Malgré plus de quatre heures de réunion jeudi 30 mai, entre le Premier ministre, le gouvernement et les chefs d'institution -excepté le...
Pour sortir de la crise profonde que traverse le pays, il a été décidé que les acteurs politiques et les chefs des institutions se retrouveront samedi en conclave. Un conclave qui devrait notamment décider du report ou non de l'élection présidentielle, a annoncé le Premier ministre, « s'excusant » d'avoir saisi, jeudi, la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (Cénit) sur la question.
Madagascar est dans l'impasse depuis que les trois candidats contestés, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ont refusé de se retirer de la course à la présidentielle, ce qu'exige pourtant la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA) pour continuer à soutenir le processus électoral.
Esprit d'apaisement
Andry Rajoelina n'a pas répondu à l'invitation. C'est sans lui et sans les ministres qui lui sont fidèles que la réunion de ce jeudi s'est déroulée. Un énième signe de la crise profonde que le Premier ministre croit encore pouvoir résoudre.
Jean Omer Beriziky donne rendez-vous aux chefs des institutions et à tous les acteurs, samedi, pour un conclave et de longues négociations : « On essaiera de trouver la solution dans l'esprit d'un apaisement mais aussi d'aller vers les élections en toute quiétude et sérénité. La solution ne peut être autre chose qu'une solution consensuelle. »
Candidats polémiques
Le consensus a jusque-là été impossible. Il devra entre autres porter sur le calendrier électoral. Après s'être estimé incompétent et avoir saisi la Commission électorale pour qu'elle décide ou non du report de l'élection présidentielle, le gouvernement reprend finalement la main.
Nous avons fait une erreur, nous nous excusons, a en substance déclaré son chef. Mais ce sont aussi les trois candidats polémiques qui devraient être au cœur des débats. Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka qui, alors que la SADC et l'Union africaine l'exigent, refusent toujours de se retirer de la course à la présidentielle, plongeant le pays dans l'impasse.
Madagascar est dans l'impasse depuis que les trois candidats contestés, Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka ont refusé de se retirer de la course à la présidentielle, ce qu'exige pourtant la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) et l'Union africaine (UA) pour continuer à soutenir le processus électoral.
Esprit d'apaisement
Andry Rajoelina n'a pas répondu à l'invitation. C'est sans lui et sans les ministres qui lui sont fidèles que la réunion de ce jeudi s'est déroulée. Un énième signe de la crise profonde que le Premier ministre croit encore pouvoir résoudre.
Jean Omer Beriziky donne rendez-vous aux chefs des institutions et à tous les acteurs, samedi, pour un conclave et de longues négociations : « On essaiera de trouver la solution dans l'esprit d'un apaisement mais aussi d'aller vers les élections en toute quiétude et sérénité. La solution ne peut être autre chose qu'une solution consensuelle. »
Candidats polémiques
Le consensus a jusque-là été impossible. Il devra entre autres porter sur le calendrier électoral. Après s'être estimé incompétent et avoir saisi la Commission électorale pour qu'elle décide ou non du report de l'élection présidentielle, le gouvernement reprend finalement la main.
Nous avons fait une erreur, nous nous excusons, a en substance déclaré son chef. Mais ce sont aussi les trois candidats polémiques qui devraient être au cœur des débats. Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et Didier Ratsiraka qui, alors que la SADC et l'Union africaine l'exigent, refusent toujours de se retirer de la course à la présidentielle, plongeant le pays dans l'impasse.
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