Dix suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour "entrave à la circulation des trains, dégradations volontaires et vol...
Dix suspects ont été interpellés et placés en garde à vue pour "entrave à la circulation des trains, dégradations volontaires et vol".
La police est alertée immédiatement, et les forces de l'ordre essuient des jets de pierre à leur arrivée sur les lieux, avant que les assaillants ne s'enfuient dans la cité. "On a recueilli très rapidement des témoignages de passagers, qui nous ont permis d'aller repérer des individus et de les interpeller", a raconté Martine Coudert, directrice départementale adjointe de la sécurité publique dans les Bouches-du-Rhône. Dix suspects, âgés de 15 à 20 ans pour la plupart, ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Sûreté pour "entrave à la circulation des trains, dégradations volontaires et vol", a-t-elle ajouté, précisant qu'aucune arme à feu n'avait été signalée par les témoins et que la police n'en avait pas aperçu sur les films qu'elle a pu visionner.
"Ils rigolaient et se prenaient en photo"
Aucun des jeunes n'est entré dans une voiture de passagers, dont les portes étaient verrouillées. Certains ont cependant réussi à pénétrer dans un local technique du train pour y prendre des fumigènes, dont l'un a légèrement brûlé une vitre du TGV, seule dégradation notable. Reparti vers 16 heures en direction de Toulon, le train est arrivé à Nice avec deux heures de retard vers 18 h 30. "Ils ont commencé à taper sur le train pour s'amuser, ils voulaient voir s'ils étaient capables d'arrêter un train, ils rigolaient et se prenaient en photo", a raconté à l'arrivée Saaida, une étudiante de 19 ans qui voyageait avec sa mère. "Ensuite, ils ont essayé de monter dans le train, les gens commençaient à paniquer, et puis la police est arrivée", a-t-elle ajouté. "Bien sûr on a eu peur, on a eu de la chance qu'ils n'arrivent pas à entrer", a renchéri la mère.
"On est revenus à l'époque de l'attaque des diligences, on est en plein Far West... Nous avons déjà eu à Marseille des attaques de trains de marchandises dans les quartiers nord et des agressions régulières sur les contrôleurs, maintenant on a franchi un cran supplémentaire dans le sud de la ville avec cette attaque hors normes", a estimé David-Olivier Reverdy, du syndicat de policiers Alliance. En juillet 2011, une vingtaine de jeunes avaient contraint à l'arrêt un TER dans le nord de Marseille en plaçant chariots, poutres et parpaings sur la voie, afin d'immobiliser un train de fret. Plusieurs wagons avaient été ouverts, et des cartons de produits de grande consommation avaient été volés. En 2008, du matériel informatique, mais aussi des coussins de marque Playboy, avaient été dérobés lors d'attaques de trains de marchandises dans le même secteur. Lepoint.fr
ComoresOnline.net | أخبار من جزر القمر.
COMMENTAIRES