Depuis le week-end dernier, les Comores sont paralysés par une énigmatique pénurie de carburants, avec des stations-services qui sont a...
Depuis le week-end dernier, les Comores sont paralysés par une
énigmatique pénurie de carburants, avec des stations-services qui sont
approvisionnées au compte-goutte par Comores Hydrocarbures.
La société distributrice rejette la faute sur une pénurie totalement artificielle. Comores Hydrocarbures spécule sur de possibles luttes d'influences, après le contrat très controversé conclu avec son principal fournisseur en 2009.
Un démenti formel qui ne reflète pas la réalité quotidienne vécue par les professionnels dans une grande majorité des points de vente d'hydrocarbures.
Journée cauchemardesque
" Nous commandons 10 000 à 11 000 litres d’essence par jour et 8000 litres de gazole, mais à ma grande surprise, on ne m’a livré que 2000 litres d’essence et de gazole ce matin" fustige un pompiste d’une station d'essence de Moroni, visiblement agacé par la tournure soudaine prise par les événements.
Et le pompiste de clarifier la stratégie à adopter avant une rupture de stock en quelques heures : "avec la livraison de ce matin, pas question que quelqu’un fasse le plein. Nous ferons en sorte que chacun soit servi."
Ce professionnel revient aussi sur une journée cauchemardesque sur toute la ligne. " On ne nous a pas prévenu. Notre station a commandé 12 000 à 15 000 litres pour le samedi. On ne nous a livré que 3000 litres d’essence et 2000 litres de gazole".
Les stations-services sont depuis prises d'assaut afin que les réservoirs des véhicules ingurgitent le précieux liquide, essence ou gazole.
Aux abords des stations, de longues files d'attente s’étendent sur plusieurs centaines de mètres. La tension est palpable depuis quelques jours et les esprits s’échauffent dans les habitacles surchauffés des véhicules.
La société distributrice rejette la faute sur une pénurie totalement artificielle. Comores Hydrocarbures spécule sur de possibles luttes d'influences, après le contrat très controversé conclu avec son principal fournisseur en 2009.
Un démenti formel qui ne reflète pas la réalité quotidienne vécue par les professionnels dans une grande majorité des points de vente d'hydrocarbures.
Journée cauchemardesque
" Nous commandons 10 000 à 11 000 litres d’essence par jour et 8000 litres de gazole, mais à ma grande surprise, on ne m’a livré que 2000 litres d’essence et de gazole ce matin" fustige un pompiste d’une station d'essence de Moroni, visiblement agacé par la tournure soudaine prise par les événements.
Et le pompiste de clarifier la stratégie à adopter avant une rupture de stock en quelques heures : "avec la livraison de ce matin, pas question que quelqu’un fasse le plein. Nous ferons en sorte que chacun soit servi."
Ce professionnel revient aussi sur une journée cauchemardesque sur toute la ligne. " On ne nous a pas prévenu. Notre station a commandé 12 000 à 15 000 litres pour le samedi. On ne nous a livré que 3000 litres d’essence et 2000 litres de gazole".
Les stations-services sont depuis prises d'assaut afin que les réservoirs des véhicules ingurgitent le précieux liquide, essence ou gazole.
Aux abords des stations, de longues files d'attente s’étendent sur plusieurs centaines de mètres. La tension est palpable depuis quelques jours et les esprits s’échauffent dans les habitacles surchauffés des véhicules.
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