VIDÉO - La possibilité d'une «action de force» en Syrie se précise mais divise la classe politique. Du Front de gauche au FN, on s'...
VIDÉO - La possibilité d'une «action de force» en Syrie se précise mais
divise la classe politique. Du Front de gauche au FN, on s'inquiète de
voir cette «poudrière du monde» se transformer en «bourbier» pour les
forces françaises.
Les États-Unis prêts à frapper, la Syrie menace de se défendre.
De son côté, Londres dit préparer des plans militaires et convoque des députés pour un vote jeudi sur «la réponse aux attaques à l'arme chimique» de la Syrie.
La pression des Américains et des Britanniques s'accentue contre la Syrie. Alors que le premier ministre britannique, David Cameron, convoque son Parlement, l'armée américaine dit n'attendre plus que l'ordre de son commandant en chef, Barack Obama. La Russie cherche à calmer le jeu.
Quelques minutes plus tôt, son porte-parole avait déclaré que la Grande-Bretagne jugeait les attaques chimiques en Syrie «absolument odieuses» et qu'elles exigeaient une réaction de la communauté internationale. La Grande-Bretagne, a-t-il ajouté, examine une «réponse proportionnée» mais n'a pas encore pris de décision. Il a également déclaré que le gouvernement britannique prépare «des plans militaires au cas où» il faudrait les mettre en œuvre.
En cas de frappes occidentales en Syrie, la base britannique d'Akrotiri, à Chypre, serait idéalement placée. Selon le Guardian , les préparatifs s'accélèrent sur cet aéroport militaire situé sur la côte sud de l'île, à quelque 160 kilomètres de la Syrie.
Prié de dire si les militaires américains étaient prêts à répondre sur-le-champ, le patron du Pentagone a, selon des extraits de l'interview, répondu: «Nous sommes prêts à y aller, tout de suite.»
Selon le New York Times, Barack Obama pourrait donner l'ordre d'une opération limitée, telle que des tirs de missiles de croisière depuis des bâtiments américains en Méditerranée, sans chercher à renverser le président Bachar el-Assad. L'opération pourrait même avoir lieu jeudi et durer trois jours, selon NBC qui cite une source officielle américaine.
Par ailleurs, des puissances occidentales ont déclaré à l'opposition syrienne que des frappes contre les forces du président Bachar el-Assad ne seraient plus qu'une question de jours, selon des sources citées par Reuters. «L'opposition a été informée en termes très clairs qu'une action visant à dissuader tout nouvel usage d'armes chimiques par le régime Assad pourrait intervenir dans les prochains jours, tout en continuant à se préparer à d'éventuels pourparlers de paix à Genève», a déclaré l'une de ces sources.
Walid Mouallem a en outre prévenu que son pays avait les moyens de se défendre en cas d'attaque. «Nous avons deux options: soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde solution est la meilleure: nous nous défendrons», a-t-il indiqué. Et le ministre a aussi ajouté que «s'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire, car nous disposons de moyens de défense qui vont surprendre les autres».
«Nous appelons nos collègues américains et tous les membres de la communauté internationale à la prudence, à un strict respect du droit international, avant tout fondé sur les principes fondamentaux de la charte de l'ONU», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, un avion russe a atterri ce mardi dans la ville syrienne de Lattaquié pour délivrer une aide humanitaire et évacuer des ressortissants d'ex-URSS, indique le ministère des Situations d'urgence.
Selon des sources diplomatiques, la déclaration de la Ligue arabe, publiée à l'issue de la réunion des délégués des pays membres à son siège du Caire, fait suite à de fortes pressions de l'Arabie saoudite et du Qatar.
Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont, quant à elles, accusé une baisse encore plus forte, l'indice de Dubaï perdant plus de 7% et celui d'Arabie saoudite plus de 4%.
source : lefigaro.fr
Les États-Unis prêts à frapper, la Syrie menace de se défendre.
De son côté, Londres dit préparer des plans militaires et convoque des députés pour un vote jeudi sur «la réponse aux attaques à l'arme chimique» de la Syrie.
La pression des Américains et des Britanniques s'accentue contre la Syrie. Alors que le premier ministre britannique, David Cameron, convoque son Parlement, l'armée américaine dit n'attendre plus que l'ordre de son commandant en chef, Barack Obama. La Russie cherche à calmer le jeu.
Le Parlement britannique convoqué jeudi pour un vote sur la Syrie
David Cameron a annoncé mardi sur Twitter qu'il convoquait le Parlement jeudi, pour un vote «sur la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l'arme chimique» en Syrie. «Le président de la Chambre des communes approuve ma demande de rappeler le Parlement jeudi. Il y aura une motion claire du gouvernement et un vote sur la réponse du Royaume-Uni aux attaques à l'arme chimique» a-t-il affirmé.Quelques minutes plus tôt, son porte-parole avait déclaré que la Grande-Bretagne jugeait les attaques chimiques en Syrie «absolument odieuses» et qu'elles exigeaient une réaction de la communauté internationale. La Grande-Bretagne, a-t-il ajouté, examine une «réponse proportionnée» mais n'a pas encore pris de décision. Il a également déclaré que le gouvernement britannique prépare «des plans militaires au cas où» il faudrait les mettre en œuvre.
En cas de frappes occidentales en Syrie, la base britannique d'Akrotiri, à Chypre, serait idéalement placée. Selon le Guardian , les préparatifs s'accélèrent sur cet aéroport militaire situé sur la côte sud de l'île, à quelque 160 kilomètres de la Syrie.
L'armée américaine est prête à agir immédiatement si Obama l'ordonne
L'armée américaine est prête à agir, selon le secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel. «Nous avons mis en place des forces de manière à pouvoir accomplir toute mission que nous demandera le président», a-t-il dit à la télévision BBC lors d'un déplacement dans le sultanat de Bruneï.Prié de dire si les militaires américains étaient prêts à répondre sur-le-champ, le patron du Pentagone a, selon des extraits de l'interview, répondu: «Nous sommes prêts à y aller, tout de suite.»
Selon le New York Times, Barack Obama pourrait donner l'ordre d'une opération limitée, telle que des tirs de missiles de croisière depuis des bâtiments américains en Méditerranée, sans chercher à renverser le président Bachar el-Assad. L'opération pourrait même avoir lieu jeudi et durer trois jours, selon NBC qui cite une source officielle américaine.
Par ailleurs, des puissances occidentales ont déclaré à l'opposition syrienne que des frappes contre les forces du président Bachar el-Assad ne seraient plus qu'une question de jours, selon des sources citées par Reuters. «L'opposition a été informée en termes très clairs qu'une action visant à dissuader tout nouvel usage d'armes chimiques par le régime Assad pourrait intervenir dans les prochains jours, tout en continuant à se préparer à d'éventuels pourparlers de paix à Genève», a déclaré l'une de ces sources.
La Syrie défie le monde de fournir des «preuves»
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a mis le monde au défi de présenter des «preuves» pour étayer les accusations sur un recours aux armes chimiques par le régime de Damas. «Nous écoutons les tambours de la guerre autour de nous. S'ils veulent mener une agression contre la Syrie, je pense qu'utiliser l'alibi des armes chimiques n'est pas exact du tout.»Walid Mouallem a en outre prévenu que son pays avait les moyens de se défendre en cas d'attaque. «Nous avons deux options: soit nous rendre, soit nous défendre avec les moyens dont nous disposons. La seconde solution est la meilleure: nous nous défendrons», a-t-il indiqué. Et le ministre a aussi ajouté que «s'en prendre à la Syrie n'est pas une mince affaire, car nous disposons de moyens de défense qui vont surprendre les autres».
L'inspection de l'ONU reportée à mercredi
Le ministre syrien des Affaires étrangères a aussi annoncé que la deuxième journée d'inspection des experts en armes chimiques de l'ONU était repoussée de vingt-quatre heures en raison de désaccords avec les rebelles sur les conditions de sécurité de leurs déplacements. Les inspecteurs ne pourront reprendre leur travail que mercredi.La Russie appelle la communauté internationale à «la prudence»
«Les tentatives visant à contourner le Conseil de sécurité (de l'ONU, NDLR), de créer une fois de plus des prétextes artificiels et infondés pour une intervention militaire dans la région vont créer de nouvelles souffrances en Syrie et auront des conséquences catastrophiques pour les autres pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord», a indiqué le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères mardi.«Nous appelons nos collègues américains et tous les membres de la communauté internationale à la prudence, à un strict respect du droit international, avant tout fondé sur les principes fondamentaux de la charte de l'ONU», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, un avion russe a atterri ce mardi dans la ville syrienne de Lattaquié pour délivrer une aide humanitaire et évacuer des ressortissants d'ex-URSS, indique le ministère des Situations d'urgence.
La Ligue arabe accuse Bachar el-Assad
La Ligue a déclaré mardi tenir le président syrien Bachar el-Assad pour pleinement responsable de l'attaque chimique présumée du 21 août dans la banlieue de Damas.Selon des sources diplomatiques, la déclaration de la Ligue arabe, publiée à l'issue de la réunion des délégués des pays membres à son siège du Caire, fait suite à de fortes pressions de l'Arabie saoudite et du Qatar.
La Bourse de Paris en nette baisse, à cause des craintes d'une escalade en Syrie
La Bourse de Paris était en nette baisse mardi à la mi-journée (-1,43%), les craintes d'une escalade des tensions en Syrie poussant les investisseurs à la prudence. À 11h58, l'indice CAC 40 perdait 58,17 points, à 4008,96 points, dans un volume d'échanges de 900 millions d'euros. La veille, il était stable à la clôture.Les Bourses des monarchies pétrolières du Golfe ont, quant à elles, accusé une baisse encore plus forte, l'indice de Dubaï perdant plus de 7% et celui d'Arabie saoudite plus de 4%.
source : lefigaro.fr