 2013, l'Ambassadeur-Dieu en a profité encore pour revigorer ses «copinages» à Montreuil et à Bagnolet, au prétexte qu'il était là pour accueillir le chef de l'État. Qui est ce chef d'État qui a besoin de deux Ambassadeur pour son accueil, alors que les structures d'accueil sont nombreuses et à couteaux tirés: l'Ambassade des Comores, la Porte-parole officielle du chef de l'État en France et auprès de laquelle il y a eu beaucoup de prosternations lors du passage du Président en France en septembre 2013, les Amis, aujourd'hui regroupés au sein de la section parisienne du Parti présidentiel, le SHIMÉ-MRADC, les pique-assiettes institutionnels, etc. Hou!
Mais, comme font certains dont il ne faut pas citer le nom ça n'en vaut pas la peine il a trouvé une nouvelle parade: «Son Excellence Monsieur le Président de la République m'appelle souvent et me consulte sur le traitement de nombreux dossiers diplomatiques du plus grand intérêt et de la plus haute importance. Ça va très bien entre nous, et il me confie des missions dont il ne parle à personne d'autre». Les femmes comoriennes doivent pousser des youyous pour cette performance diplomatique mondiale qui honore les Comores pour l'éternité.
Notre monument national d'élégance en tenue traditionnelle de couleur verte ne devait pas pourtant manquer de travail à Bruxelles, où l'Union européenne a fait de Mayotte un territoire de la périphérie de l'Europe. On imagine aisément que quand l'affaire a été rondement menée par la diplomatie française, notre homme faisait la sieste à Montreuil et Bagnolet, où il devait copiner. Ceci est d'autant plus vrai qu'on ne retrouve aucune trace de sa présence à Bruxelles quand tout a été décidé. Il faudra qu'il explique aux Comoriens ce qu'il a fait au cours de cette période charnière pour défendre les intérêts nationaux des Comores, parce qu'il ne suffit pas de faire du vagabondage entre Bruxelles et Bagnolet-Montreuil.
Malheureusement pour les Comores et leur diplomatie, l'insulteur vindicatif de Bruxelles n'a rien d'autre à faire dans la capitale de la Belgique et de l'Union européenne en dehors de la chasse aux autographes. C'est son nouveau dada. Dès qu'il voit une personnalité, il tient les deux pans de son boubou vert par la main gauche il est gaucher et court pour aller réclamer une autographe, à la manière des groupies les plus fanatisées. Des fois, il demande aux diplomates qu'il souhaite se faire photographier à leurs côtés. Dès qu'il a une de ses photos, il contacte les autres diplomates de la «République de Kalakuta bis» et crie sur eux: «Vous ne travaillez pas car je ne vois jamais vos photographies avec les autorités étrangères. Sur Internet, on ne voit que moi». Une fois, ses célèbres pleurnicheries ont tellement exaspéré un autre diplomate djoiezien que ce dernier lui a sèchement rétorqué: «Quand je me fais photographier dans l'intimité du chef de l'État accréditaire, ce dernier est parfois en short. Tu veux que je mette sur Internet des photos montrant un chef d'État étranger en short et en famille? Si tu veux voir mes photos avec les autorités locales, contacte mon fils à Djoiezi».
Décidément, Mohéli est une île qui a de la chance. Après la demande faite par le Colonel Mohamed Anrifi Moustoifa Bacar Madi dit «José» à un notable de Djoiezi, ancien employé de la Préfecture de Fomboni, pour un concours de dictée, il ne manquait plus qu'un concours d'étalage de photos entre diplomates. La nation comorienne doit une reconnaissance éternelle à son Président bien-aimé le Docteur El-Hadj Ikililou Dhoinine pour avoir mis à la disposition de la diplomatie comorienne cette brillante lumière auprès de laquelle le soleil est une ampoule sans éclat. Un cadre mohélien se demandait s'il y avait une École de Diplomatie à Djoiezi. On n'en a pas besoin, et cela, parce que l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma à lui seul est une École de Diplomatie, la meilleure des Écoles de Diplomatie.
Mais, pour tout comprendre sur le personnage, il faut prendre connaissance de l'avis du meilleur spécialiste du monde sur la biographie de l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma. Ce spécialiste connaît d'autant plus la sommité diplomatique mondiale qu'est l'Ambassadeur-Dieu Ali Saïd Mdahoma que dans une autre vie, il a souvent mangé avec lui dans la même gamelle. Notre expert s'appelle Mohamed Ali Ridhoi, et résume tout ce qu'il connaît sur notre personnage par une phrase lapidaire: «Mon cousin Ali Saïd Mdahoma, qui exige maintenant qu'on l'appelle Excellence, n'aime que deux types de personnes, les personnes qui ont pitiés de lui, et celles qui le traitent de Dieu ». N'est - ce pas pour cette raison qu'il est devenu ce qu'il est devenu: l'Ambassadeur -Dieu.
Par ARM
www.lemohelien.com - Mardi 8 Octobre 2013