Le double attentat à la voiture piégée survenu aujourd'hui dans une petite ville du sud de la Turquie proche de la Syrie a fait 40 mo...
Le double attentat à la voiture piégée survenu
aujourd'hui dans une petite ville du sud de la Turquie proche de la
Syrie a fait 40 morts et 100 blessés, a rapporté la chaîne d'information
NTV, citant le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler.
Interrogé hors caméra par la chaîne, Güler a affirmé que le bilan des victimes pourrait encore s'alourdir, 29 blessés étant dans un état grave. Il a évoqué une "provocation" visant à saboter le processus de paix mené depuis plusieurs mois par Ankara avec les rebelles kurdes, selon NTV.
Un premier bilan avait répertorié quatre morts et 18 blessés.
Une enquête sera ouverte
Le ministre a affirmé que ces explosions étaient des attentats à la voiture piégée. Deux véhicules remplis d'explosifs ont explosé devant la mairie et la poste de Reyhanli, une localité de 60.000 habitants de la province de Hatay, située à huit kilomètres de la frontière syrienne, selon Anatolie. La télévision turque a montré des vitres brisées et la fumée s'élevant du lieu des explosions.
"Nous allons mener l'enquête sur tout cela, nous allons tout éclaircir",
a déclaré devant des journalistes le ministre, dont une partie des
propos à été retransmise par la chaîne d'information NTV.
Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a adressé une mise en garde à ceux qui chercheraient à tester la détermination d'Ankara. "Nul ne doit chercher à tester la détermination de la Turquie. Nos forces de sécurité prendront toutes les mesures nécessaires", a dit le ministre à la presse, au cours d'une visite à Berlin. Les attentats n'ont pas été revendiqués pour le moment. lefigaro.fr
Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a adressé une mise en garde à ceux qui chercheraient à tester la détermination d'Ankara. "Nul ne doit chercher à tester la détermination de la Turquie. Nos forces de sécurité prendront toutes les mesures nécessaires", a dit le ministre à la presse, au cours d'une visite à Berlin. Les attentats n'ont pas été revendiqués pour le moment. lefigaro.fr
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