Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à trave...
Ajouter son nom à cette liste impliquerait une expansion militaire importante des Etats-Unis dans le nord-ouest de l'Afrique, à travers une extension des frappes de drones et des opérations de contre-terrorisme.
De hauts responsables militaires et des services de renseignement américains envisagent d'inscrire sur une liste secrète des personnes à «tuer» le nom de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, qui a revendiqué l'attaque contre le site gazier d'In Amenas, a rapporté le Wall Street Journal samedi.
Un tel effort pourrait s'appuyer sur les unités des forces spéciales de l'armée, avec l'aide de la CIA, précise-t-il.
Un responsable américain avait indiqué en janvier à l'AFP que Washington prévoyait d'installer une base destinée à accueillir des drones dans le nord-ouest de l'Afrique afin d'améliorer la surveillance des groupes islamistes dans la région. Cette base se situerait probablement au Niger ou au Burkina Faso, avait-il précisé.
Depuis les attentats du 11 septembre 2001, le gouvernement américain garde secrètes des listes de personnes à «capturer ou tuer», poursuit le Wall Street Journal.
Plusieurs listes
Le Pentagone et la CIA possèdent des listes séparées, sur lesquelles figurent les noms de leaders extrémistes tels que le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zaouahiri, le chef artificier d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), le Saoudien Ibrahim Hassan al-Asiri, et, avant sa mort, Oussama Ben Laden.
Mokhtar Belmokhtar est un ex-chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec laquelle il est entré en dissidence en octobre dernier en formant sa propre unité combattante.
Il a revendiqué l'attaque contre le site gazier algérien d'In Amenas suivie d'une prise d'otages. Selon Alger, 37 étrangers de 8 nationalités différentes, dont trois Américains, et un Algérien y ont été tués par un commando de 32 hommes, dont 29 ont été tués et trois arrêtés.
Mokhtar Belmokhtar, ou son groupe, a menacé à plusieurs reprises de commettre de nouvelles attaques si la guerre au Mali menée par la France ne cessait pas. (afp)