Les deux géants ont reculé de 20 places en un an dans le classement Forbes des 100 entreprises les plus innovantes. Une forme d'embourge...
Les deux géants ont reculé de 20 places en un an dans le classement Forbes des 100 entreprises les plus innovantes. Une forme d'embourgeoisement.
Alors qu'Apple s'apprête à sortir le très attendu iPhone5, que Google fait office de modèle pour des milliers de start-ups en quête de nouvelles idées, les deux poids-lourds de la technologie ont chuté respectivement de la 5ème à la 26ème place et de la 7ème à la 24ème place en l'espace d'un an selon le classement Forbes des 100 entreprises les plus innovantes au monde, publié début septembre.
Alors qu'Apple s'apprête à sortir le très attendu iPhone5, que Google fait office de modèle pour des milliers de start-ups en quête de nouvelles idées, les deux poids-lourds de la technologie ont chuté respectivement de la 5ème à la 26ème place et de la 7ème à la 24ème place en l'espace d'un an selon le classement Forbes des 100 entreprises les plus innovantes au monde, publié début septembre.
Pour établir ce palmarès, Forbes ne s'est ni basé sur une analyse des départements R&D de ces entreprises, ni sur le nombre de brevets qu'elles avaient déposés, ou le nombre de nouveaux produits qu'elles avaient lancés. Il s'agit en fait d'un calcul financier: le magazine met en valeur les entreprises qui intègrent une «prime à l'innovation» dans leur capitalisation boursière. Les entreprises bien notées sont celles dont les investisseurs croient en la capacité à se développer au-delà de leurs activités existantes, en ouvrant de nouveaux marchés, ou en lançant de nouveaux produits.
En clair, Apple et Google se retrouvent dégradés du fait de leurs capacités jugées limitées à initier, actuellement, des services ou des produits de rupture. Une forme d'embourgeoisement pour ces grands groupes, qui ont réussi à créer sur la dernière décennie des éco-systèmes très rentables mais qui ne sont pas, nécessairement, les mieux placés pour lancer les éco-systèmes de demain.
Les grands champions du classement de Forbes sont, sans surprise, originaires des Etats-Unis, avec 43 entreprises sur 100. Dans le trio de tête figurent ainsi trois groupes basés aux Etats-Unis. En haut du podium trône Salesforce.com, éditeur spécialisé dans les logiciels de gestion de la relation client. En deuxième place figure le groupe pharmaceutique Alexion Pharmaceuticals et, ensuite, le géant du commerce électronique Amazon.com. Ce trio figurait également en tête du classement 2011, avec Amazon en deuxième place et le groupe pharmaceutique en troisième.
La France bien classée
Derrière les Etats-Unis arrive la France, avec 9 entreprises figurant dans le classement. Le groupe français de vins et spiritueux Pernod Ricard -qui vante pourtant la recette inchangée depuis 80 ans de son célèbre apéritif anisé-figure à la 15ème place. D'autres entreprises tricolores apparaissent en bonne position sur cette liste: Danone est 25ème, Essilor 28ème, et L'Oréal 34ème. On y retrouve également Dassault Systèmes et Technip, en 40ème et 41ème place, ainsi que le groupe de luxe LVMH, 71ème, et Dior 88ème. Air Liquide se glisse en fin de classement, en 96ème position.
Suit dans le classement « national » le Japon avec 8 entreprises présentes, dont le géant Rakuten à la 7ème place, qui lance sa nouvelle tablette Kobo by Fnac ce vendredi en France. La Chine ensuite affiche, elle, 7 entreprises sur les 100 du palmarès, dont le moteur de recherche Baidu, à la 5ème place. Viennent ensuite l'Allemagne (6 entreprises), l'Inde (5 entreprises).
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