Une nouvelle mission de la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC) arrive ce lundi 27 mai à Antananarivo. Condui...
Une nouvelle mission de la Communauté de développement des Etats d'Afrique australe (SADC) arrive ce lundi 27 mai à Antananarivo. Conduite par le mozambicain Leonardo Simao, émissaire du médiateur Joachim Chissano, elle arrive alors que les autorités politiques candidates à la présidentielle doivent démissionner de leurs fonctions, ce lundi à 16h, dernier délai.
La loi prévoit des démissions 60 jours avant le scrutin, c'est-à-dire le 25 mai au plus tard. Mais la Cour électorale spéciale a finalement fixé le délai à ce lundi 27 mai, 16 h. Parmi les candidats, le président de transition Andry Rajoelina, plusieurs ministres et des parlementaires doivent quitter leurs postes s’ils veulent participer au scrutin du 24 juillet.
Sur les 41 candidats en lice, ils sont une dizaine à devoir démissionner de leurs fonctions, en théorie. Car Andry Rajoelina, l’actuel président de la transition, a déjà laissé entendre qu’il ne quitterait pas son poste. Il l’a fait savoir dans une émission politique retransmise vendredi 24 mai sur la radio télévision nationale. Pour lui, il n’est pas certain que l’élection ait lieu en temps et en heure. Il a aussi invoqué le risque de voir surgir des troubles, s’il démissionnait.
Trois candidats se sont pliés à l'injonction de la loi
Dans ce
contexte, les autres candidats concernés quitteront-ils leurs postes ?
Trois personnalités l’ont certes déjà fait : Brigitte Rasamoelina,
membre du parlement de transition ; Faharo Ratsimbalison, chef de la
région Menabe ; et Pierrot Rajaonarivelo, ministre des Affaires
étrangères, qui a démissionné « sous réserve que les élections aient lieu le 24 juillet. »
En effet, les doutes sont nombreux sur la tenue du scrutin. Mais, officiellement, le calendrier est maintenu jusqu’à présent.
Avec la correspondante de RFI à Antananarivo, Marie Audran
La loi prévoit des démissions 60 jours avant le scrutin, c'est-à-dire le 25 mai au plus tard. Mais la Cour électorale spéciale a finalement fixé le délai à ce lundi 27 mai, 16 h. Parmi les candidats, le président de transition Andry Rajoelina, plusieurs ministres et des parlementaires doivent quitter leurs postes s’ils veulent participer au scrutin du 24 juillet.
Sur les 41 candidats en lice, ils sont une dizaine à devoir démissionner de leurs fonctions, en théorie. Car Andry Rajoelina, l’actuel président de la transition, a déjà laissé entendre qu’il ne quitterait pas son poste. Il l’a fait savoir dans une émission politique retransmise vendredi 24 mai sur la radio télévision nationale. Pour lui, il n’est pas certain que l’élection ait lieu en temps et en heure. Il a aussi invoqué le risque de voir surgir des troubles, s’il démissionnait.
Trois candidats se sont pliés à l'injonction de la loi
En effet, les doutes sont nombreux sur la tenue du scrutin. Mais, officiellement, le calendrier est maintenu jusqu’à présent.
Avec la correspondante de RFI à Antananarivo, Marie Audran