Pyongyang a proposé vendredi à la Russie d'«envisager» l'évacuation de son ambassade, bien que la situation soit calme actuellement....
Pyongyang a proposé vendredi à la Russie d'«envisager» l'évacuation de son ambassade, bien que la situation soit calme actuellement.
La Corée du Nord a proposé vendredi à la Russie d'«envisager» l'évacuation de son ambassade, a déclaré le porte-parole de l'ambassade russe à Pyongyang. «Un représentant du ministère nord-coréen des Affaires étrangères a proposé le 5 avril à la partie russe d'examiner la question de l'évacuation des collaborateurs de l'ambassade russe», a déclaré le porte-parole, Denis Samsonov, cité par les agences russes.
Le diplomate a ajouté que la Russie avait reçu cette proposition «ainsi que les autres ambassades à Pyongyang compte tenu de l'aggravation de la situation sur la péninsule coréenne». «La Russie a pris note de cette proposition et pour l'instant nous somme au stade de la prise de décision», a ajouté M. Samsonov.
«Il ne se passe rien d'extraordinaire, l'ambassade travaille comme d'habitude», a-t-il souligné. «Je peux vous assurer que la situation est en ce moment absolument calme à Pyongyang. On n'observe aucune tension. C'est un jour férié qui ne présage rien d'extraordinaire», a conclu le diplomate.
La Corée du Nord a transporté un deuxième missile de moyenne portée sur sa côte orientale et l'a hissé sur un lance-missiles mobile, a affirmé l'agence sud-coréenne Yonhap, alimentant les craintes d'un tir imminent qui aggraverait une situation déjà explosive.
Le transport de missiles est le dernier geste en date de Pyongyang, qui multiplie les menaces apocalyptiques depuis quelques semaines, furieux du nouveau train de sanctions pris par l'ONU après un nouvel essai nucléaire conduit début février. La Corée du Nord a franchi un nouveau degré dans la confrontation en annonçant jeudi avoir approuvé un projet d'opérations militaires contre les Etats-Unis, y compris d'éventuelles frappes nucléaires.
«La situation ne se développe pas de la manière que nous aurions souhaitée», a observé une source au sein du ministère russe des Affaires étrangères citée par les agences russes. «Dans une situation extrêmement tendue, la sécurité de nos citoyens passe au premier plan», a ajouté cette source. Il a toutefois espéré que «personne ne franchirait le seuil fatidique».
La Russie fait partie du groupe des six avec la Chine, le Japon, les Etats-Unis et les deux Corées dont les pourparlers visant à faire renoncer le régime nord-coréen à ses ambitions nucléaires sont suspendus depuis 2009, lorsque Pyongyang en a claqué la porte. (afp)
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