La rivalité entre le vice-président Fouad Mohadji et l'entourage du président Ikililou Dhoinine semble avoir atteint son point de non...
La rivalité entre le vice-président Fouad Mohadji et l'entourage du président Ikililou Dhoinine semble avoir atteint son point de non retour. Lu sur African Inteligence.
Conférence de presse de Fouad Mohadji : le vice-président a évoqué ses relations houleuses avec les exécutifs de l'Union et de Mwali.
La conférence de presse, tenue en début d'après-midi du vendredi 15 mars 2013 par le vice-président Fouad Mohadji à son domicile de Fomboni, a pris une allure extraordinaire. Le vice-président de la République a ouvert la boîte de pandore sur les relations supposées houleuses entre le chef de l'Etat et le chef de l'exécutif de Mwali, d'une part, et lui-même, d'autre part.
Dans ses habits traditionnels d'un homme ayant accompli son grand mariage, Fouad Mohadji a ironisé, devant la presse, sur les chances des Comoriens et Mohéliens, en particulier, de connaitre sa pensée à travers les médias d'Etat. "Je ne comprends pas, qu'après qu'on me refuse le droit de disposer d'un véhicule de fonctions à Mwali et Ndzuwani où l'on a viré les chauffeurs qui étaient mis à ma disposition, le gouverneur Mohamed Ali Said a franchi un pas supplémentaire aujourd'hui en donnant ordre aux forces de l'ordre présentes à l'aéroport d'empêcher mes partisans de venir m'accueillir", s'insurge-t-il et d'ajouter que "mon frère le président de la République ne peut pas continuer à affirmer qu'il n'est au courant de rien".
Le vice-président s'est élevé contre ce qu'il qualifie d'une chasse aux sorcières engagée contre les membres de sa famille, en citant l'exemple d'un ses neveux, directeur régional du projet habitat, qui a vu les véhicules à sa disposition confisqués par le gouvernorat. Fouad Mohadji a annoncé, à cet effet, la fin de son mutisme car, désormais, il va répondre du "tic au tac" et fera part aux Mohéliens et Comoriens, en général, de ce qui marche et ce qui ne l'est pas dans le pays.
Et dans la foulée, il a juré sur tous les saints que, en aucun moment, il n'aura à démissionner et qu'il ira jusqu'au bout du mandat que les Mohéliens et les Comoriens, en général, lui ont confié. "Certains sont en train de détruire l'image de l'Etat ca r je suis le vice-président de la République de l'Union des Comores et non Fouad Mohadji", disait-il aux hommes et femmes de la presse réunis à son domicile. Le conférencier a affirmé avoir beaucoup de regrets pour Mwali qui attendait beaucoup de ces "cinq ans", notamment des réalisations comme un aéroport digne de ce nom, un port et un dépôt d'hydrocarbures disposant beaucoup de capacités de stockage.
Au sujet de la création d'un nouveau parti qui affirme soutenir l'action du président de la République, le vice-président a laissé entendre, aux journalistes, qu'il a ordonné aux siens de se retirer des travaux devant aboutir à la naissance dudit parti. Peut-on ainsi conclure que le divorce est bel et bien consommé entre les "trois grands enfants de Mwali"? Par ailleurs, le vice-président continue sa visite dans l'île, toujours à bord de la Mégane Scénic de son frère.
Dans le camp adverse, on semble se gausser du moins à première vue sur le coup de gueule public du vice-président qu'on voudrait naturellement remuant.
Riziki: alwatwan
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