De tous les différents genres de tourismes connus que je viens de citer, nous pouvons se mettre d’accord sur trois dont ceux d’affaires (...
De tous les différents genres de tourismes connus que je viens de
citer, nous pouvons se mettre d’accord sur trois dont ceux d’affaires
(de voyages), culturel, et médical.
De ces tous ces tourismes, l’OMT
(Organisation mondiale du tourisme) en retient principalement trois liés
aux loisirs, à la profession et à la santé. Pour l’organisation
internationale,« le tourisme est un déplacement hors de son lieu de
résidence habituel pour plus de 24 heures mais moins de 4 mois, dans un
but de loisirs, un but professionnel (tourisme d’affaires) ou un but
sanitaire (tourisme de santé) ».
Le touriste
intéressé à la culture, qui se rend à un lieu parce que celui-ci
l’attire s’intéresse aussi au paysage de ce lieu dit. C’est là où les
choses se compliquent de plus en plus chez nous. Car rares sont les
sites historiques entretenus au village et en ville s’ils ne sont pas
détruits pour d’autres fins. Je prends l’exemple du palais royal Mbaé
Trambwé à Koimbani qui existe depuis le siècle des lumières.
En se
servant du travail de l’Historien (on suppose que ce travail soit déjà
fait), l’Etat, premier organe compétent et structuré peut recenser ces
sites avec l’aide des ONG pour créer une base de données de ces lieux
répertoriés. Les associations, les Communautés en collaboration avec les
autorités politiques peuvent aussi subventionner des recherches
universitaires ou autres allant dans ce sens pour la mise en valeur du
patrimoine culturel national. L'Union européenne l’a déjà fait en
classant certains sites nationaux dans le patrimoine national. Le faire,
c’est protéger ces lieux contre le vandalisme volontaire au village où
l’on peut décider la veille de détruire un bâtiment, quelque soit son
histoire pour en bâtir une autre.
En visitant ces
constructions bien connues des Comoriens et structurées, le touriste
peut aussi découvrir d’autres domaines liés ; on peut penser par exemple
à la gastronomie comorienne,aux périodes festives nationales, aux
objets artisanaux…etc. Pour un archipel comme le nôtre, les conditions
météorologiques facilitent le développement du secteur grâce à sa
position géographique.
Le développement des
infrastructures et moyens de communication sécurisant et facilitant les
voyages et séjours rajouté à l’envie et goût que nous aurions créés
peuvent aider le tourisme national à se développer.