Plusieurs activités de formation, mises en œuvre par l’ambassade de France, s’appuyant sur deux grands acteurs régionaux français, les F...
Au travers des actions de coopération de défense entre l’armée française et l’armée nationale de développement, il convient de souligner la détermination de la France à faire vivre l’accord de partenariat qui nous lie et que nous devons faire vivre ensemble. L’activité de ce nouveau détachement d’instruction opérationnel (DIO) est très précisément conforme aux orientations données par ce texte bilatéral.
Ces formations dispensées par un détachement de la Légion Étrangère et un détachement du Commandement de la Gendarmerie Française, s’inscrivent parfaitement dans les perspectives de sécurité intérieure et de défense qu’ensemble avec les Autorités comoriennes, nous avons tracées et soigneusement définies.
Elles ont également été accompagnées d’un détachement de spécialistes des systèmes de communication, venus déployer des matériels informatiques offerts par les FAZSOI, qui permettront d’accroître les capacités de communication opérationnelle entre les différentes implantations de l’armée nationale de développement.
Elles ont été, aussi, l’occasion de développer les liens entre le corps médical de nos deux armées grâce à un séjour organisé à la Réunion pour un médecin et une infirmière.
Toutes ces activités témoignent de la volonté française d’aider l’Union des Comores à se doter des outils lui permettant d’assurer la sécurité de ses citoyens, d’exercer l’action de l’État en mer et de disposer d’un corps médical et de moyens de communications adaptés.
Ces missions des Forces Françaises engagées dans la coopération, dans un contexte économique difficile, représentent un effort important pour la France, déjà engagée au Mali et dans d’autres pays, pour préserver la paix.
Cet effort est une des preuves, s’il en est besoin, de l’attachement de la France à notre histoire commune, et de la pérennité des liens tissés entre nos deux nations tout au long des décennies passées.
Action de formation en matière de sécurité intérieure
Les actions de coopération de sécurité intérieure entre gendarmes français et comoriens contribuent à raffermir les liens entre ces deux institutions sœurs et à renforcer les capacités opérationnelles de la Gendarmerie comorienne pour lutter, par exemple, contre les phénomènes criminels transfrontaliers.Suivant ces objectifs, des gendarmes spécialisés, venus du Groupe des Pelotons d’Intervention du Commandement de la Gendarmerie de la Réunion ont apporté, pour la deuxième fois, une formation dans le domaine de l’intervention spécialisée (arrestation d’individus dangereux, protection de personnalité, intervention contre-terroriste, résolution de prise d’otage) aux 50 gendarmes d’élite comoriens qui constituent le PIGN (Peloton d’intervention de la gendarmerie nationale).
Toutes ces activités témoignent de la volonté française d’aider l’Union des Comores à se doter des outils lui permettant d’assurer la sécurité de ses citoyens et d’exercer l’action de l’État en mer afin de lutter contre toutes les menaces éventuelles.