La société GST débourse 232 000 dollars de royalties en faveur de l’Etat comorien. Ces fonds proviennent de la vente des informations sur...
La société GST débourse 232 000 dollars de royalties en faveur de l’Etat comorien. Ces fonds proviennent de la vente des informations sur le pétrole comorien. L’annonce est faite par le vice-président chargé de l’environnement qui revient de la 14e conférence des ministres africains en charge de l’environnement.
La société GST a réalisé des études sismiques dans les eaux
comoriennes en vue de déceler d’éventuels gisements pétroliers dans la
zone. Les informations ainsi obtenues sont vendues et les Comores ont
une contre partie financière. D’après le vice-président en charge de la
production qui revient d’un voyage en Tanzanie, « l’Etat comorien doit
gagner 232 milles dollars » de cette vente. C’est ce qu’on appelle en
anglais « royalties» qui n’est autre que la somme versée au propriétaire
par l’utilisateur des droits de propriété industrielle ou droit
d’exploitation d’œuvre. Fouad Mohadji précise que ce n’est pas une
grosse sommes mais « ce n’est est pas peu », se justifie-t-il.
La société GST vend les informations obtenues dans les études pour
compenser les dépenses occasionnées par les recherches qui sont
effectuées l’année dernière. « Ils ont gaspillé l’argent pour faire ses
recherches ». Et dans chaque vente, « les Comores gagne 10% si ma
mémoire est bonne », affirme le vice-président en charge de la
production. Fouad Mohadji déclare que ce n’est pas la première fois. «
British Petrolium (BP) avait donné 42 000 dollars, lorsque elle a
acheté en premier cette formation. Et maintenant il y a plus de 10
sociétés qui ont acheté cette information.
Fouad Mohadji à la conférence des ministres africains de l’environnement
« J’ai eu à prendre part à la 14e session de la conférence des
ministres africains en charge de l’environnement qui s’est tenue du 11
au 14 septembre dernier à Arusha», résume-t-il hier à Moroni, quelques
heures après sa descente d’avion. « Dans cette session il y avait deux
points essentiels à discuter. D’abord, tenir la plateforme des pays
africains à présenter au niveau du groupe 18 qui doit se tenir entre fin
novembre 2012 et début décembre à Doha. Et aussi donner une position
commune à tout nos chefs d’Etat dans le cadre de la 68e assemblée
générale qui se tiendra en ce mois de septembre à New York », insiste le
vice-président. Pour le cas des Comores, selon la dernière
communication en matière de changement climatique, d’ici 2020 il faut
s’attendre, si ce rythme continue, à ce que 10% de la population côtière
soit déplacée. Et plus de 10% des routes côtières seront envahies par
les eaux de la mer.
Ibnou Med Abdou
HZK
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