Samedi 3 août 2013, un Airbus 330-220 de la compagnie Yemenia Airway a frôlé la catastrophe à l’aéroport Moroni-Hahaya aux Comores à l...
Samedi 3 août 2013, un Airbus 330-220 de la compagnie Yemenia Airway a frôlé la catastrophe à l’aéroport Moroni-Hahaya aux Comores à la suite d’une fuite de carburant au niveau des moteurs. A l’atterrissage, le carburant s’est répandu sur la piste.
Si l’avion a pu atterrir sans autre incident et a débarqué ses 292
passagers et 14 membres d’équipage, la presse africaine n’a pas assez de
mots durs pour dénoncer cette compagnie « poubelle », en rappelant
qu’en juin 2009, un Airbus A310 de la même compagnie s’était abîmé en
mer dans les eaux comoriennes au moment de l’atterrissage, faisant 152
morts (seule une fillette de 14 ans a survécu au crash).
« Du déjà vu aux Comores! » s’exclame le site Afrik.com, pour qui « les « avions cercueils » continuent de sillonner l’espace aérien comorien« .
Selon le site, la plupart des Comoriens continue de voyager avec
Yemeniaen en raison certains avantages offerts par cette compagnie. Les
Comoriens, comme beaucoup d’Africains et Sud-américains, aiment voyager
les valises pleines. Un « surpoids » dangereux mais autorisé par
Yemenia. Aussi, Yemenia est de 100 à 200 euros moins chère que les
autres compagnies (Air Austral, Kenya Airways et Air Madagascar), et
fait partie des rares compagnies qui desservent encore les îles Comores.
La solution devrait donc venir des autorités politiques, dit
Afrik.com. En attendant, les associations comoriennes et
franco-comoriennes des familles des victimes du crash de 2009 appelent
toujours au boycott de la compagnie aérienne. Air journal