De nombreux habitants à Madagascar sont privés d'eau potable. La ville de Tuléar, dans le sud-ouest, a connu une coupure prolongée en dé...
De nombreux habitants à Madagascar sont privés d'eau potable. La ville de Tuléar, dans le sud-ouest, a connu une coupure prolongée en début de semaine. Dans la capitale aussi, depuis plusieurs jours, certains quartiers font face à de sérieux problèmes de distribution. La Jirama, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, connaît des problèmes de trésorerie depuis plusieurs années et a du mal à faire face à la demande. Reportage à Antananarivo, où les usagers, doivent parfois se lever aux aurores pour avoir de l’eau.
« Ça marche entre 2 h et 4 h du matin. L’eau coule deux heures par jour (rires). » Marie-Ange prend le parti d’en rire, mais elle est à bouts de nerfs. Elle est propriétaire d’un bar-gargotte sans eau courante. La borne fontaine, en face, ne fonctionne presque plus depuis quatre jours. Comme tout le monde, Marie-Ange se lève au milieu de la nuit pour remplir ses deux jerricans, mais cela ne suffit pas. « Je cherche une solution. J’achète de l’eau un peu plus loin à 500 ariary le bidon. »
Un peu plus bas, toujours dans le quartier d’Ampandrianomby, une autre borne. L’eau coule, mais le débit est faible. Joseph Rakotoniaina est le président du quartier où 95% des habitants s’approvisionnent aux bornes publiques. « Ce n'est pas exceptionnel, c'est toujours comme ça. En hiver, en été. Les installations pour faire fonctionner la borne-fontaine ne suffisent pas. »
Les habitants alignent leurs bidons jaunes devant les bornes fontaines. Habitués aux problèmes de distribution, ils se préparent aussi à la saison des pluies qui commence, saison des fréquentes coupures d’électricité.Par RFI
Un homme remplit ses jerricans d'eau à Antananrivo. Les coupures d'eau potabe sont devenues régulières ces derniers temps.
AFP PHOTO/GREGOIRE POURTIER
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Un peu plus bas, toujours dans le quartier d’Ampandrianomby, une autre borne. L’eau coule, mais le débit est faible. Joseph Rakotoniaina est le président du quartier où 95% des habitants s’approvisionnent aux bornes publiques. « Ce n'est pas exceptionnel, c'est toujours comme ça. En hiver, en été. Les installations pour faire fonctionner la borne-fontaine ne suffisent pas. »
Les habitants alignent leurs bidons jaunes devant les bornes fontaines. Habitués aux problèmes de distribution, ils se préparent aussi à la saison des pluies qui commence, saison des fréquentes coupures d’électricité.Par RFI
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