Comores Télécom vient de faire machine arrière en rétablissant certains services d’appels gratuits : Skype, Viber, entre autres. Mais...
Comores Télécom vient de faire machine
arrière en rétablissant certains services d’appels gratuits : Skype,
Viber, entre autres. Mais cette décision n’enchante pas le collectif
"Non aux Censures de Comores Télécom" qui dénonce une manipulation
visant à maintenir la population dans une précarité sociale.
Cela fait un mois que les
consommateurs d’appels gratuits aux Comores se mordent les doigts faute
d’accessibilité aux logiciels d’appels VoIP. Cela faisait suite à la
décision qui a été prise par Comores Télécom de désactiver les services
de Skype, Viber, entre autres. Le collectif "Non aux Censures de Comores
Télécom" a vu le jour pour réclamer le droit à l’information des
consommateurs comoriens. Contre toute attente, Comores Télécom vient de
rétablir certains services VoIP. Skype marche depuis ce jeudi 22 août,
tout comme Viber, mais, avec plus de difficulté. Pour "Non aux Censures
de Comores Télécom", le combat continu, et la manifestation prévue pour
le lundi 26 août est bien maintenue.
Comores Télécom, société sadique ?
Il y a à peine un mois quand l’affaire de la censure a éclaté, le Directeur des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication chez Comores Télécom, Ibrahim Abdouraza Razida, déclarait ceci : « quand ils ont utilisé Viber, Skype, ou Tango, ils ne nous ont pas avertis. Donc, nous, nous faisons notre travail (de couper le logiciel, ndlr) sans les avertir ».Après le rétablissement des services, Skype plus précisément, nous avons essayé de joindre Comores Télécom pour avoir leur réaction, mais ils n’ont pas voulu se prononcer.
Le rétablissement d’une partie des logiciels d’appels gratuits est insuffisant selon le collectif. « Comores Télécom paye sa mauvaise stratégie d’avoir oublié de couvrir les régions les plus reculées, alors qu’elle a les moyens. Investir dans ces coins du pays ne lui serait que bénéfique », ajoute Mohamed Fahad. Pour Ibrahim, membre de "Non aux Censures de Comores Télécom ", « il faut s’armer de patience pour y arriver ». La société de télécommunication n’a pas annoncé officiellement le rétablissement du réseau, et « la connexion n’est pas bonne », selon lui.
Et le 26 août 2013, la manif
La place Ajao, à Maroni devrait être noire de monde. Des milliers de personnes sont attendus pour le grand rassemblement. « Dans cette même journée, il est recommandé aux usagers des services de Comores Télécom de « ne pas payer la facture de téléphone fixe et la facture de l’Adsl, ne pas acheter de crédit "Huri" et "Mpessi", ne pas appeler ni décrocher le téléphone (fixe et portable), ne pas ouvrir les Cybercafés, et de ne pas utiliser Internet, (ni Adsl, ni Mpessi, ni même le wifi) », cite un communiqué adressé par "Non aux Censures de Comores Télécom". En attendant une nouvelle décision de Comores Télécom...
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Comores Télécom, société sadique ?
Il y a à peine un mois quand l’affaire de la censure a éclaté, le Directeur des Nouvelles technologies, de l’Information et de la Communication chez Comores Télécom, Ibrahim Abdouraza Razida, déclarait ceci : « quand ils ont utilisé Viber, Skype, ou Tango, ils ne nous ont pas avertis. Donc, nous, nous faisons notre travail (de couper le logiciel, ndlr) sans les avertir ».Après le rétablissement des services, Skype plus précisément, nous avons essayé de joindre Comores Télécom pour avoir leur réaction, mais ils n’ont pas voulu se prononcer.
Le rétablissement d’une partie des logiciels d’appels gratuits est insuffisant selon le collectif. « Comores Télécom paye sa mauvaise stratégie d’avoir oublié de couvrir les régions les plus reculées, alors qu’elle a les moyens. Investir dans ces coins du pays ne lui serait que bénéfique », ajoute Mohamed Fahad. Pour Ibrahim, membre de "Non aux Censures de Comores Télécom ", « il faut s’armer de patience pour y arriver ». La société de télécommunication n’a pas annoncé officiellement le rétablissement du réseau, et « la connexion n’est pas bonne », selon lui.
Et le 26 août 2013, la manif
La place Ajao, à Maroni devrait être noire de monde. Des milliers de personnes sont attendus pour le grand rassemblement. « Dans cette même journée, il est recommandé aux usagers des services de Comores Télécom de « ne pas payer la facture de téléphone fixe et la facture de l’Adsl, ne pas acheter de crédit "Huri" et "Mpessi", ne pas appeler ni décrocher le téléphone (fixe et portable), ne pas ouvrir les Cybercafés, et de ne pas utiliser Internet, (ni Adsl, ni Mpessi, ni même le wifi) », cite un communiqué adressé par "Non aux Censures de Comores Télécom". En attendant une nouvelle décision de Comores Télécom...
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