Le tribunal correctionnel de Mamoudzou vient de condamner Abdourahamane Soilhi pour emploi fictif. Il a été condamné à 6 mois de prison av...
Le tribunal correctionnel de Mamoudzou
vient de condamner Abdourahamane Soilhi pour emploi fictif. Il a été
condamné à 6 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende, le tout
assorti d'une inéligibilité d'un an. il perd par la même occasion tous
ses mandats.
Première conséquence, les municipales 2014 semblent compromises pour le patron de Mamoudzou depuis 2008. Il n'est donc sur le papier depuis hier matin, plus sénateur et encore moins 1er magistrat de sa commune.Toutefois le sénateur maire peut encore faire appel et suspendre la décision. Deux autres accusés de haut vol sont également passés à la barre dans le cadre de l'affaire de la mairie de Koungou. Ahmed Souffou après avoir définitivement perdu son mandat de maire, a été condamné à 1 an de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et l’interdiction définitive d’exercer toute fonction publique.
Assani Ali a quant à lui été relaxé. Il avait un contrat de travail en bonne et due forme, ses diplômes et sa formation justifiaient son emploi et il ne pouvait que lui être reproché son absentéisme chronique. L'affaire remonte à 2010. Les policiers de l'air et des frontières patrouillaient sur la commune de Koungou avant de tomber sur ce qu'ils ont identifié être des compteurs électriques anormalement nombreux pour alimenter une habitation. Il ne leur aura pas fallu beaucoup de temps pour découvrir que l'énergie était distribuée dans le quartier, mais par le maire de Koungou à l'époque, Ahmed Souffou.
Abourahamane Soilihi le maire était ainsi soupçonné d'avoir embauché son frère politique de l'UMP et ce, sans contrepartie. Les enquêteurs étaient ensuite tombés sur un autre cas, celui de l'UMP, Assani Ali, conseiller général de Mamoudzou 1 et employé à la direction de l'événementiel où il ne se rendait que très rarement pour la modique somme mensuelle de 2 300 euros.
Source : France Mayotte et KTV
Première conséquence, les municipales 2014 semblent compromises pour le patron de Mamoudzou depuis 2008. Il n'est donc sur le papier depuis hier matin, plus sénateur et encore moins 1er magistrat de sa commune.Toutefois le sénateur maire peut encore faire appel et suspendre la décision. Deux autres accusés de haut vol sont également passés à la barre dans le cadre de l'affaire de la mairie de Koungou. Ahmed Souffou après avoir définitivement perdu son mandat de maire, a été condamné à 1 an de prison avec sursis, 10 000 euros d'amende et l’interdiction définitive d’exercer toute fonction publique.
Assani Ali a quant à lui été relaxé. Il avait un contrat de travail en bonne et due forme, ses diplômes et sa formation justifiaient son emploi et il ne pouvait que lui être reproché son absentéisme chronique. L'affaire remonte à 2010. Les policiers de l'air et des frontières patrouillaient sur la commune de Koungou avant de tomber sur ce qu'ils ont identifié être des compteurs électriques anormalement nombreux pour alimenter une habitation. Il ne leur aura pas fallu beaucoup de temps pour découvrir que l'énergie était distribuée dans le quartier, mais par le maire de Koungou à l'époque, Ahmed Souffou.
Abourahamane Soilihi le maire était ainsi soupçonné d'avoir embauché son frère politique de l'UMP et ce, sans contrepartie. Les enquêteurs étaient ensuite tombés sur un autre cas, celui de l'UMP, Assani Ali, conseiller général de Mamoudzou 1 et employé à la direction de l'événementiel où il ne se rendait que très rarement pour la modique somme mensuelle de 2 300 euros.
Source : France Mayotte et KTV