Ce parti politique souhaite aussi le concours des personnalités ayant fait leurs preuves dans le domaine de l’éducation, comme par exemp...

Ce parti politique souhaite aussi le concours des personnalités ayant fait leurs preuves dans le domaine de l’éducation, comme par exemple : vous Damir Ben Ali, vous Salim Idarousse,… entre autres ;
Un sérieux diagnostic d’une commission d’experts, doit être immédiatement mise en place. Un fond national de solidarité à l’éducation ; une formation permanente des enseignants ; un recyclage des personnels d’encadrement pédagogique et administratif ; ainsi qu’une réactualisation des programmes et des supports pédagogiques et didactiques…, c’est entre autres ce que propose la Crc.
Mrimdu
Bonne lecture
DECLARATION de la CRC
Samedi 20 juillet 2013, les résultats du premier groupe du baccalauréat 2013 sont rendus publics juste une semaine après la proclamation de ceux de l’examen d’entrée en sixième.
Disons d’abord que la satisfaction générale recueillie pour les résultats de l’examen d’entrée en sixième dont le taux de réussite a dépassé les 60% cette année n’est qu’un trompe l’œil. Ces résultats ne témoignent pas, en réalité, d’une performance de notre système éducatif, sachant qu’ils ont occulté le fait que beaucoup des admis à cet examen sont des élèves des collèges et des lycées contraints de s’y inscrire afin de pouvoir être candidats au BEPEC pour les uns, au Bac pour les autres.
Comme à chaque fin d’année scolaire, les résultats du baccalauréat 2013 – qui présagent malheureusement ceux du BEPEC-, viennent de confirmer la descente aux enfers dans lequel le système éducatif se trouve malencontreusement engagé depuis quelques années.
Malgré la mobilisation massive –et même excessive- des ressources humaines (plus d’enseignants que de besoins) et la régularité des salaires des agents de l’Etat, aucun signe de relance du système éducatif national n’a été observé et les taux de réussite aux examens s’effritent lamentablement, compromettant ainsi le devenir immédiat de notre pays.
La responsabilité est sans doute collective et se situe à divers niveaux entre les autorités politiques, les enseignants, les parents et les élèves eux-mêmes. Et nul ne peut s’en dérober.
Sans attendre les résultats définitifs de la session 2013, le premier groupe du baccalauréat interpelle la conscience de chacun de nous et nous invite urgemment à une profonde méditation afin de scruter les voies et moyens devant permettre le redressement rapide de notre système d’enseignement et d’apprentissage.
Consternée par les mauvaises performances et le manque d’efficience de notre système éducatif ;
Convaincue que le développement réel et durable de notre pays est largement tributaire à la formation des jeunes et des élites ;
Bouleversée par l’urgence croissante suscitée par le chômage des jeunes et l’insuffisance des compétences avérées pour accompagner le développement du pays ;
Refusant la fatalité et la malédiction mais aussi la facilité et la légèreté étant entendu que notre devenir commun en dépend ;
• La Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) appelle à une refonte de notre système d’enseignement et d’apprentissage. A cet effet, une commission d’experts doit être immédiatement mise en place pour établir un sérieux diagnostic et proposer des solutions réalistes et audacieuses pour stopper cette descente aux enfers de notre système éducatif, (peuvent y faire partie des personnalités ayant fait leurs preuves dans le domaine, Damir Ben Ali, Salim Idarousse, entre autres) ;
• La CRC exhorte le Gouvernement à organiser une assise nationale qui impliquera toutes les forces vives et toutes les sensibilités pour examiner les propositions de l’expertise et convenir des mesures à mettre en œuvre à court, moyen et long terme ;
• La CRC recommande la mise en place d’un fonds national de solidarité à l’éducation pour assurer la formation permanente des enseignants, le recyclage des personnels d’encadrement pédagogique et administratif ainsi que la réactualisation des programmes et des supports pédagogiques et didactiques.
Fait à Moroni, le 24 juillet 2013.
Pour le Secrétariat National
Le Secrétaire Général
Houmed Msaidie
Un sérieux diagnostic d’une commission d’experts, doit être immédiatement mise en place. Un fond national de solidarité à l’éducation ; une formation permanente des enseignants ; un recyclage des personnels d’encadrement pédagogique et administratif ; ainsi qu’une réactualisation des programmes et des supports pédagogiques et didactiques…, c’est entre autres ce que propose la Crc.
Mrimdu
Bonne lecture
DECLARATION de la CRC
Samedi 20 juillet 2013, les résultats du premier groupe du baccalauréat 2013 sont rendus publics juste une semaine après la proclamation de ceux de l’examen d’entrée en sixième.
Disons d’abord que la satisfaction générale recueillie pour les résultats de l’examen d’entrée en sixième dont le taux de réussite a dépassé les 60% cette année n’est qu’un trompe l’œil. Ces résultats ne témoignent pas, en réalité, d’une performance de notre système éducatif, sachant qu’ils ont occulté le fait que beaucoup des admis à cet examen sont des élèves des collèges et des lycées contraints de s’y inscrire afin de pouvoir être candidats au BEPEC pour les uns, au Bac pour les autres.
Comme à chaque fin d’année scolaire, les résultats du baccalauréat 2013 – qui présagent malheureusement ceux du BEPEC-, viennent de confirmer la descente aux enfers dans lequel le système éducatif se trouve malencontreusement engagé depuis quelques années.
Malgré la mobilisation massive –et même excessive- des ressources humaines (plus d’enseignants que de besoins) et la régularité des salaires des agents de l’Etat, aucun signe de relance du système éducatif national n’a été observé et les taux de réussite aux examens s’effritent lamentablement, compromettant ainsi le devenir immédiat de notre pays.
La responsabilité est sans doute collective et se situe à divers niveaux entre les autorités politiques, les enseignants, les parents et les élèves eux-mêmes. Et nul ne peut s’en dérober.
Sans attendre les résultats définitifs de la session 2013, le premier groupe du baccalauréat interpelle la conscience de chacun de nous et nous invite urgemment à une profonde méditation afin de scruter les voies et moyens devant permettre le redressement rapide de notre système d’enseignement et d’apprentissage.
Consternée par les mauvaises performances et le manque d’efficience de notre système éducatif ;
Convaincue que le développement réel et durable de notre pays est largement tributaire à la formation des jeunes et des élites ;
Bouleversée par l’urgence croissante suscitée par le chômage des jeunes et l’insuffisance des compétences avérées pour accompagner le développement du pays ;
Refusant la fatalité et la malédiction mais aussi la facilité et la légèreté étant entendu que notre devenir commun en dépend ;
• La Convention pour le Renouveau des Comores (CRC) appelle à une refonte de notre système d’enseignement et d’apprentissage. A cet effet, une commission d’experts doit être immédiatement mise en place pour établir un sérieux diagnostic et proposer des solutions réalistes et audacieuses pour stopper cette descente aux enfers de notre système éducatif, (peuvent y faire partie des personnalités ayant fait leurs preuves dans le domaine, Damir Ben Ali, Salim Idarousse, entre autres) ;
• La CRC exhorte le Gouvernement à organiser une assise nationale qui impliquera toutes les forces vives et toutes les sensibilités pour examiner les propositions de l’expertise et convenir des mesures à mettre en œuvre à court, moyen et long terme ;
• La CRC recommande la mise en place d’un fonds national de solidarité à l’éducation pour assurer la formation permanente des enseignants, le recyclage des personnels d’encadrement pédagogique et administratif ainsi que la réactualisation des programmes et des supports pédagogiques et didactiques.
Fait à Moroni, le 24 juillet 2013.
Pour le Secrétariat National
Le Secrétaire Général
Houmed Msaidie