Les anciens chefs d’Etat auront désormais droit à des privilèges. Une loi les définissant vient d’être adoptée en urgence par le Congrès. Un...
Les anciens chefs d’Etat auront désormais droit à des privilèges. Une loi les définissant vient d’être adoptée en urgence par le Congrès. Une première dans l’histoire de la Grande île qui fait polémique alors que le pays est plongé dans l’impasse politique.
Outre un salaire, une résidence meublée et vingt-deux employés,
les anciens chefs d’Etat malgaches ont désormais droit à deux
véhicules, un 4x4 et un de prestige, est-il précisé. Leurs roues de
secours n’ont pas été oubliées. En revanche, aucune immunité n’est
prévue.
Le texte adopté définitivement par le Congrès énumère consciencieusement les avantages auxquels ont désormais droit les ex-présidents du pays. Une loi qui avait été demandée par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), médiatrice dans la crise, au nom de l’apaisement, une nécessité selon elle pour sécuriser la démocratie et limiter le nombre de mandats.
Pourtant cela n’a pas manqué d’étonner. Alors que le pays est dans une grave impasse politique, le texte a été adopté en urgence. « Drôle de sens des priorités », s’exclame ainsi un de ses détracteurs. Sans compter que les trois candidats contestés à la présidentielle Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Lalao Ravalomanana devraient bénéficier de la loi. « Un mauvais signal », soupire un observateur averti. Par RFI
Le texte adopté définitivement par le Congrès énumère consciencieusement les avantages auxquels ont désormais droit les ex-présidents du pays. Une loi qui avait été demandée par la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), médiatrice dans la crise, au nom de l’apaisement, une nécessité selon elle pour sécuriser la démocratie et limiter le nombre de mandats.
Pourtant cela n’a pas manqué d’étonner. Alors que le pays est dans une grave impasse politique, le texte a été adopté en urgence. « Drôle de sens des priorités », s’exclame ainsi un de ses détracteurs. Sans compter que les trois candidats contestés à la présidentielle Andry Rajoelina, Didier Ratsiraka et Lalao Ravalomanana devraient bénéficier de la loi. « Un mauvais signal », soupire un observateur averti. Par RFI