A Madagascar, les forces de l’ordre réclament plus de moyens. A moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle et à six ...
A Madagascar, les forces de l’ordre réclament plus de moyens. A moins de quatre mois du premier tour de l’élection présidentielle et à six mois des législatives, elles demandent un budget exceptionnel pour assurer la sécurité des scrutins. Sans quoi, elles redoutent des troubles.
Sept milliards d’ariary, pas moins de deux 2,5 millions
d’euros, c’est selon le commandant de la gendarmerie, le budget
nécessaire pour assurer la sécurité pendant la période électorale. Un
budget exceptionnel, reconnaît-il, pour une mission exceptionnelle. Pour
déployer des hommes dans le sud, là où les vols de zébus sont toujours
réguliers, s’assurer que lors du vote les électeurs ne seront pas
intimidés et qu’ensuite les urnes seront correctement acheminées.
Car selon Richard Ravalomanana, les risques de déstabilisation sont grands : « Il y a déjà des hostilités depuis 2009. Il y a ceux qui ne veulent pas quitter la transition. Il y a ceux qui veulent encore mettre en place une nouvelle transition. Il y a ceux qui veulent, par esprit de vengeance, s’attaquer à telle personnalité politique. Nous avons vécu des mutineries donc là il ne faut pas du tout négliger ».
De possibles déstabilisations, la Cenit, la Commission électorale indépendante s’en était déjà inquiétée. C’est alors vers elle que les forces de l’ordre s’étaient tournées pour réclamer une rallonge de budget. C’est maintenant au gouvernement que les hommes en uniforme la demandent. Ils n’ont pas encore eu de réponse. Mais, préviennent-ils, il faut qu’au moins une partie de la somme soit accordée, sans quoi, ils ne garantissent rien.RFI
Car selon Richard Ravalomanana, les risques de déstabilisation sont grands : « Il y a déjà des hostilités depuis 2009. Il y a ceux qui ne veulent pas quitter la transition. Il y a ceux qui veulent encore mettre en place une nouvelle transition. Il y a ceux qui veulent, par esprit de vengeance, s’attaquer à telle personnalité politique. Nous avons vécu des mutineries donc là il ne faut pas du tout négliger ».
De possibles déstabilisations, la Cenit, la Commission électorale indépendante s’en était déjà inquiétée. C’est alors vers elle que les forces de l’ordre s’étaient tournées pour réclamer une rallonge de budget. C’est maintenant au gouvernement que les hommes en uniforme la demandent. Ils n’ont pas encore eu de réponse. Mais, préviennent-ils, il faut qu’au moins une partie de la somme soit accordée, sans quoi, ils ne garantissent rien.RFI
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