Beït-Salam, le Palais des intrigues et haines entre courtisans. Les courtisans mohéliens du chef de l'État au bord de la guerre à l...
Beït-Salam, le Palais des intrigues et haines entre courtisans.Les courtisans mohéliens du chef de l'État au bord de la guerre à la machette.
Un jour, ce Comorien demandait à un ami étranger si tel courtisan zélé fera, dans l'autre monde, des courbettes à son chef politique de ce monde, comme il le fait si bien ici-bas. L'ami étranger n'a même pas réfléchi longtemps avant de lancer à notre Comorien: «Crois-tu? Chacun dira à l'autre: Vois-tu dans quelle galère tu m'as embarqué? Nous voilà tous deux en Enfer, et c'est toi qui m'y a poussé!».
En d'autres termes, un courtisan n'a jamais aidé son chef, et le chef intellectuellement limité n'a jamais demandé qu'on l'aide car, par le scotome et la scotomisation, il ne veut entendre que ce qu'il veut entendre, et cela le conduit toujours à sa perte. Or, tout en souhaitant le meilleur pour notre Président et pour sa fine équipe, force est de constater que si personne n'arrête les courtisans du chef de l'État dans leur élan, non seulement ils vont continuer à enfoncer le premier magistrat des Comores dans les erreurs, mais, en plus, ils vont se massacrer à la machette, car le «maraboutage» ne suffit pas, et chacun veut être seul à être vu sur les photos du Président. En effet, pendant que les Comores vivent dans les tribulations les plus inquiétantes, à Beït-Salam se livre une lutte à mort entre les courtisans mohéliens du chef de l'État. Il ne s'agit même plus de lutte feutrée et civilisée, mais d'un pugilat de chiffonniers. Les marabouts de Zanzibar et autres lieux sont dépassés par les événements, et il faut d'autres moyens.
Au départ, c'est Daroussi Allaoui, alors Conseiller privé du Président, qui a manuvré dans l'ombre, le couteau entre les dents et avec l'aide de la Première Dame, pour faire chuter Hachim Saïd Avilaza et devenir Directeur du Protocole à la Présidence de la République à sa place. Il y est bien arrivé. Très bien arrivé. Désormais, il est de tous les voyages du chef de l'État, tandis que Hachim Saïd Avilaza est dans un statut juridique et institutionnel aussi indéfini qu'indéfinissable. C'est ça, le pouvoir. Mais, le bon Daroussi Allaoui a d'autres ambitions: il veut devenir Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, à la place du bon Hamada Madi Boléro. C'est grave, n'est-ce pas? En effet, car Hamada Madi Boléro et Daroussi Allaoui ont quelque chose en commun: ils sont tous deux des protégés de la Première Dame. D'où la question suivante: cette affaire peut-t-elle finir sans que le sang ne coule? Ne riez pas, car c'est très grave. Pour rappel, Daroussi Allaoui a été le Directeur du Cabinet du Président quand celui-ci était Vice-président de 2006 à 2011. Cherchez l'erreur...
Décidément Hamada Madi Boléro a de l'estomac, lui qui doit affronter matin, midi et soir les enfantillages de l'autre Mohélien Saïd Mohamed Ali Saïd, le fameux secrétaire général du gouvernement, qui vit comme une injure faite à sa majestueuse personne le fait que, quand il part en voyage à l'étranger ce qu'il fait souvent , Hamada Madi Boléro confie son intérim à «l'Anjouanais et sambiste» Oumbad Mirghane, secrétaire général à la Présidence, et non à Saïd Mohamed Ali Saïd, qui a des prétentions de Premier ministre, qu'il ne cherche même pas à cacher. Pourquoi s'en cacherait-il?
Au départ, c'est Daroussi Allaoui, alors Conseiller privé du Président, qui a manuvré dans l'ombre, le couteau entre les dents et avec l'aide de la Première Dame, pour faire chuter Hachim Saïd Avilaza et devenir Directeur du Protocole à la Présidence de la République à sa place. Il y est bien arrivé. Très bien arrivé. Désormais, il est de tous les voyages du chef de l'État, tandis que Hachim Saïd Avilaza est dans un statut juridique et institutionnel aussi indéfini qu'indéfinissable. C'est ça, le pouvoir. Mais, le bon Daroussi Allaoui a d'autres ambitions: il veut devenir Directeur du Cabinet du Président chargé de la Défense, à la place du bon Hamada Madi Boléro. C'est grave, n'est-ce pas? En effet, car Hamada Madi Boléro et Daroussi Allaoui ont quelque chose en commun: ils sont tous deux des protégés de la Première Dame. D'où la question suivante: cette affaire peut-t-elle finir sans que le sang ne coule? Ne riez pas, car c'est très grave. Pour rappel, Daroussi Allaoui a été le Directeur du Cabinet du Président quand celui-ci était Vice-président de 2006 à 2011. Cherchez l'erreur...
Décidément Hamada Madi Boléro a de l'estomac, lui qui doit affronter matin, midi et soir les enfantillages de l'autre Mohélien Saïd Mohamed Ali Saïd, le fameux secrétaire général du gouvernement, qui vit comme une injure faite à sa majestueuse personne le fait que, quand il part en voyage à l'étranger ce qu'il fait souvent , Hamada Madi Boléro confie son intérim à «l'Anjouanais et sambiste» Oumbad Mirghane, secrétaire général à la Présidence, et non à Saïd Mohamed Ali Saïd, qui a des prétentions de Premier ministre, qu'il ne cherche même pas à cacher. Pourquoi s'en cacherait-il?
N'est-il pas Mohélien, roulant carrosse, le téléphone portable éternellement collé à l'oreille, avec les airs de celui qui va faire effondrer le monde s'il se repose une seule minute? Dieu, nous implorons Votre pardon Excédé, Hamada Madi Boléro doit donc rappeler à l'ordre le prétendant à la fonction de Premier ministre: «Je sais que statutairement, c'est à Oumbad Mirghane que je dois confier mon intérim. Si cela ne plaît pas car c'est un homme d'Ahmed Sambi, ce n'est pas moi qui l'ai nommé, et celui qui l'a nommé n'a qu'à le limoger». Doucement, frères. Pourquoi voulez-vous que vos bisbilles de Mohéliens rejaillissent négativement sur les frères des autres îles? Un peu de retenue, voyons.
Personne de sérieux ne posera la question de savoir qui, de Hamada Madi Boléro et de Saïd Mohamed Ali Saïd, est plus qualifié pour rédiger les discours du Président. Pourtant, le génial Saïd Mohamed Ali Saïd a trouvé un nouveau dada: le sabotage des discours rédigés par l'ennemi intime Hamada Madi Boléro, allant jusqu'à en arracher certaines pages ou en supprimer des passages, juste pour faire croire au Président que l'adversaire est un nullard, un nullissime. La courtisanerie mène à tout, à condition d'en sortir.
Même si les discours du Président n'ont pas fait leur Révolution culturelle depuis que l'ennemi Hamada Madi Boléro est aux côtés d'Ikililou Dhoinine, force est tout de même de reconnaître que la tonalité des allocutions présidentielles s'est sensiblement améliorée. Pour preuve, on ne retrouve plus l'horrible expression «souveraineté internationale» dans les discours du 6-Juillet, et c'est un bon début.
Cet autre Mohélien qui est prétendument Conseiller à la Présidence disait un jour: «Je n'ai jamais figuré sur la liste des collaborateurs du Président l'accompagnant à Mohéli ou à l'étranger. Daroussi Allaoui s'arrange toujours pour en faire son truc, comme si c'était une affaire personnelle. Vive l'esprit d'équipe!». Ça, c'était quand Daroussi Allaoui était Conseiller privé du Président. Que dire de ce qu'il peut faire aujourd'hui qu'il est Directeur du Protocole? Bonjour, les dégâts.
En attendant, il faudra laisser l'autre Mohélien Ymadoudine Hamidoune ne s'occuper que de la Communication car, à force de lui demander de faire autre chose, il ne peut plus mettre à jour le poétique site de Beït-Salam, où l'on voit encore qu'Ahmed Hassan El Barwane est toujours le Conseiller politique du Président, alors que ce dernier a démissionné avec fracas le 26 mars 2013, donc depuis 5 mois. 5 mois, sans mise à jour. De même, alors que Daroussi Allaoui est nommé Directeur du Protocole depuis des mois, sur le fameux site, il est toujours présenté comme Conseiller privé du Président. Sans doute, les Mohéliens du Président, bien avides de titres ronflants et inutiles gagneraient-ils à travailler au lieu de se livrer à des luttes de gamins dans une cour de récréation. Il y va du peu de crédibilité qui leur reste.
Par ARM
Personne de sérieux ne posera la question de savoir qui, de Hamada Madi Boléro et de Saïd Mohamed Ali Saïd, est plus qualifié pour rédiger les discours du Président. Pourtant, le génial Saïd Mohamed Ali Saïd a trouvé un nouveau dada: le sabotage des discours rédigés par l'ennemi intime Hamada Madi Boléro, allant jusqu'à en arracher certaines pages ou en supprimer des passages, juste pour faire croire au Président que l'adversaire est un nullard, un nullissime. La courtisanerie mène à tout, à condition d'en sortir.
Même si les discours du Président n'ont pas fait leur Révolution culturelle depuis que l'ennemi Hamada Madi Boléro est aux côtés d'Ikililou Dhoinine, force est tout de même de reconnaître que la tonalité des allocutions présidentielles s'est sensiblement améliorée. Pour preuve, on ne retrouve plus l'horrible expression «souveraineté internationale» dans les discours du 6-Juillet, et c'est un bon début.
Cet autre Mohélien qui est prétendument Conseiller à la Présidence disait un jour: «Je n'ai jamais figuré sur la liste des collaborateurs du Président l'accompagnant à Mohéli ou à l'étranger. Daroussi Allaoui s'arrange toujours pour en faire son truc, comme si c'était une affaire personnelle. Vive l'esprit d'équipe!». Ça, c'était quand Daroussi Allaoui était Conseiller privé du Président. Que dire de ce qu'il peut faire aujourd'hui qu'il est Directeur du Protocole? Bonjour, les dégâts.
En attendant, il faudra laisser l'autre Mohélien Ymadoudine Hamidoune ne s'occuper que de la Communication car, à force de lui demander de faire autre chose, il ne peut plus mettre à jour le poétique site de Beït-Salam, où l'on voit encore qu'Ahmed Hassan El Barwane est toujours le Conseiller politique du Président, alors que ce dernier a démissionné avec fracas le 26 mars 2013, donc depuis 5 mois. 5 mois, sans mise à jour. De même, alors que Daroussi Allaoui est nommé Directeur du Protocole depuis des mois, sur le fameux site, il est toujours présenté comme Conseiller privé du Président. Sans doute, les Mohéliens du Président, bien avides de titres ronflants et inutiles gagneraient-ils à travailler au lieu de se livrer à des luttes de gamins dans une cour de récréation. Il y va du peu de crédibilité qui leur reste.
Par ARM
© www.lemohelien.com Jeudi 15 août 2013.