La médiation pénale prévoyait que les présumés voleurs rendent 80% des sommes détournées. AFP/ Nouvel épisode dans la traque contre les bien...
Avec la correspondante de RFI à Dakar, Carine Frenk
Vendredi 1er mars, l'avocat de l'Etat sénégalais, maître El Hadji Diouf, affirme après un entretien avec le chef de l'Etat que ce dernier n'est pas hostile à une médiation pénale comme le prévoit la loi. En substance, si les présumés voleurs sont prêts à rendre 80% des sommes détournées, ils pourraient échapper à la prison et garder les 20% restants. En toile de fond, cette idée : un bon accord vaut mieux qu'un mauvais procès.
La proposition a aussitôt été démentie par le porte-parole de la présidence, puis confirmée par le porte-parole du gouvernement pour être une nouvelle fois démentie par la ministre de la Justice.
Jeudi, le président Macky Sall met un terme à cette semaine de cacophonie : « Les procédures judiciaires en cours seront résolument poursuivies jusqu'à leur terme, sans compromission possible », peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
Ce vendredi 8 mars, l'ancien parti au pouvoir, le PDS, a officiellement annoncé qu'il n'était de toute façon pas question d'accepter une quelconque médiation. « Chez nous, il n'y a pas de voleurs, s'ils arrivent à prouver qu'il y en a, ils n'ont qu'à les arrêter et les mettre en prison », affirme l'ancien garde des Sceaux, maître Amadou Sall. Le marathon judiciaire peut donc se poursuivre. RFI
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