Cela fait deux ans jour pour jour depuis que le Gouverneur Mouigni Baraka a pris ses fonctions à la tête de l’île autonome de Ngazidja, nous...
Cela fait deux ans jour pour jour depuis que le Gouverneur Mouigni Baraka a pris ses fonctions à la tête de l’île autonome de Ngazidja, nous l’avons interrogé sur son bilan et sur les priorités pour les trois années à venir. Le gouverneur évoque également ses relations avec le chef de l’Etat, mais aussi avec le mouvement Orange.
Le 23 mai 2013, vous passerez le cap de deux années de mandat à la tête de Ngazidja. Avez-vous le sentiment d’avoir déjà réussi des actions importantes?
Sans excès de triomphalisme, je peux me réjouir de plusieurs actions importantes réalisées au niveau de l’île de Ngazidja pendant ces deux dernières années. Mais d’abord je dois préciser que tout cela a été facilité par le climat de paix et de stabilité entre les institutions de l’île et celles de l’Union. Depuis deux ans, on a tout fait pour qu’il y ait cet apaisement. Je voudrais saluer les efforts déployés en ce sens par le président Ikililou Dhoinine et son gouvernement.
Pour les réalisations durant ces deux premières années, il y a eu de nombreuses réalisations dont voici quelques exemples :
- La réhabilitation de l’établissement des Travaux Publics (TP). Aujourd’hui cette société est opérationnelle et commence à signer des contrats avec des communes en vue de réhabiliter des routes secondaires.
- En matière de coopération décentralisée, il y a eu des efforts énormes pour renforcer ce qui existait déjà d’une part et pour nouer de nouveuax partenariats d’autre part. C’est le cas en particulier avec l’Etat de Kartoum au Soudan, le département de Seine Saint-Denis, la région PACA et la Communauté Urbaine de Dunkerque en France. Cette coopération apporte chaque jour des résultats dans les domaines de la santé et de la formation professionnelle.
- La mise en place des délégations spéciales. C’était une véritable attente pour nos partenaires et un réel défi pour notre île.
- L’amélioration des recettes fiscales grâce à l’application stricte du principe de séparation entre ordonnateurs et comptables. Au 31 décembre 2011, on avait réalisé à Ngazidja 53, 34% des prévisions budgétaires alors qu’à la même période en 2010 on était à 24,28%. Au 30 juin 2012, nous étions à 40% des prévisions contre 25,5% en 2011. Cette année, au 30 avril, on est à 46% des prévisions annuelles, c’est au-delà de nos espérances. Pour l’année 2012, un rapport de l’Inspection de finances indique une augmentation de 20,28% de recettes due au renforcement des capacités dans l’administration fiscale de l’île et à la politique de lutte contre les fraudes.
- S’agissant du dossier des ordures de la capitale et des environs, j’estime que le fait d’avoir pu identifier un site définitif et trouver une solution palliative en attendant son aménagement, c’est une grande réussite pour l’exécutif de Ngazidja qui a obtenu l’appui considérable du gouvernement de l’Union.
- La réhabilitation de plusieurs bâtiments administratifs de l’île a été une priorité pour nous. Car on ne peut pas prétendre obtenir de bons résultats en faisant travailler les gens dans des conditions inacceptables. Radio Ngazidja fait partie des structures réhabilitées et équipées. On vient même de lancer la télévision de Ngazidja, l’un de mes engagements de début de mandat.
- Je dois parler aussi de la police. Après avoir réussi l’unification, nous avons procédé à l’équipement : tenus, véhicules, motos…
- Enfin, la réussite des premières assises de la diaspora à Dunkerque est un élément important de notre politique. Beaucoup de choses ont été dites sur ces assises, mais au regard des rapports établis, on peut considérer que ces assises ont été utiles pour notre diaspora et pour l’économie de notre île.
L’installation des délégations spéciales des communes de Ngazidja se poursuit avec quelques difficultés, comment jugez-vous la radicalité dans certaines localités ?
D’abord je dois préciser qu’il n’y a pas de résistance à la mise en place des délégations spéciales. Il y a des difficultés dans certaines communes liées à des questions sociologiques et de choix de l’hôtel de ville. Mais nous continuons à y travailler jusqu’à dissiper tous les malentendus. Ce n’est pas si simple, mais on déploie le maximum de volonté pour y parvenir.
Comment le gouvernorat compte accompagner ces nouvelles entités communales ?
Plusieurs mesures d’accompagnement sont prises pour les communes déjà installées. Nous leur avons livré du mobilier de bureau, et nous comptons leur fournir aussi des équipements informatiques. Pour encourager la promotion du genre, nous avons remis des ordinateurs portables aux femmes maires lors de leurs installations. Nous avons également prévu des formations pour les maires, leurs adjoints et les secrétaires généraux. Grâce à notre coopération avec Dunkerque et la Seine Saint-Denis, des experts vont dispenser ces formations.
Oui
effectivement, et je crois que je n’ai pas eu tort. Mais vous devrez
aussi comprendre que ce n’est pas les îles qui sont favorisées par cette
entente entre les gouverneurs et le chef de l’Etat. C’est toute la
population des Comores qui en recueille les fruits. J’ai parlé du
chantier des routes qui a démarré avec un grand succès. On vient
d’inaugurer la réhabilitation de 40 kilomètres de routes au niveau de
toutes les îles dont 19 kilomètres à Ngazidja. Vous croyez que sans ce
climat de concorde, cela aurait été possible ? Je n’en suis pas certain.
Aujourd’hui, les fonctionnaires n’ont aucun mois de retard de salaire,
le pays enregistre aussi des bons résultats économiques. Alors, il
suffit de comparer les résultats de ces deux dernières années à ceux des
dix dernières années où le pays a connu les querelles de compétences.
Je crois que les Comoriens ne sont pas dupes, ils font facilement la
différence.
Êtes-vous également persuadé que vos homologues d’Anjouan et de Mohéli sont dans la même logique?
Jusqu’ici je ne peux pas dire le contraire. Entre le chef de l’Etat et les autres gouverneurs, les relations sont cordiales. Je rappelle que le plus important dans cette situation, c’est que lorsqu’une divergence apparaît par rapport à un dossier, nous la traitons de manière responsable par le dialogue et la concertation et non pas par médias interposés.
Vous évoquez des bonnes relations avec le chef de l’Etat, mais avec le mouvement Orange ça se passe comment ?
Tout le monde sait que j’ai été élu sous l’étiquette du mouvement Orange. C’est mon parti, et contrairement à ce qui se dit ici et là, je n’ai pas l’intention de créer un nouveau parti. Je continue à travailler pour l’île de Ngazidja en poursuivant les objectifs que l’on s’était fixé. La population de Ngazidja et les adhérents du mouvement en sont témoins et jugeront mon action le moment venu.
Le pays vient d’essuyer une tentative de coup d’Etat, la première depuis plus de 10 ans de stabilité politique. Quelle est votre réaction ?
C’est un acte grave contre les institutions de notre pays. Il porte atteinte à l’image dont les Comores se sont dotées après beaucoup d’efforts consentis par les autorités, les organisations syndicales et la population pour arriver à cette stabilité politique et économique. Je crois qu’il faut écouter la colère du peuple qui s’est exprimé à travers des fortes manifestations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Je profite de cette occasion pour saluer cette mobilisation. Parmi les prévenus, il y aurait des gens qui, par le passé, avaient été accusés des faits similaires, c’est ce qui accroit cette colère de la population. Moi j’appelle donc à l’application de la loi.
Et quelles sont vos priorités pour les trois années avenir?
Au regard des problèmes divers et variés auxquels notre pays est confronté, les priorités sont nombreuses. A titre indicatif je vais énumérer ici quelques unes :
- La poursuite de l’installation des délégations spéciales dans l’esprit d’aller assez rapidement vers les élections municipales.
- Le maintien des efforts d’amélioration de la gestion des finances publiques en attendant la mise en place de l’Administration générale des impôts et des domaines(AGID). En ce sens, nous avons déjà eu des séances de travail avec les acteurs fiscaux de l’Union et de l’île pour aller vers une réduction du taux du droit d’enregistrement foncier qui est aujourd’hui de 9%. Ces acteurs vont proposer lors des prochaines sessions parlementaires une modification de la loi. L’objectif est d’encourager les propriétaires de terrains à procéder aux enregistrements et permettre aux îles autonomes d’augmenter leurs recettes fiscales dans la mesure où, conformément à la constitution, il s’agit d’un impôt revenant aux îles.
- La création d’une société de transport terrestre afin de faciliter le déplacement de la population au sein de l’île de Ngazidja, notamment les étudiants.
- Le démarrage du chantier des routes secondaires. Nous allons bientôt ouvrir des négociations avec l’Etat, les communes et tous les partenaires au développement pour qu’on parvienne à engager la réhabilitation de ces routes qui constituent un levier économique important pour Ngazidja.
Six mois après la tenue des assises de la diaspora à Dunkerque, quelle suite préparez-vous pour matérialiser les recommandations de ces assises?
Suite à la tenue de ces assises, un rapport a été rédigé et va bientôt être présenté devant les partenaires. C’est à ce moment-là que nous allons fixer ensemble les axes prioritaires pour pouvoir engager la mise en œuvre. Je saisie cette occasion pour confirmer l’arrivée cette semaine à Ngazidja du sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre et du président du département de la Seine Saint-Denis, Stéphane Troussel. C’est une opportunité inestimable pour notre île qui va nous permettre de renforcer notre coopération avec leurs collectivités locales et notre participation aux Cités-unies de France.
Comme vous le savez, la fin de l’année scolaire approche, quelles sont les mesures prises pour empêcher les fraudes de l’année dernière aux examens, notamment le bac ?
La situation que l’on a connue l’année dernière n’était pas prévisible, hélas. C’est pour cette raison qu’on a essayé d’analyser les causes par une commission indépendante composée de personnalités réputées dans le domaine et des acteurs syndicaux. Le rapport a été remis au nouveau commissaire qui, lui aussi, est issu de l’Education. Plusieurs rencontres ont été également organisées plus particulièrement avec les acteurs du domaine éducatif.
L’ensemble des recommandations formulées sont mises en application avec l’appui du ministère de l’Education nationale pour parvenir à sécuriser davantage les examens.
Je voudrais annoncer à cette occasion que, à partir de cette année, l’exécutif de Ngazidja va apporter à tous les élèves de l’école primaire les fournitures scolaires nécessaires: cahiers, stylo, crayons, règles...
Il s’agit d’une initiative visant à soutenir les familles démunies. Bien évidemment, je parle des élèves de l’école publique. L’année dernière ce sont les enseignants qui avaient reçu les fournitures, mais à partir de la rentrée prochaine, l’opération sera élargie aux élèves
Ngazi Ngomé | swawuti Ngazidja
Le 23 mai 2013, vous passerez le cap de deux années de mandat à la tête de Ngazidja. Avez-vous le sentiment d’avoir déjà réussi des actions importantes?
Sans excès de triomphalisme, je peux me réjouir de plusieurs actions importantes réalisées au niveau de l’île de Ngazidja pendant ces deux dernières années. Mais d’abord je dois préciser que tout cela a été facilité par le climat de paix et de stabilité entre les institutions de l’île et celles de l’Union. Depuis deux ans, on a tout fait pour qu’il y ait cet apaisement. Je voudrais saluer les efforts déployés en ce sens par le président Ikililou Dhoinine et son gouvernement.
Pour les réalisations durant ces deux premières années, il y a eu de nombreuses réalisations dont voici quelques exemples :
- La réhabilitation de l’établissement des Travaux Publics (TP). Aujourd’hui cette société est opérationnelle et commence à signer des contrats avec des communes en vue de réhabiliter des routes secondaires.
- En matière de coopération décentralisée, il y a eu des efforts énormes pour renforcer ce qui existait déjà d’une part et pour nouer de nouveuax partenariats d’autre part. C’est le cas en particulier avec l’Etat de Kartoum au Soudan, le département de Seine Saint-Denis, la région PACA et la Communauté Urbaine de Dunkerque en France. Cette coopération apporte chaque jour des résultats dans les domaines de la santé et de la formation professionnelle.
- La mise en place des délégations spéciales. C’était une véritable attente pour nos partenaires et un réel défi pour notre île.
- L’amélioration des recettes fiscales grâce à l’application stricte du principe de séparation entre ordonnateurs et comptables. Au 31 décembre 2011, on avait réalisé à Ngazidja 53, 34% des prévisions budgétaires alors qu’à la même période en 2010 on était à 24,28%. Au 30 juin 2012, nous étions à 40% des prévisions contre 25,5% en 2011. Cette année, au 30 avril, on est à 46% des prévisions annuelles, c’est au-delà de nos espérances. Pour l’année 2012, un rapport de l’Inspection de finances indique une augmentation de 20,28% de recettes due au renforcement des capacités dans l’administration fiscale de l’île et à la politique de lutte contre les fraudes.
- S’agissant du dossier des ordures de la capitale et des environs, j’estime que le fait d’avoir pu identifier un site définitif et trouver une solution palliative en attendant son aménagement, c’est une grande réussite pour l’exécutif de Ngazidja qui a obtenu l’appui considérable du gouvernement de l’Union.
- La réhabilitation de plusieurs bâtiments administratifs de l’île a été une priorité pour nous. Car on ne peut pas prétendre obtenir de bons résultats en faisant travailler les gens dans des conditions inacceptables. Radio Ngazidja fait partie des structures réhabilitées et équipées. On vient même de lancer la télévision de Ngazidja, l’un de mes engagements de début de mandat.
- Je dois parler aussi de la police. Après avoir réussi l’unification, nous avons procédé à l’équipement : tenus, véhicules, motos…
- Enfin, la réussite des premières assises de la diaspora à Dunkerque est un élément important de notre politique. Beaucoup de choses ont été dites sur ces assises, mais au regard des rapports établis, on peut considérer que ces assises ont été utiles pour notre diaspora et pour l’économie de notre île.
L’installation des délégations spéciales des communes de Ngazidja se poursuit avec quelques difficultés, comment jugez-vous la radicalité dans certaines localités ?
D’abord je dois préciser qu’il n’y a pas de résistance à la mise en place des délégations spéciales. Il y a des difficultés dans certaines communes liées à des questions sociologiques et de choix de l’hôtel de ville. Mais nous continuons à y travailler jusqu’à dissiper tous les malentendus. Ce n’est pas si simple, mais on déploie le maximum de volonté pour y parvenir.
Comment le gouvernorat compte accompagner ces nouvelles entités communales ?
Plusieurs mesures d’accompagnement sont prises pour les communes déjà installées. Nous leur avons livré du mobilier de bureau, et nous comptons leur fournir aussi des équipements informatiques. Pour encourager la promotion du genre, nous avons remis des ordinateurs portables aux femmes maires lors de leurs installations. Nous avons également prévu des formations pour les maires, leurs adjoints et les secrétaires généraux. Grâce à notre coopération avec Dunkerque et la Seine Saint-Denis, des experts vont dispenser ces formations.
Vous
martelez à toutes les occasions que nul ne pourra vous conduire à un
conflit avec le chef de l’Etat. Avez-vous l’impression que cette
démarche favorise les îles autonomes?
Êtes-vous également persuadé que vos homologues d’Anjouan et de Mohéli sont dans la même logique?
Jusqu’ici je ne peux pas dire le contraire. Entre le chef de l’Etat et les autres gouverneurs, les relations sont cordiales. Je rappelle que le plus important dans cette situation, c’est que lorsqu’une divergence apparaît par rapport à un dossier, nous la traitons de manière responsable par le dialogue et la concertation et non pas par médias interposés.
Vous évoquez des bonnes relations avec le chef de l’Etat, mais avec le mouvement Orange ça se passe comment ?
Tout le monde sait que j’ai été élu sous l’étiquette du mouvement Orange. C’est mon parti, et contrairement à ce qui se dit ici et là, je n’ai pas l’intention de créer un nouveau parti. Je continue à travailler pour l’île de Ngazidja en poursuivant les objectifs que l’on s’était fixé. La population de Ngazidja et les adhérents du mouvement en sont témoins et jugeront mon action le moment venu.
Le pays vient d’essuyer une tentative de coup d’Etat, la première depuis plus de 10 ans de stabilité politique. Quelle est votre réaction ?
C’est un acte grave contre les institutions de notre pays. Il porte atteinte à l’image dont les Comores se sont dotées après beaucoup d’efforts consentis par les autorités, les organisations syndicales et la population pour arriver à cette stabilité politique et économique. Je crois qu’il faut écouter la colère du peuple qui s’est exprimé à travers des fortes manifestations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Je profite de cette occasion pour saluer cette mobilisation. Parmi les prévenus, il y aurait des gens qui, par le passé, avaient été accusés des faits similaires, c’est ce qui accroit cette colère de la population. Moi j’appelle donc à l’application de la loi.
Et quelles sont vos priorités pour les trois années avenir?
Au regard des problèmes divers et variés auxquels notre pays est confronté, les priorités sont nombreuses. A titre indicatif je vais énumérer ici quelques unes :
- La poursuite de l’installation des délégations spéciales dans l’esprit d’aller assez rapidement vers les élections municipales.
- Le maintien des efforts d’amélioration de la gestion des finances publiques en attendant la mise en place de l’Administration générale des impôts et des domaines(AGID). En ce sens, nous avons déjà eu des séances de travail avec les acteurs fiscaux de l’Union et de l’île pour aller vers une réduction du taux du droit d’enregistrement foncier qui est aujourd’hui de 9%. Ces acteurs vont proposer lors des prochaines sessions parlementaires une modification de la loi. L’objectif est d’encourager les propriétaires de terrains à procéder aux enregistrements et permettre aux îles autonomes d’augmenter leurs recettes fiscales dans la mesure où, conformément à la constitution, il s’agit d’un impôt revenant aux îles.
- La création d’une société de transport terrestre afin de faciliter le déplacement de la population au sein de l’île de Ngazidja, notamment les étudiants.
- Le démarrage du chantier des routes secondaires. Nous allons bientôt ouvrir des négociations avec l’Etat, les communes et tous les partenaires au développement pour qu’on parvienne à engager la réhabilitation de ces routes qui constituent un levier économique important pour Ngazidja.
Six mois après la tenue des assises de la diaspora à Dunkerque, quelle suite préparez-vous pour matérialiser les recommandations de ces assises?
Suite à la tenue de ces assises, un rapport a été rédigé et va bientôt être présenté devant les partenaires. C’est à ce moment-là que nous allons fixer ensemble les axes prioritaires pour pouvoir engager la mise en œuvre. Je saisie cette occasion pour confirmer l’arrivée cette semaine à Ngazidja du sénateur-maire de Dunkerque, Michel Delebarre et du président du département de la Seine Saint-Denis, Stéphane Troussel. C’est une opportunité inestimable pour notre île qui va nous permettre de renforcer notre coopération avec leurs collectivités locales et notre participation aux Cités-unies de France.
Comme vous le savez, la fin de l’année scolaire approche, quelles sont les mesures prises pour empêcher les fraudes de l’année dernière aux examens, notamment le bac ?
La situation que l’on a connue l’année dernière n’était pas prévisible, hélas. C’est pour cette raison qu’on a essayé d’analyser les causes par une commission indépendante composée de personnalités réputées dans le domaine et des acteurs syndicaux. Le rapport a été remis au nouveau commissaire qui, lui aussi, est issu de l’Education. Plusieurs rencontres ont été également organisées plus particulièrement avec les acteurs du domaine éducatif.
L’ensemble des recommandations formulées sont mises en application avec l’appui du ministère de l’Education nationale pour parvenir à sécuriser davantage les examens.
Je voudrais annoncer à cette occasion que, à partir de cette année, l’exécutif de Ngazidja va apporter à tous les élèves de l’école primaire les fournitures scolaires nécessaires: cahiers, stylo, crayons, règles...
Il s’agit d’une initiative visant à soutenir les familles démunies. Bien évidemment, je parle des élèves de l’école publique. L’année dernière ce sont les enseignants qui avaient reçu les fournitures, mais à partir de la rentrée prochaine, l’opération sera élargie aux élèves
Ngazi Ngomé | swawuti Ngazidja
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