Un procès de trafic d'enfants s'ouvre ce dimanche 17 février. Le tribunal criminel d’Alger doit déterminer dans quelles conditions u...
Un procès de trafic d'enfants s'ouvre ce dimanche 17 février. Le tribunal criminel d’Alger doit déterminer dans quelles conditions un Algérien à la tête d'un réseau de treize personnes a pu vendre des enfants algériens à des familles françaises.
C’est en 2009 que la police algérienne met la main sur des
certificats d’adoption falsifiés. Les services de sécurité découvrent
alors que pendant quatre ans, un homme, qui se faisait passer pour un
médecin, a organisé un trafic d’enfants principalement entre l’Algérie
et la France.
Des jeunes mères célibataires abandonnaient leurs enfants à la naissance contre une somme d’argent. Les certificats de naissance des nouveau-nés étaient falsifiés, avec la complicité de notaires. Cela permettait au réseau de proposer des enfants à l’adoption, et gagner de l’argent.
Selon la police, la plupart des enfants étaient envoyés vers la France. L’un des prévenus est d’ailleurs un Français, accusé d’avoir quitté le territoire avec deux mineurs. Si treize personnes sont accusées de trafic, la justice devra déterminer le degré de complicité des mères célibataires. Le faux médecin affirme qu’elles étaient consentantes, mais plusieurs d’entre elles disent qu’elles ont été menacées et forcées d’abandonner leur bébé à la naissance.
Enfin, il y a un dernier point, sordide, que la justice devra éclaircir. Le faux médecin est accusé d’avortement illégal. Il aurait conservé les foetus pour les vendre en France. Par RFI
Des jeunes mères célibataires abandonnaient leurs enfants à la naissance contre une somme d’argent. Les certificats de naissance des nouveau-nés étaient falsifiés, avec la complicité de notaires. Cela permettait au réseau de proposer des enfants à l’adoption, et gagner de l’argent.
Selon la police, la plupart des enfants étaient envoyés vers la France. L’un des prévenus est d’ailleurs un Français, accusé d’avoir quitté le territoire avec deux mineurs. Si treize personnes sont accusées de trafic, la justice devra déterminer le degré de complicité des mères célibataires. Le faux médecin affirme qu’elles étaient consentantes, mais plusieurs d’entre elles disent qu’elles ont été menacées et forcées d’abandonner leur bébé à la naissance.
Enfin, il y a un dernier point, sordide, que la justice devra éclaircir. Le faux médecin est accusé d’avortement illégal. Il aurait conservé les foetus pour les vendre en France. Par RFI
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