La différence est peut-être là: sous Sarkozy, si on hurlait "à bas Sarkozy!", il y avait un risque de se retrouver en prison. Sous...
La différence est peut-être là: sous Sarkozy, si on hurlait "à bas Sarkozy!", il y avait un risque de se retrouver en prison. Sous son successeur, si on hurle "vive Hollande!", on a toutes les chances de se retrouver à Sainte Anne.
Le dernier sondage TNS Sofres/Le Figaroenfonce le clou: c'est le cas de le dire puisqu'il crucifie le président de la République. Ce n'est pas le fait que ce derniers soit tombé à 35 % d'opinions favorables qui pose problème. Finalement, il n'avait obtenu que 28 % au premier tour de la présidentielle et il a formé un gouvernement de "l'entre nous". Il obtient donc le score riquiquisant de l'entre soi.
Ce qui est plus inquiétant pour le hollandisme, c'est que Valls monte, Montebourg monte, Le Pen monte, Bayrou monte, autrement dit, tout ce qui n'est pas lui, à part Copé, plaît plus que lui. Il suffit de représenter quoi que ce soit de plus que lui ou de moins que lui pour lui être préféré. Comme si à force de ne porter aucun projet et faute d'incarner quelque chose, on ne pouvait plus être défini que par une façon d'être trop ou par une façon d'être pas assez. Par exemple, on sera trop anti Pigeons aux yeux de Gérard Depardieu et pas assez pro éléphants aux yeux de Brigitte Bardot. Mais comment éviter, puisqu'on en est réduit à ne jamais être identifié à ceci ou à cela, mais toujours à pas assez de ceci ou trop de cela, que vos administrés se sentent ailleurs.
Au fond, on pourrait presque parler de "no man's Hollande": une sorte de jardin étrange qui ne se caractériserait que par ce qu'on n'y trouve pas.
Hollande, à l'origine, a profité d'une équation: ni Aubry, ni Sarkozy.
Aujourd'hui, à lire les sondages, il a réintégré le "ni ": ni sarkozysme, ni hollandisme. C'est pourquoi, il a à ce point besoin de Copé.
Le tweet de Jean-François Kahn, qu'est-ce-que c'est? Jusqu'ici l'écrivain et co-fondateur de Marianne était resté à l'écart du Web et des réseaux sociaux, mais aujourd'hui, difficile de ne pas s'y mettre. Jean-François Kahn a donc décidé de se lancer.Chaque jour, il publiera un court texte sur Le HuffPost relayé sur son compte Twitter créé pour l'occasion.Pour le suivre sur Twitter :@JF_Kahn.Jean-François Kahn vient de publierLa catastrophe du 6 mai 2012 chez Plon.
Source : Huffingtion post
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