A deux mois de l’élection présidentielle et à un mois de l’ouverture officielle de la campagne électorale, rien ne dit que le scrutin va ...
A deux mois de l’élection présidentielle
et à un mois de l’ouverture officielle de la campagne électorale, rien
ne dit que le scrutin va se dérouler comme prévu en juillet. Et pour
cause, plusieurs candidatures posent problème dont celle de l’actuel
président de la transition. Interrogé par Afrik.com, Ravelonjohany,
membre du parti de l’opposition FBM (le parti arc-en-ciel), en appelle
au départ d’Andry Rajoelina qui, selon ses dires, bloque le processus
électoral. Interview.
Afrik.com : Pourquoi l’élection présidentielle est de plus en plus incertaine ?
Ravelonjohany : Le problème qui se pose est que, des ministres candidats à l’élection présidentielle devaient quitter leur fonction, le 26 mai, à la suite de la proclamation de la liste officielle des candidats retenus pour participer au scrutin. Ce qui n’a pas été fait. Ceux qui ont jouer le jeu se réservent, pour leur part, le droit de reprendre leur poste en cas d’échec lors du vote. Sachant que dix candidats retenus sont visés parmi les 109 noms des personnes impliquées dans des coup d’Etat selon la communauté internationale.
Afrik.com : Quelles sont les candidatures qui posent problème ?
Ravelonjohany : Trois candidatures posent problème. D’abord celle de l’actuel président de la transition d’Andry Rajoelina qui devait quitter sa fonction pour se consacrer à sa campagne électorale mais ne l’a pas fait. Sa candidature bloque le processus électoral. La candidature de Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien président malgache Marc Ravalomanana, est également controversée (elle ne justifie pas de six mois de résidence continue dans le pays). Ainsi que celle de Didier Ratsiraka, l’ancien chef d’Etat malgache.
Afrik.com : Est-ce que le scrutin va se dérouler comme prévu en juillet ?
Ravelonjohany : A deux mois de l’élection présidentielle et à un mois de l’ouverture officielle de la campagne électorale, comment voulez-vous qu’il y ait une élection crédible, juste et transparente ? On n’a pas osé reporter le scrutin : le conclave des institutions, portant sur la signature d’un accord sur la tenue du scrutin, qui s’est réuni ce mardi pendant 16 heures a accouché d’une souris. Par ailleurs, le bulletin unique n’a pas été vulgarisé, ce qui fait que 80% des Malgaches ne pourront pas l’utiliser en cas de vote.
Afrik.com : Que pense justement la population malgache de cette élection présidentielle compromise ?
Ravelonjohany : Elle est convaincue que l’élection présidentielle ne va pas se dérouler mais espère que son organisation pourra se faire afin de pousser vers la sortie Andry Rajoelina.
Afrik.com : Qu’elle se tienne ou pas, quelles sont les solutions pour sortir de la crise ?
Ravelonjohany : Il faut mettre un place une Constitution unique. Des instruments juridiques nécessaires. Par ailleurs, il est nécessaire de rétablir l’ordre public ainsi que la paix, afin de favoriser la production économique, en accordant des crédits.
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Ravelonjohany : Le problème qui se pose est que, des ministres candidats à l’élection présidentielle devaient quitter leur fonction, le 26 mai, à la suite de la proclamation de la liste officielle des candidats retenus pour participer au scrutin. Ce qui n’a pas été fait. Ceux qui ont jouer le jeu se réservent, pour leur part, le droit de reprendre leur poste en cas d’échec lors du vote. Sachant que dix candidats retenus sont visés parmi les 109 noms des personnes impliquées dans des coup d’Etat selon la communauté internationale.
Afrik.com : Quelles sont les candidatures qui posent problème ?
Ravelonjohany : Trois candidatures posent problème. D’abord celle de l’actuel président de la transition d’Andry Rajoelina qui devait quitter sa fonction pour se consacrer à sa campagne électorale mais ne l’a pas fait. Sa candidature bloque le processus électoral. La candidature de Lalao Ravalomanana, l’épouse de l’ancien président malgache Marc Ravalomanana, est également controversée (elle ne justifie pas de six mois de résidence continue dans le pays). Ainsi que celle de Didier Ratsiraka, l’ancien chef d’Etat malgache.
Afrik.com : Est-ce que le scrutin va se dérouler comme prévu en juillet ?
Ravelonjohany : A deux mois de l’élection présidentielle et à un mois de l’ouverture officielle de la campagne électorale, comment voulez-vous qu’il y ait une élection crédible, juste et transparente ? On n’a pas osé reporter le scrutin : le conclave des institutions, portant sur la signature d’un accord sur la tenue du scrutin, qui s’est réuni ce mardi pendant 16 heures a accouché d’une souris. Par ailleurs, le bulletin unique n’a pas été vulgarisé, ce qui fait que 80% des Malgaches ne pourront pas l’utiliser en cas de vote.
Afrik.com : Que pense justement la population malgache de cette élection présidentielle compromise ?
Ravelonjohany : Elle est convaincue que l’élection présidentielle ne va pas se dérouler mais espère que son organisation pourra se faire afin de pousser vers la sortie Andry Rajoelina.
Afrik.com : Qu’elle se tienne ou pas, quelles sont les solutions pour sortir de la crise ?
Ravelonjohany : Il faut mettre un place une Constitution unique. Des instruments juridiques nécessaires. Par ailleurs, il est nécessaire de rétablir l’ordre public ainsi que la paix, afin de favoriser la production économique, en accordant des crédits.
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