L'ancien président centrafricain est poursuivi pour "crime contre l'humanité" et "incitation au génocide" par l...
La Centrafrique a lancé un mandat d'arrêt international contre le président déchu François Bozizé, renversé en mars.
Le procureur de Bangui, a indiqué que l'arrêt était émis depuis le 29 mai 2013 et que parmi les chefs d'accusation figuraient notamment "des crimes relevant du statut de la Cour pénale internationale (CPI), entre autres : crimes contre l'humanité et incitation au génocide".
Le parquet de Bangui a ouvert début mai une enquête sur les violations des droits de l'homme commises par François Bozizé et ses proches durant son mandat et après le coup d'Etat qui l'a renversé le 24 mars.
ASSASSINATS, EXÉCUTIONS SOMMAIRES ET DÉTENTIONS ARBITRAIRES
François Bozizé, 66 ans, avait été réélu en 2011 au terme d'un scrutin très critiqué par l'opposition. Après l'entrée des rebelles dans Bangui fin mars, il s'était réfugié au Cameroun.
Selon le procureur de Bangui, l'ancien président, est également accusé "d'assassinats, au nombre de 22 actuellement ; des arrestations, séquestrations et détentions arbitraires, au nombre de 53 ; destruction et incendie des maisons d'habitation, au nombre de 3 823 pour le moment ; des exécutions sommaires qui se chiffrent à 119".
"D'autres mandats d'arrêt internationaux sont en cours d'émission", a-t-il ajouté sans plus de précisions.
Une commission mixte d'enquête mise en place par les autorités de Bangui a rencontré jeudi 31 mai le ministre centrafricain de la justice, Arsène Sendé, et va enquêter sur les violations des droits humains et autres crimes commis pendant le mandat de François Bozizé, et après la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka le 24 mars dernier, a appris l'AFP vendredi de source judicaire.Lemonde.fr
Une commission mixte d'enquête mise en place par les autorités de Bangui a rencontré jeudi 31 mai le ministre centrafricain de la justice, Arsène Sendé, et va enquêter sur les violations des droits humains et autres crimes commis pendant le mandat de François Bozizé, et après la prise du pouvoir par la coalition rebelle Séléka le 24 mars dernier, a appris l'AFP vendredi de source judicaire.Lemonde.fr