Alors que le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar doit se tenir dans moins de cinq mois (le 24 juillet), la Cénit, Commiss...
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar doit se tenir dans moins de cinq mois (le 24 juillet), la Cénit, Commission électorale indépendante, fait part de ses inquiétudes. Elle dit craindre des atteintes au processus électoral, alors qu’il y a deux semaines, à Fort Dauphin, dans le Sud, un bureau de la Cénit a été saccagé.
Alors qu’à Fort Dauphin ses craintes sont devenues réalité, la
Cénit a décidé d’alerter. Car cela fait plusieurs semaines que des
informations inquiètent Thierry Venty, le directeur de cabinet de la
présidente de la Commission. Selon lui, on tenterait de perturber le
processus électoral, de répéter par exemple le scenario de Fort Dauphin,
là, où des disques durs contenant les listes électorales ont été volés :
« Tout ce que l’on sait c'est que la base de la Cénit a été touchée alors qu’il y avait autre chose à prendre que des disque durs internes. Pourquoi toucher à ces informations maintenant ? Notre analyse est que ceux qui ne veulent pas vraiment avancer dans le processus électoral, ont intérêt à ce que les infrastructures de la Cénit soient ralenties de la même manière ».
Mais outre le retard, ce que craint la Commission, ce sont les doutes sur le processus électoral. Thierry Venty déclare : « Notre risque, le plus grand actuellement, c’est que les politiciens ne soient pas rassurés de l’intégrité de l’élection qui va se passer, qu’il y ait donc des contestations , des problèmes post-électoraux ».
La Cénit assure que les listes électorales ont été plusieurs fois copiées et sécurisées. Les auteurs présumés du saccage de Fort Dauphin ont, eux, été arrêtés. Pour l’instant, leur identité n’a pas été révélée. RFI
« Tout ce que l’on sait c'est que la base de la Cénit a été touchée alors qu’il y avait autre chose à prendre que des disque durs internes. Pourquoi toucher à ces informations maintenant ? Notre analyse est que ceux qui ne veulent pas vraiment avancer dans le processus électoral, ont intérêt à ce que les infrastructures de la Cénit soient ralenties de la même manière ».
Mais outre le retard, ce que craint la Commission, ce sont les doutes sur le processus électoral. Thierry Venty déclare : « Notre risque, le plus grand actuellement, c’est que les politiciens ne soient pas rassurés de l’intégrité de l’élection qui va se passer, qu’il y ait donc des contestations , des problèmes post-électoraux ».
La Cénit assure que les listes électorales ont été plusieurs fois copiées et sécurisées. Les auteurs présumés du saccage de Fort Dauphin ont, eux, été arrêtés. Pour l’instant, leur identité n’a pas été révélée. RFI
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