Le Président de la République s'est entretenu avec l'Ambassadeur de France en Union des Comores. Le Président de la République S...
Le Président de la République s'est entretenu avec l'Ambassadeur de France en Union des Comores. Le Président de la République Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine s'est entretenu avec l'Ambassadeur de France ce jeudi 13 septembre 2012 au Palais de Beit- Salam. Les discussions entre le Président de la République été l'Ambassadeur ont porté sur plusieurs sujets intéressant la coopération bilatérale et les questions politiques. Après la rencontre avec le Chef de l'Etat, l'Ambassadeur a bien voulu répondre aux questions de la presse. « On a eu un entretien assez général, c'était après une longue période qu'on ne s'était pas vus, on a discuté bien sûr des projets bilatéraux, de dialogue politique. On entre en période de préparation de notre nouveau budget, il s'agit du budget 2013-2014. Donc j'ai vu avec le Chef de l'Etat les secteurs sur lesquels on pourrait axer notre intervention. On a aussi naturellement parlé du drame qui est arrivé ce weekend et des drames qui arrivent régulièrement d'ailleurs, sur les kwassa en partance vers Mayotte et regardé un peu, quelles sont les dispositions à prendre pour réduire le nombre de victimes. A ce sujet justement, qu'est ce qui a décidé concernant l'annulation du visa Balladur ? Vous l'avez vu dans la presse, nous avons eu le passage d'un Conseiller du Gouvernement M. Alain Christancht qui doit rendre ses propositions à la fin du mois, c'est quelqu'un de grande qualité, quelqu'un qui a une grande expérience. Mais, je crois que les propos tels qu'ils ont été repris par la presse ne correspondent pas exactement à ce qu'il a dit. Il a dit qu'effectivement il allait travailler sur l'assouplissement du visa Balladur. S'il est venu aux Comores, c'est par ce que le Gouvernement français a l'intention de regarder dans le détail qu'est ce qu'on pourrait faire. Pas supprimer complètement le visa, mais au moins l'alléger pour une certaine catégorie de personnes. La conviction, c'est que même si on venait à supprimer complètement le visa, ça n'arrêterait pas le flot de kwassa. Il faut qu'on arrive à travailler sur les cas qui sont les plus difficiles notamment les évacuations sanitaires, les bateaux qui partent avec des enfants pour la rentrée scolaire dans des conditions difficiles. Il faut qu'on arrive à trouver des formules pour qu'on puisse limiter les départs et donc les accidents. On attend les propositions de M. Christancht. Le Gouvernement français en saisira une ou plusieurs. Vous savez également, puisque la presse en a fait largement état qu'il y a eu un rapport de Sénateurs qui a travaillé sur le sujet et que lui aussi a fait un certain nombre de propositions et qui a émis l'idée de faciliter la circulation au sein de l'archipel, moi j'en suis persuadé que ça reste une solution. Il faut encourager les échanges, il ne faut pas méconnaitre que sur l'île de Mayotte, il y a des difficultés dans les équipements sociaux, dans les écoles et les hôpitaux. Il y a une capacité d'intégration qui est limitée et il faudra qu'on arrive à trouver une solution. Quelle est Monsieur l'Ambassadeur, la position et la réaction de l'Union Européenne suite à la diffusion du film qui est à l'origine de la mort de l'Ambassadeur américain à Benghazi ? Alors là, j'ai entendu ça à la radio, je n'ai pas encore la position de l'Union Européenne, c'est toujours des affaires un peu sensibles, je crois que les enquêtes sont en cours, je n'ai pas d'informations. J'ai entendu comme vous, malheureusement c'est vrai qu'avec les nouvelles technologies, il y a un certain nombre de diffusions qui sont très rapides, malheureusement, l'intolérance religieuse existe partout et on a des gens qui font passer des messages de haine alors que le message principal des religions, c'est un message de paix. J'imagine qu'il va y avoir une réaction dans les tout prochains jours ». Beit salam |
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